Je suis reconnaissante de comprendre dans une certaine mesure que le fait de s'appuyer radicalement sur Dieu constitue un joug qui allège notre fardeau. Dépendre de Dieu, nous rend réellement indépendants. Dans la mesure où nous nous appuyons sur Dieu, nous nous libérons des limitations et des asservissements matériels. Tout comme nous ne tolérerions pas du gravier dans notre chaussure, nous n'avons pas à tolérer les limitations et les malaises mortels généralement acceptés.
Il y a un certain nombre d'années, deux plaques de calvitie se formèrent sur la tête de notre petite fille. J'affirmai bien des vérités pleines d'inspiration concernant la perfection de Dieu et de Son expression, l'homme parfait. Je savais que l'enfant était spirituellement complète, ne manquant de rien. En tant qu'idée divine, la substance de son être était constituée des qualités spirituelles de Dieu devenues manifestes. Bien que ces vérités, et d'autres similaires, me furent d'un grand secours, il n'y avait aucun changement apparent dans l'état de l'enfant.
Un jour, alors que nous étions, ma fille et moi, dans un salon de coiffure, une esthéticienne, étudiante de la Science Chrétienne, nous dit qu'elle pensait qu'il s'agissait de cellules épithéliales mortes qui rendaient impossible la croissance de cheveux à ces endroits-là. Pendant que j'attendais ma fille, je déclarai avec force que Dieu était sa Vie et qu'il n'y avait point de mort, même à un degré infinitésimal ! Ainsi que le déclare saint Paul dans la Bible en se référant à Dieu (Actes 17:28): « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. » Je vis que chacun avait coexisté avec Dieu de toute éternité et n'était jamais venu au monde dans la matière, pas plus qu'il n'a à s'évader de la matière par la mort. Je refusai absolument d'accepter ou de consentir qu'il y ait mort dans quelque mesure que ce soit, pour aucune des idées de Dieu, et je maintins fermement cette manière de voir.
Ce travail en prière fut fait là même, dans le salon de coiffure, et je ne pensai plus à la question. Une semaine après, alors que je lavais la tête de ma fille, je fus ravie de voir une nouvelle pousse de cheveux à ces endroits-là. Au cours des années qui ont suivi cette guérison, différentes personnes ont fait l'éloge de la qualité et de l'épaisseur des cheveux de mon enfant.
Quand cette même fillette eut sa deuxième dentition, les dents poussèrent tout à fait de travers, ce qui la rendait très vilaine. Je savais que ce n'était là qu'une autre suggestion que l'enfant avait besoin d'accessoires matériels pour exprimer la beuté naturelle et l'ordre. En tant qu'étudiants de la Science Chrétienne, nous ne craignons pas que le fait de ne pas dépendre de remèdes matériels puisse avoir de mauvaises conséquences, mais au contraire nous récoltons les fruits de notre appui total sur Dieu, qui est omnipotence. Chaque jour est rempli de bénédictions lorsqu'on s'appuie complètement sur Dieu et sur Sa bonté toujours suffisante pour répondre aux besoins humains. Je raisonnai aussi que la croissance est un déroulement spirituel et non pas un processus matériel. Environ un mois plus tard, on nous raconta une histoire drôle qui fit rire tout le monde. Je me tournai vers les enfants et vis que les dents de notre fille étaient parfaitement régulières !
Il y a environ cinq ans je m'aperçus que je ne voyais pas assez clair pour enfiler une aiguille et qu'il me devenait plus difficile de lire les petits caractères d'imprimerie. Je me rappelai un énoncé de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 476): « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » Je savais qu'une bonne vue n'a aucun rapport avec les organes matériels de la vue, mais que la concentration correcte de mes pensées était d'une importance vitale pour ma vue. En prenant l'habitude de porter un témoignage fidèle à l'homme de Dieu et à ses actions, rejetant la fausse image de l'homme mortel et de ses limitations, je commençai à voir clairement. Un jour, en faisant des achats, je m'aperçus que je pouvais lire le texte extrêmement fin des étiquettes sur les marchandises. Depuis lors j'ai également enfilé des aiguilles sans la moindre difficulté.
Je suis réellement reconnaissante de savoir qu'il n'y a pas de condition qui soit trop difficile à guérir lorsque nous comprenons que la seule chose à guérir est une fausse croyance et non pas une condition de la matière.
Mon cœur déborde de reconnaissance envers Dieu de nous avoir donné le Maître, Christ Jésus, et pour la vie désintéressée que Mrs. Eddy a menée en vue de rétablir les œuvres de guérison de la Bible.
Amarillo (Texas), U.S.A.
Je désire confirmer le témoignage de ma mère concernant mes guérisons.
Je suis reconnaissante envers la Science Chrétienne. Elle m'a aidé à résoudre des problèmes de toutes sortes.