Il y a quatre ans je faisais ma première année d’école secondaire. Le latin était obligatoire. Pendant le premier trimestre je n’étais pas du tout bon dans cette branche; pour ainsi dire aucune de mes traductions n’était correcte et j’étais parmi les derniers de la classe. A la fin du trimestre mes examens étaient mauvais. Suite à cela je me suis soudain rendu compte que je ne m’étais pas jusque-là reconnu comme étant un véritable reflet de Dieu et que j’avais manqué à mon devoir de me reposer sur l’intelligence divine. Je corrigeai cette pensée et tout au long des deuxième et troisième trimestres je m’accrochai à la vérité que Dieu donne l’intelligence à l’homme. Alors mon travail s’améliora énormément, et aux examens de fin d’année je sortis deuxième de toute la classe avec 86 pour cent des points obtenables.
Chaque fois que je pensais ne rien pouvoir faire, cette conviction que je reflétais l’intelligence divine me revenait, et à présent mes professeurs pensent que je suis bon dans toutes les disciplines. Je suis véritablement très reconnaissant pour cette leçon et pour la religion de la Science Chrétienne, surtout du fait que ses enseignements m’ont apporté de nombreuses autres magnifiques guérisons.
Par exemple, quand j’avais environ deux ans, je fus pris d’une très sérieuse fièvre et nous avons été obligés d’attendre une ou deux heures avant l’arrivée à la maison d’un praticien de la Science Chrétienne. Jusque-là, ma mère, qui me tenait dans ses bras, chantait des cantiques, ainsi que ma sœur. Même avant son arrivée, elles savaient toutes deux que la guérison était complète. Et il en fut bien ainsi.
Un jour, il y a plusieurs années, je me réveillai souffrant de la gorge et toussant; je pouvais à peine parler. Ma mère ne me permit pas d’aller à l’école.
Toutefois, comme on m’avait enseigné à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne de prier scientifiquement, je me suis mis aussitôt à répéter mentalement toutes les déclarations de vérité que je pouvais me rappeler. Et particulièrement la première ligne d'un des poèmes de Mrs. Eddy me vint de façon répétée (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 207): « Douce présence, force, joie et paix ». Non pas un sens d’inquiétude, de faiblesse, de tristesse, mais « [la] force, [la] joie et [la] paix » — tels étaient les faits éternels. Pas une présence sévère, mais la « douce présence » .
En début d'après-midi tous les symptômes déplaisants s’étaient évanouis et je retournai à l’école.
Brighton (Sussex), Angleterre
Les examens m’avaient toujours fait douter de moi-même, et, il y a trois ans environ, avant les examens, je savais exactement ce qui m’arriverait si je ne me mettais pas à prier avec ferveur.
Pendant mes vacances de Noël, j’ai lu quelques articles du Christian Science Sentinel concernant des expériences que d’autres élèves de mon âge avaient faites en période d’examens. Us soulignaient tous le contrôle qu’exerce Dieu sur chaque événement et le fait que les examens constituaient une occasion de se réjouir puisque Dieu est notre intelligence et qu’il est présent dans la salle des examens, nous procurant la réponse à chaque problème. J’ai aussi lu qu’il n’y a pas d’échecs dans l’Entendement divin, ce qui m’a rendue beaucoup plus confiante.
Quand la semaine des examens arriva, j’étais débarrassée de ma crainte et de la nervosité, et bien qu’ayant dû revoir les cours en profondeur et travailler dur, jamais je ne devins ni craintive ni nerveuse au point de dresser des barrières, des blocs mentaux. Les résultats furent bons et je réussis tous mes examens.
Il y a quelques années mes parents achetèrent un petit canot. C’était notre premier bateau et je me sentais toujours un peu nerveuse à bord.
Un certain jour d’été nous avions décidé de faire un tour en remontant la rivière et de passer presque toute la journée dehors; ce fut délicieux, mais sur le retour, le vieux moteur usé du bateau se mit à faire des ratés continuellement. Comme d’habitude je pris peur et me cramponnai au bateau. D’un coup d’œil anxieux vers l’avant j’ai vu un petit pont sous lequel passait l’eau en gros tourbillons; il y avait là un courant très fort. J’ai eu peur que le moteur ne s’arrête au moment où nous allions passer sous le pont et que du coup, cela ne nous projette contre le mur. Et puis j’ai réalisé que le moment était venu de me tourner vers Dieu afin qu’il nous protège.
Mon moniteur de l’École du Dimanche de la Science Chrétienne venait justement de m’apprendre que lorsque nous prions en Science, nous ne supplions pas Dieu de nous accorder ce dont nous pouvons avoir besoin, mais plutôt nous remercions Dieu pour tout le bien qui nous est déjà donné à l’heure même. Alors je remerciai Dieu de tout l’amour dont Il entourait ma famille, moi y compris, et pour Sa loi, la seule actuellement à l’œuvre parce qu’il est omnipotent. Je cessai de me mettre en souci pour savoir combien de kilomètres un moteur peut parcourir avant de tomber en panne. Après avoir accepté cette merveilleuse et toute souveraine Vérité, la crainte me quitta très vite. Alors ma mère tourna ses regards vers moi, pour voir si j’avais besoin d’elle; elle fut frappée de mon expression sereine. (Elle m’en parla par la suite.) Et tout à coup le moteur a repris du poil de la bête; calmement, rapidement, nous sommes passés sous le pont et rentrés à bon port. Mon père dit plus tard qu’il avait été émerveillé de ce que nous ayons pu rentrer sans tomber en panne.
Quelques semaines plus tard nous avons vendu ce bateau, et les acheteurs n’ont pas voulu du moteur qui était complètement usé.
Il s’agit là d’une expérience parmi d’autres au cours desquelles il a été prouvé que, grâce à la prière en Science Chrétienne, le pouvoir de la Vérité me gouvernait moi-même comme aussi toutes les circonstances.
Je suis particulièrement reconnaissante d’apprendre à mieux m’y prendre pour contrôler la peur. Ceci m’apporte la véritable confiance et je ne crains plus la crainte.