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Se débarrasser du manteau de misère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1972


Le père de Barbara avait été transféré de Boston à Paris, si bien que toute la famille alla vivre dans cette ville magnifique. Mais Barbara n’était pas du tout contente. Elle s’imaginait être sans amies, son professeur était trop sévère et de plus elle se sentait seule.

Un jour, en revenant de l’école, elle fit part de tout cela à sa mère. Celle-ci l’écouta et lui dit quelque chose qui lui parut étrange. « Tu connais ce vieux manteau qui pend à la porte de service ? » On s’en servait pour secouer le balai de coton ou sortir les ordures et on l’appelait « le manteau de misère». La mère de Barbara lui dit: « Tu es en train de t’apitoyer sur toimême et d’endosser le manteau de misère.»

Alors Barbara et sa mère s’assirent ensemble et parlèrent de la vérité que Barbara avait apprise à la maison et à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne. Sa monitrice à l’École du Dimanche lui avait dit avant qu’elle ne parte en voyage de se rappeler que sa véritable identité était l’homme spirituel (et il n'y a pas d’autre homme).

Comprendre son identité spirituelle, c’était comme un passeport. Si elle se servait de ce passeport, aucune barrière ne pouvait la séparer du royaume de Dieu. Et Christ Jésus a dit: « Le royaume de Dieu est au dedans de vous.» Luc 17:21 (version synodale) ; Si elle se servait de son passeport comme il fallait, elle trouverait le bonheur du royaume de Dieu partout où elle irait.

Barbara décida d’aller dans le joli parc qui se trouvait près de chez elle et d’y réfléchir. Tout en y allant, elle chantait ce cantique de Mrs. Eddy qu’elle aimait tellement:

Montre-moi comment, Berger, Te suivre aujourd’hui... Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 304;

Elle décida de « gravir » joyeuse « le rugueux sentier » et d’écouter Sa voix au lieu de s’apitoyer sur elle-même. Elle décida dans le parc de se mettre à la recherche de quelqu’un qui aurait besoin d’elle. Assise sur un banc, elle se rappela les paroles d’un autre cantique de Mrs. Eddy:

Faire un peu de bien, chaque jour,
Aux Tiens, mon Dieu,
L’accomplir en Ton nom, Amour,
C’est là mon vœu ! n° 253.

Et bientôt Barbara aperçut une petite fille pas bien loin paraissant marcher avec difficulté et incapable de se joindre aux autres enfants qui s’amusaient. Elle savait que le meilleur cadeau qu’elle pût faire à cette petite fille, c’était de la voir telle qu’elle était réellement — la parfaite enfant de Dieu. Elle s’approcha d’elle et proposa de lui apprendre à jongler comme on le lui avait appris à elle-même à Boston. Barbara lui sourit et lui offrit sa balle. La petite fille en avait aussi une. Barbara se mit à jongler et sa nouvelle amie rit de bon cœur parce qu’elle trouvait ce jeu si gai. Elles s’amusèrent bien ensemble comme deux anciennes amies. A partir de ce moment-là, Barbara et son amie se virent tous les jours après l’école. Parler une langue différente ne pouvait les séparer, parce qu’il n’y avait pas de barrière de langage ! L’Amour avait montré à Barbara le chemin. Elle ne mit plus jamais le manteau de misère !

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