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L’homme et la santé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1974


L’humanité ressent instinctivement que la santé est une qualité inhérente à la vie, l’état normal et légitime de l’être de l’homme, et c’est pour cette raison qu’elle fait des efforts incessants pour obtenir et retenir la santé, la protéger et la rendre plus certaine. Au sens humain la santé paraît être une condition de la matière qui dépend du fonctionnement normal du corps physique. Mais la Science Chrétienne découvre la fausseté d’un sens matériel quant à la santé et à l’homme et révèle que la santé est réellement de nature spirituelle, une qualité de l’Entendement divin que ce dernier dispense à l’homme à jamais en tant qu’idée de Dieu.

Aussi longtemps que l’humanité recherchera la santé au moyen de théories physiques et de méthodes matérialistes, l’acquisition de la santé s’avérera tout au plus précaire. C’est à l’erreur fondamentale que l’homme est matériel et non spirituel, qu’il a sa source dans la matière et non dans l’Esprit et qu’il dépend de la matière et non de l’Entendement pour son harmonie et son bien-être, que l’on peut attribuer toute maladie ou perte de santé. La Science Chrétienne s'attaque à la racine des fausses conceptions matérielles et révèle l’homme comme entièrement spirituel, créé à la ressemblance de Dieu, ainsi que le déclarent les Écritures.

La Science, se réclamant de la Bible, montre que tout ce que Dieu crée, l’univers et l’homme, est très bon, c’est-à-dire, parfait et spirituel, harmonieux et sain, puisque Dieu, l’Entendement parfait, ne peut rien créer qui ne soit conforme à Sa propre nature parfaite. Puisque l’homme, le rejeton de l’Entendement, dont il constitue l’expression, ou reflet, est parfait, la maladie, la débilité, la détérioration ou toute autre erreur n’est jamais une condition de son être. L’univers infini de Dieu ou Sa propre manifestation inclut toutes ces idées, qualités et forces spirituelles qui constituent l’univers, et par conséquent l’homme les inclut par réflexion. La seule vraie création, le corps ou l’expression, est la manifestation infinie de l’Entendement et consiste uniquement en concepts spirituels. Elle n’inclut donc pas quoi que ce soit de matériel, de physique ou de fini. Elle inclut, cependant, l’idée juste de la vue, de l’ouïe, de la circulation, de l’action, de la loi, du gouvernement et du contrôle de toutes choses.

L’expression infinie de l’Entendement, ou le corps, comprend le concept véritable ou spirituel de la santé, la structure, la fonction et l’action. Ces concepts spirituels ne sont pas extérieurs à l’homme; ils font partie de l’homme. Ainsi comprise, la santé n’est pas quelque chose qui vient à l’homme; la santé est là où l’homme se trouve. La santé est un état de conscience spirituel que l’Entendement individualise à jamais en l’homme. Dans tous ses écrits, Mrs. Eddy nous parle beaucoup de la santé. Elle écarte complètement les théories matérialistes à ce propos et élève la santé jusqu’au royaume de la Vérité pure. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle écrit: « La santé n’est pas un état de la matière, mais de l’Entendement; et les sens matériels ne peuvent rendre un témoignage bien fondé au sujet de la santé. La Science de la guérison-Entendement montre que l’Entendement seul peut rendre un témoignage véridique ou mettre en lumière le véritable état de l’homme. Donc le Principe divin de la Science, renversant le témoignage des sens physiques, révèle l’homme comme existant harmonieusement dans la Vérité, qui est l’unique base de la santé; et ainsi la Science nie toute maladie, guérit les malades, renverse la fausse évidence et réfute la logique matérialiste. » Science et Santé, p. 120;

Christ Jésus avait dû comprendre clairement la véritable nature de la santé, puisqu’il put la rétablir même dans des cas qui, par définition humaine, étaient considérés incurables. Lorsqu’un « homme couvert de lèpre » Luc 5:12, 13; supplia Jésus de l’aider, la maladie dont il souffrait devait lui sembler faire réellement partie de son corps. Mais Jésus « étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. » Et nous lisons qu’ « aussitôt la lèpre le quitta. » La maladie disparut complètement devant la réalisation de la vérité spirituelle de l’être, à savoir, que l’homme est l’enfant bien-aimé de Dieu, pur et sans imperfection.

