La Science ChrétienneChristian science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. m’a sortie d’une longue série d’années sombres pour me conduire dans la lumière de l’Amour toujours présent.
Plongée dans une vie de famille inharmonieuse, élevée dans un milieu médical et ayant subi plusieurs opérations chirurgicales qui faillirent me coûter la vie, je me sentais épuisée, tant au moral qu’au physique, épuisement qui dura trois ans, accompagné de maux de tête continuels.
A l’epoque, mon mari essayait d’acheter un terrain commercial dans une autre région. Il semblait difficile d’y parvenir et il fallut nous rendre plusieurs fois chez l’agent immobilier. Lors de notre dernière entrevue, le marché ne fut pas conclu, mais je reçus une « perle de grand prix ». L’agent et sa femme, des Scientistes Chrétiens, avaient remarqué mon état physique; ils ne purent s’empêcher d’offrir leur aide, et me donnèrent un livre à lire. Je leur expliquai que je ne pouvais plus ni lire ni comprendre ce que je lisais; ils répondirent toutefois simplement: « Vous pourrez lire ce livre. »
Au moment où nous démarrions, je remarquai que mon mal de tête avait cessé. Il ne se représenta plus jamais. Cette nuit-là, je commençai à lire le livre, et constatai que je pouvais lire et comprendre ce que je lisais. Je n’avais aucune envie de m’arrêter de lire, mais m’y étant finalement résolue, et m’étant couchée, je m’endormis immédiatement, chose que je n’avais pu faire depuis des années.
Le lendemain, j’étais impatiente de reprendre ma lecture. Je lus pendant des jours, jusqu’à ce que j’aie lu chaque mot de ce livre. Par la suite, j’appris que je pouvais acheter ce livre, ce que je fis.
Ce livre merveilleux était Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Cette femme extraordinaire avait découvert dans l’interprétation spirituelle des Ecritures la « source d’eau vive » qui pouvait libérer l’humanité de l’esclavage du péché, de la maladie et de la mort. Il ne s’agissait pas de manquer la lecture d’une seule page jusqu’à ce que j’obtienne une certaine compréhension pratique de Dieu et que je sois rachetée de l’esclavage. Mon travail ne faisait que commencer.
Un jour, environ six mois plus tard, je tombai gravement malade, subissant plusieurs fois par jour de violentes crises, pendant environ trois semaines. Mon mari prit peur et ne pouvant plus le supporter, il m’emmena de toute urgence chez le médecin de famille. Le verdict: je devais subir une nouvelle opération. Je ne pouvais le croire et demandai le diagnostic d’un autre médecin. Celui-ci ne fit que confirmer le diagnostic du premier médecin: j’avais des calculs biliaires et la vésicule était gangrénée. En dépit de la gravité de la situation, je pris fermement position et refusai d’aller à l’hôpital. Mon mari ne pouvant s’occuper de moi, il m’emmena chez ma sœur, et là j’appris qu’elle aussi étudiait la Science Chrétienne.
Après le départ de mon mari, j’appelai une praticienne de la Science Chrétienne, qui vint immédiatement. Elle me parla de la perfection de l’homme en tant qu’enfant de Dieu et m’expliqua que l’homme ne pouvait rien refléter d’inharmonieux, tel que la maladie, car Dieu ne l’avait pas créée et par conséquent elle était irréelle. Elle cita cette déclaration de Mrs. Eddy: « Niez l’existence de la matière, et vous pouvez détruire la croyance aux conditions matérielles. Lorsque la crainte disparaît, le fondement de la maladie a disparu » (Science et Santé, p. 368). Et elle me parla aussi du grand amour de Dieu pour Ses enfants.
Les douleurs si violentes cessèrent du jour au lendemain, et en trois jours, j’avais repris mes occupations normales. La guérison fut permanente. Elle s'est produite il y a plus de quinze ans.
Il y avait beaucoup de croyances inharmonieuses à surmonter et de défauts de caractère à corriger. La praticienne était toujours disponible et ne manquait jamais d’élever mes pensées jusqu’au pouvoir guérisseur du Christ. Elle m’encourageait dans mon étude et dans mes progrès.
Je serai toujours reconnaissante à ce couple qui me mit le livre d’étude, Science et Santé, entre les mains.
Je suis reconnaissante d’être membre de L’Église Mère, d’avoir suivi le cours d’instruction, et des progrès que j’ai faits en servant comme Première Lectrice dans une église filiale. Ma gratitude pour la Science Chrétienne et pour Mrs. Eddy n’est dépassée que par ma gratitude envers Dieu pour Christ Jésus notre Guide, qui a dit (Matth. 13:45, 46): « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. » La Science Chrétienne m’a apporté cette Vérité infinie, qui est effectivement opérante.
Wolcott (New York), U.S.A.
