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La nature impersonnelle et universelle de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1974


Dieu est le bien infini et omniprésent; c’est pourquoi le bien est universel. Le bien a son origine en Dieu et exprime Sa nature. Le bien n’est jamais isolé. Il embrasse et bénit tout, parce qu’il est le reflet de l’Entendement unique et indivisible qui remplit tout l’espace. Aimer le bien et le vivre, c’est se relier à Dieu, et aussi aux idées qui peuplent Son univers.

Christ Jésus démontra la bonté de Dieu tant par son humilité que par sa puissance. Il y a lieu de remarquer que tout au long de son ministère de guérison et d’enseignement parmi les hommes, il s’efforça d’une manière constante de détourner les pensées de ses disciples de sa personnalité humaine pour les orienter vers le Principe divin de tout ce qui est bon. Le sens spirituel lui permit de reconnaître et d’exprimer le véritable ego de l’homme ou le Christ, c’est-à-dire le Fils bien-aimé de Dieu, et c’est ce qui lui permit de guérir les malades, de réformer les pécheurs et de ressusciter les morts.

Beaucoup parmi ceux qui, cherchant la guérison, approchaient le Maître, furent bénis par sa pensée-Christ de la présence de Dieu et de la perfection de l’homme en Lui. Ses démonstrations sans égales de la puissance salvatrice et rédemptrice de Dieu avaient pour effet d’élever la pensée des hommes et de les amener à louer et à glorifier Dieu. Ils reconnaissaient alors que Jésus effectuait ses guérisons avec l’autorité divine. Jésus guérit un jour une femme qu’une infirmité affligeait depuis dix-huit ans. Elle était courbée et ne pouvait pas se relever. On nous rapporte qu’ « il lui imposa les mains. A l’instant elle se redressa, et glorifia Dieu. » Luc 13:13; Cette femme avait dû comprendre que sa guérison était l’œuvre de Dieu et que Jésus était doté par Dieu de Son pouvoir de guérir.

Une autre fois, un homme s’approcha de Jésus et lui demanda: « Bon maître... que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Jésus lui répondit: « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. » Marc 10:17, 18; Le Maître voulait certainement faire comprendre à son interlocuteur que toute bonté a sa source en Dieu et non en l’homme. Jésus affirmait toujours son unité avec son Père céleste, l’Entendement divin, et, pour toutes ces guérisons il attribuait à Dieu tout le pouvoir et toute la gloire. Alors même que ses œuvres apportaient la preuve péremptoire de son message et de sa mission, jamais Jésus ne chercha à glorifier sa propre personne; au contraire il désigna toujours Dieu, l’Entendement divin, comme étant la seule cause et le seul créateur.

Ces vérités fondamentales furent clairement comprises par Mary Baker Eddy, qui les présente de façon claire et pratique dans ses écrits pleins d’inspiration. L’enseignement de Mrs. Eddy met en lumière l’universalité et la nature indivisible de la bonté divine. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle donne du « bien » cette définition riche d’enseignement : « Dieu; Esprit; omnipotence; omniscience; omniprésence; omniaction. » Science et Santé, p. 587; La Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. montre qu’il ne faut donc pas se croire coupé du bien, parce que le bien est universel et qu’il est toujours à la disposition de tous, étant la vérité de l’être. Ainsi que le dit Mrs. Eddy: « En tant qu’élément actif d’un ensemble prodigieux, la bonté identifie l’homme avec le bien universel. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 165;

La santé est universelle au même titre que la bonté. Elle est l’expression d’un état de conscience divin, ou spirituel. Les fils et les filles de Dieu la manifestent comme toute autre qualité spirituelle. Il ne se trouve personne qui ne soit en droit de revendiquer une santé parfaite. Chacun la reflète à perpétuité et par conséquent chacun y a part. Dieu, l’Entendement divin, la dispense à tous Ses enfants de façon impartiale et sans restrictions.

Selon la Science Chrétienne, toute maladie et toute inharmonie est une croyance mortelle, matérielle, et ne doit pas être redoutée. La compréhension de cet état de choses est basée sur le fait spirituel que Dieu est l’unique Entendement infini, que tout ce qu’Il fit est bien, comme la Bible le déclare, et qu’Il est le seul créateur. En conséquence, en tant qu’image et ressemblance de Dieu, l’homme s’identifie à jamais au bien universel.

Nous pouvons appliquer utilement cette vérité pour la guérison de troubles physiques paraissant résulter de la croyance mortelle générale au danger de contracter certaines maladies saisonnières ou contagieuses. Cellesci représentent pour la conscience humaine une croyance universelle agissant comme un mesmérisme général, croyance qu’annihilent la compréhension et l’application de la loi divine telle qu’elle est révélée par la Science Chrétienne. Selon cette loi, l’homme n’est pas une entité finie et matérielle, née dans la matière et la quittant à sa mort, mais il est une expression individuelle de la conscience infinie et réside à jamais dans l’éternité de l’Entendement.

Il se peut que Christ Jésus ait traité une telle croyance lorsqu’il fut sollicité de venir en aide à la belle-mère de Pierre, laquelle souffrait de fièvre. Dans le récit de Luc, il semble ressortir que le Maître sépara la condition erronée de l’identité de sa patiente (voir Luc 4:38, 39). Il dépersonnalisa la maladie et réprimanda la fièvre, mais non la femme, qui fut immédiatement guérie. C’est la méthode utilisée par la Science Chrétienne dans son ministère de guérison. Dieu, le bien infini, est révélé comme étant l’unique cause, l’Entendement créateur, régissant tout ce qui est réel. L’homme, l’image et ressemblance, ou reflet, de Dieu apparaît non pas comme une personne physique, mais comme un être mental spirituel, une conscience individuelle de Dieu qui inclut uniquement les idées vraies, pures, aimantes et parfaites émanant de l’Entendement. Il s’ensuit logiquement que le péché et la maladie, le mal et la crainte, l’infirmité et la mort sont des erreurs de l’entendement charnel ou mortel, que la Vérité détruit.

Vers la fin de sa carrière terrestre en tant que le Sauveur personnifié, Christ Jésus parla prophétiquement à ses disciples de son ascension spirituelle, soulignant une fois de plus la nature universelle et impersonnelle du bien. Il désirait leur faire comprendre qu’il devait les quitter en tant que personne, en sorte qu’ils puissent être réceptifs à la seconde apparition du Christ, le Consolateur, la dispensation ou expression impersonnelle, immuable et immortelle de Dieu, le bien. Lorsque Marie-Madeleine reconnut le Sauveur ressuscité près du tombeau, de toute évidence il ressentit l’atteinte de son sens personnel, car il lui dit: « Ne me touche pas », Jean 20:17; que l’on a aussi traduit par: « Ne me retiens pas ».Good News for Modern Man: The New Testament in Today's English Version (New York: American Bible Society, 1966); Le Maître avait cessé de s’attacher à un sens personnel de soi-même parce qu’il savait qu’il était le reflet de Dieu, et il désirait que ses disciples fidèles partagent cette vision libératrice et glorieuse de la vraie identité de l’homme.

La Science Chrétienne enseigne aux humains à s’identifier au bien universel et à acquérir ainsi une perception scientifique de l’unité de l’homme avec Dieu, en tant que Son expression. Paul dit: « Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon. » I Thess. 5:21. Lorsque nous abandonnerons un concept limité et matériel de l’homme pour nous attacher à ce que nous savons de la nature universelle de Dieu, le bien, nous attesterons par notre propre vie l’harmonie et la bonté, et l’amour plein de tendresse qu’a Dieu pour l’homme.

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