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Il n’y a pas de loi d’hérédité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1975


Depuis des millénaires, peut-être même depuis le commencement de l’histoire de l’humanité, on a accepté l’hérédité comme une théorie sur l’existence humaine. Comme le dit le vieux proverbe: « Tel père, tel fils. » Bien que cette théorie inclue la transmission de bonnes qualités, trop souvent elle met l’accent sur la transmission du mal — des restrictions, de la maladie, et de la dépravation physique aussi bien que morale.

On a pourtant, de temps à autre, dénoncé cette théorie cruelle. Il y a dans l’Ancien Testament une prophétie attribuée à Jérémie, prévoyant l’époque où les enfants n’auront plus à souffrir en raison des péchés de leurs ascendants (voir Jér. 31:29, 30). Quant au prophète Ézéchiel, il demande instamment à son peuple d’abandonner tout à fait cette théorie: « La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: Pourquoi dites-vous ce proverbe dans le pays d’lsraël: Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées ? Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, vous n’aurez plus lieu de dire ce proverbe en Israël. » Ézéch. 18:1–3; Et le prophète entame alors un merveilleux sermon, contre la tradition de souffrance héréditaire.

Quelque trois siècles plus tard, Christ Jésus apporte réponse à toute la question d’hérédité: «Jésus priait un jour en un certain lieu, nous dit Luc. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit: Seigneur, enseignenous à prier. » Luc 11:1;

Le monde où vivaient ses disciples, tout comme le nôtre, était un monde en effervescence; ils avaient toutefois vu Jésus résoudre tous les problèmes qui se présentaient: il avait calmé la tempête, nourri dans le désert une foule affamée de plus de cinq mille personnes, guéri les malades et les pécheurs, et même ramené un mort à la vie. Les disciples savaient bien que c’était par la prière que Jésus avait pu faire tout cela; aussi l’un humblement, de tout coeur, l’implora en disant: « Enseigne-nous à prier. »

Et il leur enseigna cette sublime prière qui est si belle et qui guérit. Nous l’appelons la Prière du Seigneur, elle annihile dès les premiers mots le spectre de l’hérédité physique. « Notre Père », dit Jésus, non pas simplement mon Père ou votre Père, mais bien « notre Père » — notre Père, Dieu; Amour divin infini, toujours présent, le bien qui inclut tout; seule cause, seul pouvoir, seul législateur.

Et l’homme, demanderons-nous, qu’en est-il ? Qu’en est-il de vous et moi ? Et dans son Épître aux Romains, l’apôtre Paul répond ainsi: « ... nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ. » Rom. 8:16, 17;

« Héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ »: quel magnifique héritage de bien ! Si nous apprenions que nous allions bénéficier d’un héritage matériel, est-ce que nous n’accepterions pas avec reconnaissance ? C’est donc avec gratitude aussi que nous devrions accepter notre héritage spirituel qui, une fois nôtre, éliminera la croyance à un héritage de pauvreté. de souffrance, de péché.

La paternité de Dieu et l’héritage de bien qui revient à l’homme constituent un élément essentiel de la guérison en Science Chrétienne. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy déclare courageusement: « L’hérédité est un sujet fécond sur lequel la croyance mortelle peut plaquer ses théories; mais si nous apprenons que rien n’est réel que le bien, nous ne ferons pas de néfastes héritages, et les maux de la chair disparaîtront. » Science et Santé, p. 228;

Une de mes amies très chères a été guérie du cancer grâce à la Science Chrétienne il y a quelque vingt-sept ans. Son père était mort de cette même maladie, alors qu’elle n’avait pas vingt ans. Longtemps malade, il avait subi maintes et maintes opérations; et quand il eut passé, un sens pesant de crainte, comme un lourd fardeau, étreigait toute la famille. Encore enfant, rapporte-t-elle, elle se préoccupait beaucoup de leurs rapports avec divers hôpitaux et des dettes qui s’en accumulaient.

Puis, quelques années après, sa mère et sa soeur aînée moururent également du cancer, qui ne l’épargna pas non plus, et elle eut à subir onze opérations successives. Une amie lui apporta un jour à l’hôpital deux numéros du Christian Science Sentinel ; en les apercevant, le médecin lui dit gentiment: «Voilà quelque chose qui pourrait vous aider. Ici, nous ne pouvons rien faire pour vous. » On la ramena donc chez elle.

Une praticienne de la Science Chrétienne vint lui rendre visite quelques jours après. Avec déférence et tendresse elle lui parla de la Prière du Seigneur et en particulier de la première phrase: « C’est “Notre Père”, rappela-t-elle, non pas simplement le Père de Jésus mais notre Père — le mien, le vôtre. Comme l’enseigne la Science Chrétienne: notre Père-Mère Dieu. » Pendant deux heures elles répétèrent la Prière du Seigneur et s’entretinrent du merveilleux héritage incombant aux enfants de Dieu. Aux yeux de la malade, de tout nouveaux horizons s’ouvraient.

Elles ont donc continué, dans l’expectative du bien, à prier ensemble jour après jour et mon amie a trouvé la guérison. Il y vingtsept ans de cela, et aujourd’hui, elle est elle-même praticienne de la Science Chrétienne; elle est belle, vigoureuse, libre, en bonne santé, aimant à s’occuper des affaires de son Père, rendant heureux tous ceux avec qui elle est en rapport.

Le message de guérison qu’apporte la Prière du Seigneur s’adresse à chacun de nous. Notre Père est Dieu, l’Amour divin toujours présent et tout-puissant. Et nous sommes Ses enfants, faits à Son image même, Ses enfants, Ses héritiers bien-aimés. Comme le dit la Bible, notre héritage est « très bon », Gen. 1:31; on peut le démontrer ici-même et maintenant. Nous pouvons prouver que nous avons la maîtrise sur l’hérédité et l’environnement, sur les restrictions et la pénurie, sur le découragement, la maladie et le péché.

En ce qui nous concerne, certains éléments de pensée et d’action sont d’importance. D’abord le fait d’accepter Dieu comme notre Père-Mère, seule cause et seul créateur, seul pouvoir et seul législateur. Ensuite, en corrélation, celui de rejeter le mal en tant que cause, pouvoir ou législateur. Il nous faut aussi l’amour et la joie que nous ressentons à suivre la Parole de Dieu, à y obéir, pleins de gratitude pour Ses directives et Sa sollicitude toujours présentes. Vivre honnêtement selon ces directives spirituelles aura de vastes conséquences, non seulement en fait de guéri- sons de problèmes individuels mais aussi de guérison des maux stridents collectifs qui marquent notre époque. La souffrance et les épidémies, la corruption et la guerre, individuelles et collectives, doivent cesser de prétendre exister cependant que les hommes arrivent à comprendre la gloire de l'amour que manifeste leur Père-Mère.

Des millions d'êtres ont cru pendant des millénaires que la terre était plate. Jamais ce ne fut vrai. Des millions d'êtres ont cru pendant des millénaires à la réalité de l'hérédité, et que si « les pères ont mangé des raisins verts... les dents des enfants en ont été agacées ». Ce ne fut jamais vrai non plus. «L'hérédité n'est pas une loi »,Science et Santé, p. 178. déclare Mrs. Eddy. Aujourd'hui et à jamais l'homme est le fils et l'héritier de Dieu.

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