Pendant la seconde guerre mondiale, je souffrais d'une forme d'anémie qui avait été diagnostiquée comme incurable. Une parente au Canada m'écrivit, m'assurant que la Science Chrétienne pourrait m'aider. A ce moment-là, je n'étais pas prête à l'écouter; mais cinq ans après, me sentant très malade, et désespérée, je décidai de suivre son conseil. Je me rendis à une Salle de Lecture de la Science Chrétienne et empruntai la biographie de Lyman P. Powell: Mary Baker Eddy: A Life Size Portrait (Un portrait grandeur nature). Ce que je lus au sujet de la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne me transporta de joie et m'incita à en savoir davantage au sujet de cette merveilleuse religion.
Après avoir assisté à une réunion de témoignages dans une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, je parlai à une praticienne et lui demandai de m'aider. Elle accepta de me traiter. Au cours de la nuit, je fus soudain consciente d'une force qui jaillissait en moi et pour la première fois, je me rendis compte que la guérison était possible. Je ne me fis plus jamais faire de piqûres, bien qu'on m'en eût donné régulièrement pendant sept ans.
Peu après, mon travail m'emmena en Inde, où je ne connaissais pas d'autres Scientistes Chrétiens. Je continuai à étudier seule au mieux de ma compréhension, mais la crainte me poussa à garder une réserve de pilules que je prenais précédemment chaque jour, et à y recourir occasionnellement.
Au bout de quelque temps, je me rendis compte de l'inconsistence de cette façon d'agir et je décidai de ne compter que sur Dieu seul. Puis un jour, j'étudiais la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, quand une voix intérieure me commanda: « Va jeter ces pilules. » En dépit de ma décision antérieure, je fus épouvantée, puis je compris qu'en gardant ces pilules, je m'agrippais à la crainte et au doute. Ceci renforça mon désir d'être obéissante. Je me rappelai ce que Mrs. Eddy dit dans Science et Santé (p. 183): « L'Entendement divin exige à juste titre de l'homme toute son obéissance, son affection et sa force. Aucune restriction n'est faite en faveur d'une fidélité moindre. L'obéissance à la Vérité donne à l'homme pouvoir et force. La soumission à l'erreur entraîne la perte du pouvoir. »
Avec une confiance absolue, je jetai les pilules et n'en eus plus jamais le désir. C'est ainsi que ma guérison s'avéra complète.
Par la suite, j'allai au Kenya, où j'eus à affronter une situation difficile lorsque je fus enveloppée d'un nuage de poussière rougeâtre. L'idée générale que ceci pouvait provoquer une pneumonie était très forte et j'omis de me protéger contre cette superstition locale. Mon père avait passé à la suite d'une pneumonie, des années auparavant. J'en reconnus les symptômes immédiatement. Au cours de la nuit, l'impression que la maladie empirait me tourmenta fréquemment. Le lendemain matin, lorsque j'essayai de me lever, je m'effondrai. Comme j'habitais chez une Scientiste Chrétienne, je lui demandai de m'aider par la prière.
Elle vint peu après s'asseoir près de mon lit et dit simplement: « L'Amour divin est toujours présent, nous n'avons donc pas à accepter ceci. » Comme dans un éclair, je compris qu'il était impossible à cette maladie de se manifester là où l'Amour divin remplit tout l'espace, et je fus guérie instantanément.
J'ai également été guérie d'une morsure d'un serpent venimeux, de brûlures, d'une foulure au poignet et de maints autres états inharmonieux en m'appuyant radicalement sur la Science Chrétienne.
Je suis très reconnaissante d'être membre de L'Église Mère, d'avoir l'occasion de remplir diverses fonctions au sein d'une église filiale, d'avoir suivi le cours d'instruction ainsi que pour la réunion annuelle de l'association. Mais plus que toute autre chose, je suis reconnaissante à Dieu pour notre Guide, Christ Jésus, et pour Mrs. Eddy, car sans eux, ce témoignage n'aurait pas été possible.
Bedford (Bedfordshire), Angleterre
