Grâce à un appui radical sur la Vérité, j'ai eu au cours des vingt dernières années plusieurs guérisons parmi lesquelles, en 1950, celle d'un eczéma staphylococcique au visage, surmonté en quinze jours et jamais réapparu, et celle de graves maux d'estomac. Au sein de notre famille, nous avons vu la manifestation du gouvernement de Dieu dans nos affaires, sous forme de ressources, de réussite en matière professionnelle et de succès dans les études et aux examens scolaires. J'éprouve une reconnaissance profonde envers Mary Baker Eddy pour la découverte de la Science Chrétienne.
Grâce à cette religion qui guérit, j'ai pu vaincre un grand sens de chagrin causé par la mort de notre premier enfant à sa naissance. Les séquelles d'un accouchement très difficile semblaient rendre impossibles de nouvelles naissances. Nous habitions au Maroc, à cette époque, et je demandai à être traitée à distance par une dévouée praticienne de la Science Chrétienne; elle me traita et me prodigua inlassablement amour et soutien.
Un jour où j'étais submergée par le chagrin, je me tournai vers Dieu en prière, Lui demandant de me donner de connaître les joies de l'amour maternel. Puis j'ouvris la Bible au hasard et mes yeux tombèrent sur ce passage d'Ésaïe (66:9): « Moi, qui fais naître, empêcherais-je d'enfanter ? dit ton Dieu. » Je fus très impressionnée de la réponse directe et corrélative à ma demande. Quelques mois après, j'eus une adorable petite fille dont la naissance fut très harmonieuse. Une autre petite fille vint cinq années plus tard, dont la naissance extrêmement rapide fut également sans souffrance.
Cette deuxième enfant avait trois mois lorsque notre fille aînée contracta la coqueluche. Dans son cas, la maladie fut maniée aisément et rapidement. Mais pour le bébé, atteint également, et qui de plus souffrait de furonculose à la tête et de diarrhée, la lutte fut terrible. Chaque jour, près du berceau, j'étudiais en priant la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Pendant des jours mon mari et moi avons dû faire preuve de courage, de fidélité et d'une obéissance absolue à la loi morale de la Science Chrétienne. Continuellement, nous avons travaillé sur ce passage d'Unité du Bien de Mrs. Eddy (p. 20):
« Premièrement: Dieu n'a jamais créé le mal.
« Deuxièmement: Il ne connaît pas.
« Troisièmement: Nous n'avons donc pas à le craindre. »
Le dimanche matin, les signes de la mort apparurent sur le visage du bébé, mais nous envoyâmes un message à la praticienne de la Science Chrétienne qui s'occupait du cas, et dès le lundi matin nous avons tous constaté que l'enfant était sauvée. Nous éprouvons la plus profonde gratitude pour cette victoire. Aujourd'hui, nos filles, qui ont respectivement 13 et 18 ans, sont en bonne santé.
Toutes ces épreuves m'ont appris comment mettre ma confiance en Dieu, à la façon des petits enfants. Les articles de nos périodiques, écrits pour les enfants, m'ont beaucoup aidée à surmonter la crainte. Mais ma reconnaissance la plus profonde est pour les instants d'élévation spirituelle que je connais de plus en plus et pour la perception toujours plus grande de la présence divine.
Je remercie Dieu pour Son Fils, notre Guide, Christ Jésus, et pour Mrs. Eddy qui a découvert la Science des œuvres qu'accomplissait le Maître.
Renens, Suisse
C'est avec une profonde reconnaissance que je confirme le témoignage de ma femme. Ce témoignage ne dit pas combien de fois nous nous sommes levés à tour de rôle, la nuit, pour prendre le bébé dans nos bras aux moments les plus difficiles. Pour nous, le seul choix possible, c'était de nous appuyer sur la Science Chrétienne, et nous avons dû pour cela surmonter maints accès de crainte ou de lassitude. Cette expérience ne nous a pas laissés là où elle nous avait trouvés. Mon cœur déborde de gratitude pour Mrs. Eddy et pour la merveilleuse découverte qu'elle a mise à notre disposition afin que nous puissions nous en servir chaque jour.