La Science Chrétienne montre que le Christ, la véritable idée de Dieu que Jésus démontra en guérissant les malades, est toujours présent pour éveiller la conscience humaine et lui faire contempler le fait spirituel de la santé comme une qualité de Dieu, inséparable de l’homme.

La maladie ne peut donc être un état de la matière ou du corps mortel. Elle est plutôt un état de la pensée mortelle provoqué par l’ignorance, la crainte ou le péché. Mais elle n’est pas un état de la véritable conscience de l’homme, cette conscience qui reflète l’unique Entendement infini, appelé Dieu. En faisant disparaître la maladie de l’entendement mortel par la réalisation de l’irréalité totale de tout entendement ou de toute conscience à part Dieu et en mettant cette vérité en pratique dans la mesure de nos moyens, nous éliminons la maladie de notre existence et prouvons toujours de plus en plus qu’en réalité nous n’avons jamais cessé d’être l’enfant parfait de Dieu, vivant dans le ciel de Sa présence.

La Science Chrétienne révèle que l’homme véritable, pas plus que Dieu, ne passe par l’expérience de la maladie. La maladie n’est même pas un état du soi-disant corps mortel, mais une croyance ou une expérience de la conscience matérielle; et elle disparaît de cette conscience supposée grâce à notre compréhension spirituelle de l’omniprésence et de l’omnipotence de l’Amour divin, et la perfection ininterrompue de l’homme en tant qu’image et idée de l’Amour. Nous devrions considérer les symptômes de la maladie comme des prétentions impersonnelles de l’entendement charnel, ou mortel, comme des suggestions agressives qui tenteraient de troubler et d’hypnotiser la conscience humaine au moyen de théories médicales, de lois d’hérédité et de la croyance générale que l’homme est un mortel et que sa vie est dans la matière.

Si quelqu’un pénétrait dans notre maison et saccageait la salle de séjour, nous agirions immédiatement pour remédier à la situation. Si nous ne pouvions pas faire sortir l’intrus par nos propres moyens, nous ferions appel à la loi pour nous aider à retrouver l’inviolabilité de notre demeure. Nous pourrions faire appel à la police et invoquer les lois du pays afin d’assurer la protection de ce qui nous appartient. Mrs. Eddy nous exhorte en ces termes: « Gardez la porte de la pensée »,Science et Santé, p. 392; et encore « Nous devrions nous familiariser davantage avec le bien qu’avec le mal, et nous défendre contre les fausses croyances avec la même vigilance que celle qui nous fait barrer la porte aux voleurs et aux assassins qui s’approchent. » ibid., p. 234;

Nous devons protéger notre pensée contre les suggestions agressives de l’entendement charnel avec la même vigilance assidue. Au lieu de considérer de façon désespérée un état physique discordant qui a peut-être été diagnostiqué comme dangereux ou incurable, nous devrions nous révolter contre cet état de choses. Nous devrions persister jusqu’à ce que l’erreur nuisible ait été chassée de notre pensée et remplacée par la vérité spirituelle. La guérison a lieu quand la pensée se trouve en accord avec la vérité que l’homme est l’expression de Dieu et que sa vie demeure en l’Esprit.

Christ Jésus se servit une fois d’une parabole pour indiquer qu’il n’est pas suffisant de purifier la pensée d’erreurs importunes. Elles doivent être chassées et remplacées par des idées spirituelles. « Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. » Matth. 12:43–45. Si nous ne veillons pas à établir le véritable concept de la santé et à remplir notre pensée d’Amour et de Vérité, le diable revient; et la situation qui en résulte peut s’avérer encore beaucoup plus difficile à résoudre.

Une croyance améliorée est souvent le premier pas hors de l’erreur. Mais notre démonstration ne doit pas en rester là. A mesure que la vérité de la perfection impeccable de l’homme inonde notre conscience d’une conviction née du Christ, nous obtenons une guérison complète. Pas à pas nous serons à même de prouver le fait spirituel que l’homme et la santé sont inséparables.

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