Lorsque je songe aux belles guérisons que mes enfants et moi-même avons eues par l'application des vérités de la Science Chrétienne, mon cœur déborde de gratitude envers Dieu. Ma mère était intéressée à la Science Chrétienne avant ma naissance, et grâce à l'éducation qu'elle m'a donnée j'ai toujours été consciente de l'amour de Dieu et de Sa présence.
Toutefois, dans mon enfance j'avais souvent des maux de gorge dus à une inflammation des amygdales. Alors que j'étais dans mon lit, j'ai maintes fois entendu dire chez moi que l'on devrait m'opérer des amygdales et des végétations, mais ma mère gardait toujours son calme et demandait pour moi des traitements à des praticiens de la Science Chrétienne.
Une fois adolescente, je me fis à nouveau traiter par une praticienne pour ce même problème qui semblait très douloureux et je fus soudain guérie de cette maladie; il y a plus de vingt-deux ans que cette guérison a eu lieu. Cela me convainquit que Dieu est à même de guérir l'humanité ici sur terre. Je ne saurais être assez reconnaissante du courage et de la force que Dieu donna à ma mère pour élever ses enfants en Science Chrétienne, en dépit d'une forte opposition dans notre famille. C'est sans doute notre plus grande bénédiction.
Un de nos enfants fut guéri d'une pneumonie. Un praticien traitait l'enfant. Un soir, je lui lus à haute voix pendant quelques heures de la Bible et de bon nombre d'ouvrages de Mary Baker Eddy. Mon anxiété et ma crainte se calmèrent, la respiration du garçon devint paisible et la fièvre diminua. Le passage de Science et Santé de Mrs. Eddy (p. 571): « Connais-toi toi-même, et Dieu te donnera la sagesse qu'il te faudra pour remporter une victoire sur le mal, et Il t'en fournira l'occasion » m'aida à chasser l'idée que j'étais responsable pour l'enfant. Ma seule responsabilité était de connaître la vérité sur Dieu qui est la Vie de chacun, et Dieu ferait le reste.
Je priai pour comprendre « les armes [spirituelles] de Dieu » dont Paul nous parle dans la Bible (Éph. 6:13). Je refusai alors de me laisser plus longtemps effrayer ou décourager par l'apparence mortelle de fragilité, de manque d'appétit, de faiblesse, et m'efforçai de garder ma pensée tout près de Dieu, me réjouissant du fait qu'en vérité l'enfant de Dieu est toujours en sécurité et en bonne santé, et de ce que l'amour de Dieu est à même de prendre soin de chacun de Ses enfants. Un autre passage qui me fortifia et me réconforta durant ce temps se trouve à la page 454 de Science et Santé: « Attendez patiemment que l'Amour divin se meuve sur la surface des eaux de l'entendement mortel, et qu'il forme le concept parfait. » En quelques semaines l'enfant fut complètement rétabli, robuste et heureux.
Peu de temps après mon élection à la présidence du Comité directeur d'une Société de la Science Chrétienne, mes jambes semblèrent manifester une maladie. J'avais du mal à marcher, mes jambes devenaient bien vilaines et c'était très douloureux. Traitée par un praticien, je pus faire face à toutes les besognes du ménage tout en continuant à travailler pour l'église, notamment jouant de l'harmonium et chantant régulièrement un solo aux services. Cependant, aucune amélioration ne semblait se manifester. Pendant bien des semaines je fus tentée d'obtenir un diagnostic chez un médecin, m'imaginant que je pourrais mieux lutter si je savais ce qui en était. Mais la déclaration de Mrs. Eddy (ibid., p. 370): « Le diagnostic physique de la maladie — puisque l'entendement mortel est forcément la cause de la maladie — tend à produire la maladie » m'en retint.
A l'époque je m'étais réjouie d'assister à mon association dans un autre pays et me sentis toute déprimée de ne pouvoir voyager. Peu de semaines avant la date fixée pour mon association, alors qu'un soir je pensais à cette situation, je compris qu'un diagnostic médical ne serait qu'une des prétentions du mensonge de l'entendement mortel et me suis alors demandée ce que l'écoute d'un mensonge pourrait m'apporter de bien. Je savais que la volonté de Dieu était que j'entende des vérités merveilleuses qui inspirent et rafraîchissent tous ceux qui les entendent. A ce moment, je pris une décision définitive et me dis: « Rien ne peut m'empêcher d'assister à mon association, même si je devais y aller en rampant tout le long du chemin ! » Le mesmérisme dut être brisé à ce moment-là, car je ne fus plus ni déprimée ni effrayée. Mes jambes redevinrent tout à fait normales. Je ne sus même pas quand cela se produisit et je pus accomplir le voyage en question.
C'est à la maison que nos trois enfants sont nés, et ce avec l'assistance fervente d'une praticienne de la Science Chrétienne. Trois jours après, dans chaque cas, je réussis chaque fois à me lever, à me vêtir et à vaquer à une grande partie des travaux du ménage.
Je dirai encore, parmi d'autres bénédictions reçues grâce à l'étude de la Science Chrétienne, que j'ai aussi été libérée en grande partie de certains défauts de caractère, tels qu'un sens d'importance personnelle et de possession, jalousie, insécurité, timidité; j'ai aussi grandi en compassion, patience, gratitude et paix.
Je suis profondément reconnaissante pour ces bénédictions et guérisons, et je remercie sincèrement tous les Scientistes Chrétiens partout dans le monde, qui aident à promouvoir la Cause de cette religion si pratique qui guérit.
Hagen (Westphalie), Allemagne
