Mon premier témoignage a paru dans The Christian Science Journal de mai 1961; depuis, j'ai eu bon nombre d'autres guérisons en Science Chrétienne, pour lesquelles je suis extrêmement reconnaissant.
Entre autres, bien que n'ayant plus conduit pendant une période de vingt ans, je fus libéré de la crainte des accidents et passai avec succès mon examen de permis de conduire. La crainte de rouler sur la grand-route me quitta lorsque, priant en Science Chrétienne, je compris que l'amour envers son prochain était la clé de toutes règles de circulation et le secret pour être un bon conducteur. Juste avant mon tour de me présenter à l'examen en question, cette pensée-là me vint comme une illumination soudaine. Et, prenant mon exemplaire de poche de Science et Santé, j'y lus ces paroles de Mrs. Eddy (p. 454): « L'Amour nous inspire le chemin, l'illumine, nous le désigne, et nous y guide. »
Grâce à la rapidité avec laquelle un praticien de la Science Chrétienne répondit à ma demande d'aide, je fus aussi guéri promptement d'une crise extrêmement violente de douleurs internes; quant à la cause de ces douleurs — censément vin calcul rénal — on n'en trouva pas trace lorsque l'infirmière attachée au lieu de mon travail m'eut emmené d'urgence à l'hôpital en vue de me faire radiographier et subir certains tests. Les spécialistes pensaient avoir trouvé quelque chose dans les premières radios mais la dernière série ne révéla rien. On ne me fit prendre aucun médicament, et, quelque peu dérouté, le chirurgien en chef de la salle des urgences me laissa partir.
Une de mes premières guérisons m'enseigna la validité présente de la promesse que Dieu fit à Moïse (Ex. 33:14): «Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos. » J'étais alité, suite à ce qui eût probablement été diagnostiqué comme une dépression nerveuse. J'essayai de travailler en Science Chrétienne pour moi-même, luttant pour ne pas perdre connaissance, sentant que peut-être je n'en réchapperais pas. Il n'y avait ni téléphone ni messager près de moi pour faire appel à un praticien. Mes forces semblaient m'abandonner rapidement et mes fonctions organiques avaient beaucoup baissé. M'adressant à Dieu, je criai: « Père, je T'en prie, montre-moi ce qu'il faut faire ! » Et instantanément, un seul mot me vint en retour: «Fermement ». «Tu veux dire que je dois être plus ferme ? » repris-je dans un esprit de prière. Sentant qu'il fallait que j'étudie ce mot, je pris la concordance des écrits de Mrs. Eddy mais dus la reposer aussitôt: ma vue trouble n'arrivait pas à percevoir les caractères trop petits. Prenant alors le Journal dont les caractères sont plus grands, je cherchai un appui dans les témoignages de guérison.
Et alors, quelque chose de merveilleux se produisit. Le tout premier témoignage sur lequel je tombai, était celui d'une jeune fille qui, après un accident de voiture, s'était tournée vers Dieu en prière; et les mots qui lui étaient venus très clairement en guise de réponse, c'était: « Attachez-vous fermement ». Ces mots provenaient d'un passage qui lui était familier et qu'elle utilisa jusqu'à sa guérison. Le paragraphe en question, page 495 de Science et Santé, commence ainsi: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et à Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. » Et il se termine comme suit: « Que la Science Chrétienne, au lieu du sens corporel, soutienne votre compréhension de l'être, et cette compréhension substituera la Vérité à l'erreur, remplacera la mortalité par l'immortalité, et réduira au silence la discordance par l'harmonie. »
Remerciant Dieu de m'avoir conduit à la lecture de ces passages, je m'y attachai fermement jusqu'à ce que je m'endorme. Le lendemain matin, j'avais suffisamment de force pour marcher jusqu'au téléphone le plus proche; j'appelai un praticien dans une autre ville afin qu'il priât pour moi. Quelques semaines après, j'étais complètement libéré physiquement ayant acquis une « compréhension de l'être » suffisante pour remplacer « la mortalité par l'immortalité » et pour être ainsi guéri du chagrin que m'avait causé la perte d'un être cher. Ce chagrin avait été à l'origine de mon état physique.
Ma reconnaissance est sans borne pour la Science Chrétienne ainsi que pour toutes les activités destinées à assurer la croissance de notre mouvement, telles que Mrs. Eddy, inspirée par Dieu, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, les avait prévues. Je suis spécialement reconnaissant pour l'édification du nouveau Centre de l'Église de la Science Chrétienne à Boston. Pour moi, chaque élément de ce nouveau Centre reflète le désir reconnaissant de tous les membres d'aider leurs semblables comme ils ont été aidés eux-mêmes.
Paris, France
