J'estime que c'est un grand privilège de donner ce témoignage et d'exprimer ma reconnaissance pour les périodiques de la Science Chrétienne et en particulier l'édition hollandaise du Héraut de la Science Chrétienne.
Depuis 1936, date à laquelle j'ai commencé à fréquenter l'École du Dimanche, j'ai eu de nombreux bienfaits et de nombreuses guérisons et j'ai ressenti la direction divine. Après avoir fréquenté l'École du Dimanche pendant très peu de temps seulement, j'eus une guérison instantanée d'une foulure à la cheville en priant à l'aide de « l'exposé scientifique de l'être » que je connaissais déjà par cœur. Cet exposé commence par ces mots: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière » (Science et Santé de Mrs. Eddy, p. 468). Je ne connaissais personne dans mon entourage immédiat qui étudiait la Science Chrétienne. Aussi, ce fut là une bonne raison pour chercher par moi-même ce que Dieu représentait pour moi. La guérison se produisit presque immédiatement et cela me démontra combien il est important de mettre en pratique ce que l'on comprend.
Au cours de la seconde guerre mondiale ce que j'avais compris de la Science Chrétienne m'a été d'un grand soutien. Juste avant la guerre, je devins membre de l'Église du Christ, Scientiste, d'Amsterdam, et peu après je m'affiliai à L'Église Mère. C'est à ce moment-là aussi que j'ai suivi le cours d'instruction et j'en ai une reconnaissance inexprimable.
Un jour mes parents étaient partis faire un tour en bicyclette alors que je restai à la maison. J'eus soudain le sentiment qu'il me fallait interrompre mes occupations ménagères et travailler en prière en Science Chrétienne. Je pris mes livres et la pensée me vint que je devrais savoir que mes parents étaient sous la protection divine. Cette pensée m'apporta un grand sens de paix. J'étudiai à fond la Leçon-Sermon, publiée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et réalisai que dans le royaume de Dieu il n'y a pas de place pour l'inharmonie et que Dieu entoure toujours Ses enfants de Son amour. Puis je chantai les cantiques de notre bien-aimé Leader, Mrs. Eddy.
Dans le cantique n° 207 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne, elle écrit:
Seul l'œil mortel voit l'embûche, le rets ;
Notre refuge est dans l'Amour divin,
Et du Très-Haut la demeure est tout près:
Son bras encercle tendrement les Siens.
Mes parents rentrèrent beaucoup plus tard que l'heure à laquelle je les attendais et j'appris qu'en passant sur un petit pont étroit, un véhicule des armées d'occupation avait heurté le guidon de la bicyclette de ma mère. Elle n'était pas tombée parce qu'elle avait pu s'accrocher au parapet. Et elle n'était pas blessée.
Cette expérience est toujours restée pour moi d'une grande valeur, parce qu'elle représentait une preuve de la puissance protectrice de Dieu qui nous guide et nous environne toujours, puissance sur laquelle nous pouvons toujours compter et qui est éternellement active.
Je désire exprimer ma reconnaissance pour toutes les activités de L'Église Mère, parmi lesquelles les programmes de la radio que nous avons le privilère d'entendre chaque mois et qui réconfortent également de nombreuses personnes qui n'étudient pas encore la Science Chrétienne.
Amstelveen, Pays-Bas