Je désire relater quelques expériences vécues, en témoignage de ma sincère gratitude et de mon amour envers Dieu pour les guérisons, les joies, le réconfort, l’aide et la protection que nous a apportés la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. à moi comme à ma famille.
J’ai souffert pendant de nombreuses années d’un arthritisme dégénérescent de l’épine dorsale, des mains et des pieds. J’étais également atteinte d’une dystrophie musculaire qui me donnait un tremblement. Pendant bien des années, j’avais dû porter des supports, des plâtres et des corsets orthopédiques; j’avais été opérée de la colonne vertébrale, et j’étais longtemps restée en traction, tantôt chez moi, tantôt à l’hôpital.
J’ai trouvé la Science Chrétienne il y a cinq ans en ramassant un exemplaire du Christian Science Sentinel que le comité de distribution d’une église de la Science Chrétienne du voisinage avait déposé dans une laverie automatique. A cette époque, je marchais avec les chevilles tordues, j’avais la colonne vertébrale déformée, et l’épaule gauche plus basse que l’autre et projetée en avant. J’étais en passe de devenir aveugle, ce que j’attribuais aux effets des médicaments qui m’avaient été prescrits. On m’informa que mon état ne pouvait qu’empirer et qu’en aucun cas il ne s’améliorerait. Bien que prenant des médicaments, je n’en ressentais aucun soulagement. Je fus encore privée de l’usage de la main et du bras droits. Ma longue invalidité avait constitué une lourde charge financière pour ma famille et il semblait que je ne pouvais plus leur être utile à grand-chose.
Avant même de trouver le Sentinel je m’étais mise à parler à Dieu. Comme l’état de mes yeux ne me permettait pas beaucoup de lire, je commençai à me remémorer des versets de la Bible et leurs messages de vérité éveillèrent des échos dans ma conscience. Je diminuai les doses des médicaments et bientôt je cessai tout à fait d’en prendre. Sur ces entrefaites je passai à la laverie et trouvai le Sentinel, et par voie de conséquence la Science Chrétienne.
Je me mis à lire ce Sentinel à chaque moment libre. En quelques jours le tremblement de la main avait disparu et je pouvais m’asseoir deux heures sur une chaise pour lire sans ressentir aucune souffrance. Une nuit je me réveillai avec le sentiment d’être entièrement délivrée de toute douleur. C’était une impression réellement divine et je demeurai tout à fait tranquille, tâchant de m’en imprégner. Alors la pensée me vint: « Lève ta main. » Bien qu’incapable jusque-là de soulever le bras, je pus alors l’élever jusqu’à toucher le bois du lit derrière ma tête. Je sus que mon bras était guéri. Je sus aussi que j’allais acheter Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, ce livre qui était mentionné dans les articles du Sentinel. Mon mari me conduisit à l’Église du Christ, Scientiste, la plus proche, où se trouvait une Salle de Lecture, et tandis que je gravissais sans aide les degrés conduisant à l’église, il me semblait que j’avais des ailes.
Avec beaucoup de bonté, le bibliothécaire me montra comment étudier la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et me vendit une édition brochée de Science et Santé, qui comporte de plus gros caractères. Le jour même je me mis, comme il est dit dans la Bible, à prendre le petit livre et à l’avaler (voir Apoc. 10:9).
Dans mon étude, je dus constamment avoir recours au dictionnaire pour chercher le sens des mots, et ainsi commença ma véritable éducation.
Je n’eus pas à poursuivre bien longtemps cette étude avant de pouvoir conduire moi-même la voiture pour aller à l’église. L’épaule qui s’était affaissée avait repris sa position normale avant que deux années s’écoulent, je fus délivrée de toute souffrance et la substance d’une dent cassée commença de se reconstituer.
Il y avait deux ans que la Science Chrétienne était entrée dans ma vie quand je fus acceptée pour suivre le cours d’instruction. N’ayant reçu qu’une médiocre instruction, j’avais des doutes sur mes facultés d’absorber cet enseignement, mais Dieu annula promptement ce mensonge. Je savais qu’Il mettrait les paroles dans ma bouche comme Il l’avait fait pour Moïse. Je sus aussi qu’Il suppléerait toujours à chacun de mes besoins, qu’il soit mental ou financier.
Dieu m’a rendu la vie. Je sais qu’Il en est le soutien.
El Reno (Oklahoma), U.S.A.
Je désire confirmer les déclarations de ma femme concernant les guérisons mentionnées, dont j’ai été témoin. Je suis reconnaissant pour les bénédictions nombreuses et la protection qui ont été nôtres grâce à sa fidèle mise en pratique de la Science Chrétienne. Ses guérisons survenant après tant d’années de maladie, ont été pour notre famille et nos amis une grande inspiration.
