Depuis des millénaires, peut-être même depuis le commencement de l’histoire de l’humanité, on a accepté l’hérédité comme une théorie sur l’existence humaine. Comme le dit le vieux proverbe: « Tel père, tel fils. » Bien que cette théorie inclue la transmission de bonnes qualités, trop souvent elle met l’accent sur la transmission du mal — des restrictions, de la maladie, et de la dépravation physique aussi bien que morale.
On a pourtant, de temps à autre, dénoncé cette théorie cruelle. Il y a dans l’Ancien Testament une prophétie attribuée à Jérémie, prévoyant l’époque où les enfants n’auront plus à souffrir en raison des péchés de leurs ascendants (voir Jér. 31:29, 30). Quant au prophète Ézéchiel, il demande instamment à son peuple d’abandonner tout à fait cette théorie: « La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: Pourquoi dites-vous ce proverbe dans le pays d’lsraël: Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées ? Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, vous n’aurez plus lieu de dire ce proverbe en Israël. » Ézéch. 18:1–3; Et le prophète entame alors un merveilleux sermon, contre la tradition de souffrance héréditaire.
Quelque trois siècles plus tard, Christ Jésus apporte réponse à toute la question d’hérédité: «Jésus priait un jour en un certain lieu, nous dit Luc. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit: Seigneur, enseignenous à prier. » Luc 11:1;
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