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Notre premier patient

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1975


Être Scientiste Chrétien, c’est être praticien — celui qui met en pratique sa compréhension de la Vérité. Cette mise en pratique est notre travail le plus important, quelles que puissent être nos obligations du jour.

Le premier patient du praticien, c’est lui-même. Faire un travail spécifique par la prière pour nous-mêmes nous prépare à mieux faire face aux problèmes et occasions qui se présentent durant la journée. Cette prière en Science Chrétienne peut apporter force, habileté et inspiration — tout ce dont nous avons besoin.

Voici quelques arguments familiers qui pourraient nous détourner de cette croissance et de cette protection spirituelles engendrées par la prière spécifique régulière faite pour nous-mêmes: il n’est pas nécessaire de prier régulièrement; on n’a pas de temps pour cela; la prière pour soi-même est égoïste. Ces arguments sont souvent subtils et trompeurs. Il faut les démasquer et les réfuter. Examinons-les.

• « La prière n’est pas nécessaire. » La prière pour soi-même est une partie nécessaire et vitale de notre activité métaphysique. C’est une forte protection contre les suggestions mentales agressives lancées par l’entendement mortel. L’erreur voudrait nous tromper par des moyens soit visibles soit cachés, et nous ne saurions de ce fait protéger notre conscience trop puissamment.

S’identifier journellement à Dieu comme Sa ressemblance spirituelle parfaite et déclarer spécifiquement les vérités de l’être pour soi-même peut nous protéger d’une application vague et abstraite de la Vérité. Une dénégation du mal en général n’est pas suffisante. Des vérités spécifiques sont nécessaires pour annuler des erreurs spécifiques.

Les prétentions erronées de la médecine matérielle devraient être niées. Elles perpétuent — par l’ignorance et la crainte — la croyance que la matière est réelle, capable de détruire la vie ou nécessaire pour la conserver. La guérison par la Science Chrétienne doit être chérie et protégée.

Nous devons nous protéger journellement contre la mauvaise pratique mentale, soit ignorante soit maligne. Il est sage de percevoir clairement que l’antéchrist ou l’opposé de la Science Chrétienne n’a aucun pouvoir qui lui soit propre pour nous tromper ou nous causer du tort, à nous-mêmes ou à notre Cause. Nous pouvons nous assurer qu’il ne se sert pas de nous ou ne nous trompe pas.

La confusion et l’incertitude peuvent surgir dans certains domaines de notre pensée, à moins que nous ne percevions l’irréalité et l’impuissance des forces et attractions contraires et qu’ainsi elles soient annulées. L’Entendement est Dieu, clair et pur jusqu’au plus profond de lui-même et cet Entendement est la seule source de notre conscience, renfermant toute couse et tout effet.

La crainte doit être contrôlée. La reconnaissance ferme et inébranlable que Dieu est le seul pouvoir nous libère des arguments subtils qu’il y a un autre pouvoir que le Sien. Nous ne pouvons pas nous effrayer si nous comprenons que la peur est un élément du mal et qu’elle n’a en réalité ni base ni fondement.

Nous devons annuler toutes les prétentions du mal par les vérités de Dieu jusqu’à ce qu’elles soient totalement dépouillées de leur identité.

Ce n’est pas en faire une réalité et les craindre que de faire un travail de protection contre les diverses phases du magnétisme animal. En fait, ceux qui ne font pas ce travail sont, selon toute vraisemblance, ceux qui ignorent leur responsabilité d’agir ainsi, ou ceux qui ont peur.

Christ Jésus ne prétendit jamais qu’il n’existait pas une prétention de mal. Il ne glosait pas sur les choses mais démontrait que le mal est irréel et impuissant. Il dissipait sa prétention et son évidence.

Mrs. Eddy souligne la nécessité d’annihiler les fausses croyances. Dans Science et Santé, sous la rubrique marginale « Devoir des professeurs »,Science et Santé, p. 451; elle dit: « Il se sent moralement obligé d’ouvrir les yeux de ses élèves afin qu’ils puissent discerner la nature et les procédés de l’erreur sous toutes ses formes, particulièrement toute phase subtile du mal, trompé et trompeur. » A un autre endroit dans le même livre, elle dit: « Exposez et dénoncez les prétentions du mal et de la maladie sous toutes leurs formes, mais ne leur accordez aucune réalité. » ibid., p. 447;

Exposez et dénoncez sont des termes dénotant une action vigoureuse. Nous avons du travail à faire, non par crainte mais par sagesse et amour. C’est dans notre propre conscience individuelle que ce travail commence.

Nous pouvons traiter les prétentions du mal avec la même confiance que Paul lorsqu’ « une vipère... sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main... Paul secoua l’animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal. » Actes 28:3, 5; Nous pouvons traiter les suggestions du magnétisme animal sans crainte et sans être touchés par le mal, et les voir ainsi détruites par elles-mêmes et réduites à néant.

Tous nous avons besoin du soutien réconfortant de notre identification journalière à Dieu, afin de nous identifier nous-mêmes spécifiquement à Sa totalité et à Sa bonté, et de nier le mal. C’est une partie nécessaire de notre activité spirituelle dans notre pratique actuelle de la Science Chrétienne.

• « On n’a pas le temps de prier. » C’est une des excuses les plus commodes de l’entendement mortel. Elle passe souvent pour une propre justification valable et retarde le moment d’affronter le traitement et le désarment du mal de façon régulière et systématique. Naturellement les erreurs du sens matériel tendent alors à se perpétuer. Le fait de travailler spirituellement pour nous-mêmes peut nous aider à améliorer l’emploi de notre temps dans chaque domaine de l’activité journalière.

Qui n’a pas à faire la distinction entre travail à faire et affairement ? Mrs. Eddy nous rappelle nettement que « tous ceux qui ont réussi doivent leur succès à un travail acharné, à un meilleur emploi des instants avant qu’ils ne se transforment en heures, et des recherche que d’autres peuvent employer à la recherche du plaisir. » Miscellaneous Writings, p. 230; Faire cela implique en vérité unicité de but et engagement total de la pensée, mais les récompenses sont innombrables. Reconnaître l’importance de la prière journalière pour soi-même nous aide à trouver le temps nécessaire à cette activité spirituelle.

• « Prier pour soi-même est égoïste. » Cet argument est vite annulé par la reconnaissance que notre amour pour les autres sera éphémère, à moins que nous ne complétions constamment nos propres réserves, que nous ne les maintenions en ordre et ne les protégions solidement. Notre capacité de donner est proportionnée à notre avoir.

Le traitement quotidien pour soi-même nous évite l’accumulation d’éléments inutiles et non désirés. Il est aussi vital que l’étude régulière chaque jour de la Leçon-Sermon ; du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. et comme notre attitude à aider les autres est proportionnée à notre propre fermenté et à notre lucidité, il est de notre devoir de prendre soin de nous.

La prière journalière pour soi-même est nécessaire. Il y a du temps pour prier. La prière n’est pas égoïste. Notre premier patient de la journée, c’est nous-même !

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