La plus belle expérience de ma vie se passa lorsque je connus la Science Chrétienne qui me trouva en Afrique. C'était pendant la guerre. Mon mari venait d'être chargé d'y diriger une nouvelle affaire. Il y avait dans le bureau, sur une petite table, quelques périodiques de la Science Chrétienne. J'appris que plus tard dans la journée cette pièce allait servir pour un service cultuel de la Science Chrétienne. Mon mari et moi fûmes invités à y assister, et nous acceptâmes l'invitation. Nous étions cinq en tout. Quelques semaines plus tard mon mari me fit la surprise d'un paquet qu'il avait commandé. C'était toutes les œuvres de Mary Baker Eddy. C'est ainsi que débutèrent mon amour et mon étude de la Science Chrétienne, et ma vie commença à élargir ses horizons.
Cette Science me permit de prendre une part active dans l'évacuation des habitants par suite de la guerre, d'aider dans l'œuvre des cantines et autres organisations où mes connaissances linguistiques furent utiles, en particulier en aidant les soldats avec leur correspondance. Tout cela fut accompli sans crainte ni fatigue.
Avec l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne, je fus guérie de calculs biliaires et de la jaunisse. Ces guérisons eurent lieu il y a bien longtemps et furent permanentes. Une autre fois je fus guérie rapidement des suites de brûlures provoquées par de l'huile bouillante qui avait rejailli sur mon visage. Plus récemment j'ai eu une merveilleuse guérison d'une grosseur que selon la suggestion mentale agressive, seule la chirurgie pouvait éliminer.
Une petite tache dans mon dos, qui y était depuis des années, se mit à grossir, et une amie me pressa de faire appel à la médecine, car elle pensait qu'il s'agissait d'une difficulté identique à celle qu'elle avait eue elle-même et qui avait été très douloureuse et très longue. Je lui parlai de la Science Chrétienne et de ses enseignements et lui dis que nous ne faisons pas usage de médicaments. Quelque temps après, cette amie me pressa à nouveau, à la suite de son propre malheur, de voir un médecin, car la tumeur continuait à grossir et devenait plus visible. Cependant, je m'attachai fermement à la vérité telle que je la comprenais, avec une certitude inébranlable que rien n'est impossible à Dieu. Puis vint le jour où, passant la main dans mon dos, je découvris que la grosseur se détachait de mon corps. Ce fut la fin de la tumeur. Trois jours plus tard, il n'y en avait plus aucune trace.
Il n'est certainement pas étonnant que je sois reconnaissante, non seulement pour ces guérisons, et beaucoup d'autres, mais encore pour la sérénité et la tranquillité d'esprit qui furent miennes, grâce à la prière, lorsque mon mari passa soudainement. Je suis aussi reconnaissante pour la merveilleuse protection dont j'ai été l'objet et l'aide qui me fut prodiguée lorsque je m'intégrai à un nouveau pays, où j'ai trouvé des amis et l'occasion de servir dans une filiale de L'Église Mère. Les paroles me manquent pour exprimer ma reconnaissance envers Christ Jésus et Mrs. Eddy, qui donna au monde cette merveilleuse religion.
Rome, Italie
