Lorsque la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. me fut présentée, j’étais séparée de mon mari, mon foyer était dispersé; j’étais partie m’installer dans une autre ville, emmenant l’aîné de mes enfants. Je ne pouvais plus vivre avec mon mari car il buvait. J’avais beaucoup de ressentiment, j’étais malheureuse et dans le besoin. Et puis j’attrapai une grippe très grave. Une connaissance vint me voir et me parla de la Science Chrétienne. Elle lut pour moi dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy et me remit un exemplaire d’une conférence de la Science Chrétienne, en me recommandant de la lire. J’en lus une partie et puis je m’endormis. Au réveil, j’étais complètement guérie.
Sur-le-champ j’entrepris l’étude de la Science Chrétienne. A mesure que j’étudiais, je me rendais compte à quel point, pour suivre l’exemple de Jésus, il allait falloir changer ma façon de penser. Mrs. Eddy écrit: « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. Ainsi Jésus enseignait que le royaume de Dieu est intact, universel, et que l’homme est pur et saint » (Science et Santé, p. 476).
En m’y astreignant, j’ai commencé à sentir la présence et la puissance infinies de Dieu. Mon concept de Dieu, de moi-même et de mes semblables, changeait d’un point de vue matériel à un point de vue spirituel.
Je songeais à mon mari, à ma famille, et je me rendais compte que cette merveilleuse vérité pouvait le guérir, et que d’une manière ou d’une autre, j’avais quelque chose à faire dans ce domaine. Et m’oubliant moi-même, j’ai commencé à aimer Dieu et mes semblables. J’ai pu trouver l’adresse de mon mari et je lui ai écrit au sujet de la Science Chrétienne, lui racontant ce qu’elle avait fait pour moi, ce qu’elle continuait à faire encore, et ce que, j’en étais certaine, elle pourrait faire pour lui. Je lui ai envoyé des exemplaires de nos périodiques, des conférences, et finalement un Science et Santé.
J’ai continué à lui écrire, lui parlant de la merveilleuse inspiration que j’en tirais jour après jour, que mes pensées étaient devenues imprégnées de l’amour de Dieu envers tous, et je lui parlai de tous les bienfaits qui en découlaient. Pendant des semaines et des mois j’ai ainsi continué à lui envoyer un flot régulier de périodiques et de lettres. Je ne reçus pas de réponse.
Et puis un jour, plusieurs mois après, mon mari me téléphone me demandant d’aller le voir dans une ville voisine: il avait quelque chose à me dire. Je répondis que je ne savais pas si je pouvais y aller, mais qu’en tout cas si j’allais, j’arriverais par le car de midi. Je voyais quantité de raisons pour ne pas y aller. Je fus prise de panique. Je décidai alors de rendre visite à une praticienne de la Science Chrétienne et après lui avoir raconté mon histoire, j’ajoutai: « Je ne peux pas y aller. Voyez-vous, j’ai aujourd’hui mes leçons de musique; l’accordeur de piano va venir concernant les pianos des élèves », etc. etc.
Mettant un terme à toutes mes excuses et tergiversations, elle dit: « Vous avez essayé de l’aider, et à présent il a besoin de vous. Téléphonez donc à vos élèves et dites-leur que vous serez absente aujourd’hui et qu’il n’y aura donc pas de leçons. » C’est ce que je fis.
Je prends l’autobus, mais à l’arrivée, mon mari n’est pas là. Je me rends à l’hôtel et lui laisse un mot lui disant que je serai à la Salle de Lecture de la Science Chrétienne. J’y ai passé, en lisant, une journée remplie d’inspiration, mais mon mari n’apparut pas.
Je suis donc retournée à l’hôtel pour reprendre le mot que j’avais laissé et rentrer chez moi en car. Il était là. Il se leva pour venir à ma rencontre et j’ai pu mesurer l’ampleur du changement qui était intervenu. « Je suis un homme nouveau » dit-il. Et il en était bien ainsi.
Il me raconta son histoire. Un jour où il faisait très mauvais, obligé de rester chez lui, il s’était dit: « Si seulement j’avais quelque chose à lire ! » Il s’était aussitôt rappelé que le premier tiroir de sa commode était bourré de périodiques de la Science Chrétienne et de lettres que je lui avais envoyés; il y avait même un livre qu’il n’avait jamais pris la peine d’ouvrir. Il avait alors étalé le tout sur la table et s’était mis à lire. Et il en avait conclu: « Voilà ce que j’ai cherché toute ma vie; c’est bien la vérité. Je peux croire à cela. »
Plus tard cet après-midi-là, il avait eu l’idée d’aller à la poste pour voir s’il y avait d’autres périodiques ou des lettres. Il fit un bref aller et retour. Il n’y avait pas de courrier ! Arrivé à sa chambre, il s’arrêta et réfléchit: « Voyons, je viens de passer devant tous ces bistros et ces bars et je ne me suis pas arrêté. L’idée de boire un coup ne m’a même pas effleuré. Est-ce que je veux vraiment me remettre à boire ? » s’interrogea-t-il. Et il sentit que c’était fini, jamais plus il ne le voudrait, ni le ferait. Tout désir de boire l’avait quitté. Il sut qu’il était guéri.
Depuis il est rentré au sein de sa famille où il a vécu longtemps après cette expérience et il n’a jamais bu d’alcool. Souvent il disait: « Ce n’était jamais moi, selon ma véritable nature, qui agissais ainsi ! » Ça lui paraissait tellement invraisemblable. Il est devenu un excellent homme, un étudiant sincère de la Science Chrétienne, un mari parfait, et un père bon et aimant.
Et c’est grâce à l’étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne qu’il en a été ainsi.
Je suis très reconnaissante pour cette guérison, et je suis reconnaissante que cette vérité soit à la disposition de tous et que tous puissent la lire, la comprendre et la mettre en pratique.
Butte (Montana), U.S.A.
