Je fus un semi-invalide pendant plus de quatre ans, à la suite d'une maladie de la colonne vertébrale connue sous le nom de tuberculose des os. Je souffrais affreusement lorsque j'essayais de me tenir debout. Cela m'obligeait à garder le lit presque tout le temps. Après avoir épuisé toutes les ressources de la médecine — j'étais même allé dans une autre ville où les soins médicaux étaient considérés plus efficaces — je ne trouvai toujours aucun soulagement à ma souffrance. J'essayai différentes doctrines, y compris l'hypnotisme, sans aucune amélioration.
Un jour, alors que j'étais en proie à un grand désespoir, une amie vint me rendre visite en compagnie d'un couple de Scientistes Chrétiens. Ces personnes me parlèrent de leur religion. Elles me laissèrent quelques publications que j'étudiai. Puis je commençai à me rendre aux réunions de témoignages du mercredi et aux services du dimanche de cette religion, ce qui éveilla en moi un vif intérêt. En très peu de temps, grâce au traitement par la prière donné par un Scientiste Chrétien, je fus en état de reprendre mon travail. Il y a de cela dix-huit ans, et je travaille toujours. Je fus guéri par la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce., de nouveaux horizons s'ouvrirent à moi et la conscience de vivre en Dieu me fortifia de plus en plus. Depuis cette guérison, grâce à cette merveilleuse compréhension que Mary Baker Eddy nous donne de Dieu et de l'homme spirituel dans le livre d'étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures, j'ai eu de nombreuses preuves de l'irréalité du témoignage des sens physiques.
Un jour en manipulant un bocal d'acide nitrique, un peu de liquide me gicla accidentellement dans les yeux. Une fois de plus, je pus mettre en pratique ce système scientifique de guérison-Christ.
Je fus d'abord accablé de pensées décourageantes, y compris la crainte de devenir aveugle. Cependant cette pensée me vint: « Dieu est présent, et dans le royaume de Dieu il n'arrive aucun accident. » Cette vérité me calma et je n'eus plus aucune peur.
En conformité avec la loi, mes camarades de travail m'emmenèrent à l'hôpital sur-le-champ. Au terme de leur examen, les médecins ne me laissèrent aucun espoir de me sauver la vue, déclarant que les globes oculaires étaient tous deux brûlés. Grâce à l'Amour divin je ne me laissai pas impressionné par de telles affirmations de l'entendement mortel. Le concept correct de l'homme réel me soutint et me donna de l'inspiration. De puissants énoncés, tirés de Science et Santé, concernant l'être spirituel de l'homme, venaient à ma pensée en un flot ininterrompu, ainsi que le sens de la vision en tant que faculté indestructible, créée par Dieu, que rien ne peut altérer. Je demandai à un ami de m'aider par la prière, ainsi que nous apprenons à le faire en Science Chrétienne. Le traitement fut entrepris immédiatement.
A l'hôpital, bien que souffrant atrocement, je refusai de prendre des analgésiques d'aucune espèce, car je savais que si j'admettais que la douleur était réelle, il me faudrait également accepter que tout le reste du témoignage des sens était vrai. Après plusieurs heures de prière fervente, l'affirmation des vérités absolues révélées par cette religion triompha de la douleur intense et la victoire fut acquise définitivement.
En sortant de l'hôpital, je me présentai à l'entreprise qui m'employait. J'avais encore quelques taches noires au visage et le directeur qui m'avait accompagné à l'hôpital, me dit: « Vous avez de la chance de ne pas être resté aveugle, mais ces taches au visage ne disparaîtraient jamais ! » A quoi je répondis qu'elles disparaîtraient certainement.
Lorsque je fus complètement rétabli, les membres de ma famille me révélèrent que les médecins avaient dit qu'il me serait presque impossible de voir de nouveau, et que si jamais je recouvrais la vue, elle serait extrêmement faible, et, qu'en plus, il me faudrait avoir recours à la chirurgie esthétique pour corriger les effets de l'accident. Grâce à notre confiance en Dieu, tous les pronostics médicaux furent démentis: ma vue n'est nullement détériorée et je ne porte aucune trace de cette expérience.
Je suis extrêmement reconnaissant au praticien de la Science Chrétienne qui m'aida avec tant de dévouement et qui m'encouragea beaucoup. « Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable » (II Cor. 9:15). Je suis infiniment reconnaissant à la Science Chrétienne pour la lumière de la compréhension qu'elle m'a donnée, et pour m'avoir soutenu pendant des heures de douleur atroce.
Porto Alegre (Rio Grande do Sul), Brésil