Un jour que j'étais tranquillement assise dans la salle de séjour, un fracas me fit sursauter. Sept kilos de poids étaient tombés au sol à l'intérieur de l'horloge comtoise. Pour 1'horloge comtoise, le temps avait été perdu par la chute des poids. Les poids de 1'horloge avaient maintenu son mouvement. Mais nous sommes nombreux à avoir des poids et des fardeaux mentaux qui nous ralentissent. L'incident de 1'horloge me fit penser à 1'importance de laisser choir ces fardeaux.
D'abord il y a la croyance que le temps, en lui-même, est une puissante entité — que la vie humaine est « la dupe du temps », comme 1'appela Shakespeare. Le Maître, Christ Jésus, prouva par son œuvre de guérison, sa résurrection et son ascension, que le pouvoir supposé de la matière de limiter la vie est faux. Suivant ses traces, la Science Chrétienne fait clairement comprendre que le temps et la matière sont enveloppés dans le même paquet de limitation, et que cette limitation est mentale et insubstantielle. Mrs. Eddy énonce avec hardiesse dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, sa proposition que ni le temps ni la vie mortelle ne font partie de la création de Dieu. Elle écrit: « L'éternité, non le temps, exprime la pensée de la Vie, et le temps ne fait pas partie de 1'éternité. » Science et Santé, p. 468;
On dit qu'Albert Einstein, moitié plaisantant, a expliqué comme suit sa théorie à un profane: « On croyait autrefois que si toutes les choses matérielles disparaissaient de l'univers, il resterait le temps et l'espace. Toutefois, selon la théorie de la relativité, le temps et l'espace disparaissent en même temps que les choses. » The National Observer, 2 août 1971, p. 17;
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