Ces paroles de Mrs. Eddy que nous trouvons dans son livre Miscellaneous Writings constituent la base de ma profonde reconnaissance envers la Science Chrétienne (p. 354): « Un peu plus de grâce, un mobile rendu pur, quelques vérités dites avec tendresse, un cœur adouci, un caractère subjugué, une vie consacrée, rétabliraient l’action normale du mécanisme mental et rendraient manifeste le mouvement du corps et de l’âme en harmonie avec Dieu. »
Dans mon jeune âge, on m’avait fidèlement instruite selon une religion orthodoxe, mais j’étais complètement démoralisée par suite d’une mauvaise santé et bien que ma religion m’apportât un réconfort aveugle, je ne pouvais y trouver ni la guérison ni la réponse à mon problème et au profond découragement qui l’accompagnait. Le verdict médical était qu’on ne pouvait plus rien faire pour moi. C’est à ce moment-là que la Science Chrétienne me fut présentée par une amie qui me laissa un exemplaire du Christian Science Sentinel à lire. Ayant été élevée au sein d’une famille chrétienne, je ne croyais pas que cette nouvelle religion que mon amie me présentait, pouvait m’apporter davantage concernant Dieu que ce que j’avais déjà. Ce n’est que par reconnaissance affectueuse pour la prévenance et la sollicitude de mon amie que je le lus. Au cours des années j’ai compris avec une humble reconnaissance que cette gratitude sincère et affectueuse fut la clef qui ouvrit ma pensée à la Science du christianisme, la vraie compréhension des enseignements de Christ Jésus.
J’eus un entretien avec un praticien dévoué, je me procurai Science et Santé de Mrs. Eddy et commençai à lire et à méditer. Pour la première fois je perçus que Dieu est omnipotent, le bien toujours présent, et que l’homme est créé à Sa ressemblance. Je pus me rendre compte que cette vérité, comprise et mise en pratique, corrige toute situation ou condition inharmonieuse et la détruit en corrigeant d’abord la pensée. Je continuai à étudier et en quelques mois ma santé fut complètement rétablie.
Depuis de nombreuses années la Science Chrétienne a constitué le seul moyen de résoudre toutes sortes de problèmes, y compris ceux ayant trait à la santé, en m’appuyant radicalement sur Dieu. La pénurie et l’insuffisance de ressources firent place à l’abondance, un concept plus spirituel de foyer eut pour résultat des demeures toujours meilleures; je fus immédiatement guérie du chagrin lors du décès de mon mari et le sens de solitude et de perte fut surmonté.
Une guérison qui, au cours des années, m’a toujours apporté de l’inspiration, fut celle d’une excroissance. Je m’occupais d’un parent qui avait besoin de soins jour et nuit. Ayant une certaine difficulté à remuer mon bras droit un matin, je pris peur. Une douleur se manifesta et s’aggrava et au bout de quelques jours une grosseur apparut sur ma poitrine. La crainte de ne pouvoir m’occuper de ceux qui comptaient sur moi pesait lourdement. Je demandai à un praticien de la Science Chrétienne de me traiter; celui-ci ne put accepter mon cas par suite d’engagements antérieurs. Ce fut également le cas avec une deuxième praticienne et je compris alors qu’il s’agissait d’une situation à laquelle je devais faire face moi-même.
Au cours de la conversation avec la praticienne, ces paroles: « chaque fibre de votre être est spirituelle » furent prononcées comme une vérité et restèrent gravées dans ma mémoire. Au cours de mes occupations, je répétai sans cesse ces paroles jusqu’à ce que je sentisse au fond de moi-même que la vérité de mon être réel était spirituelle. Je ne permis pas à cet état physique de pénétrer dans ma pensée, et je ne regardai ni ne touchai cette manifestation extérieure. Je consacrai toute ma pensée et toute mon attention à exprimer « la fibre spirituelle » — les qualités semblables à Dieu — dans tout ce que je faisais, sachant que ces qualités constituent mon être véritable.
Cet état physique était si totalement sorti de ma pensée que je ne pourrais dire exactement à quel moment la guérison eut lieu. La première chose dont je me rendis compte fut que je ne souffrais plus et pouvais bouger le bras plus librement et au bout de quelques semaines j’étais complètement libérée. C’est alors que je remarquai que l’excroissance avait complètement disparu. Beaucoup plus tard, en cherchant un emploi, je dus me soumettre à un examen médical, au cours duquel le médecin fit cette remarque: « Eh bien, il n’y a d’excroissance nulle part. » J’étais reconnaissante de cette confirmation de la merveilleuse guérison qui avait eu lieu.
Applecross (Australie Occidentale), Australie