Si je n'ai pas donné la tendresse première
A cet humain, mon frère ;
S'il ne me semble pas valoir
Le temps d'une pensée ou d'un second regard ;
Si pour un honneur vain mais chèrement payé
J'ai trahi dans sa foi le cœur à respecter,
Et préféré l'or faux
Du mépris le plus sot:
Comment donc pourrais-je comprendre
L'Amour divin qui me commande
D'aimer autant que moi l'autrui, frère jumeau ?
Père bien-aimé, cette grâce me vienne
(Malgré mes faiblesses humaines)
Que mes pensées dures et vaines
Fondent en l'image qui soit Tienne,
Et que j'en prouve constamment
Le charme et l'amour tout-puissants,
En des paroles-guérison
Non des paroles qui ne sont
Que mots sans rime ni raison !
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