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Êtes-vous mécontent de votre existence ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1971


Avez-vous le sentiment d'être déçu par la vie parce que vous n'avez personne qui vous comprenne ou vous apprécie, personne qui vous montre de l'affection ? Dans le cercle de vos relations si étendu, il ne se trouve personne, dites-vous, qui ait jamais témoigné le désir de mieux vous connaître ? Ce qui est intéressant, c'est que la personne qui profère pareilles doléances les poursuit en déclarant qu'elle n'a jamais trouvé quelqu'un susceptible d'éveiller en elle le désir de se faire des amis.

Il est possible que l'existence humaine devienne bien triste et peu satisfaisante si elle n'inclut le genre de rapports découlant naturellement d'un certain apparentement avec les sentiments et les points de vue de quelqu'un d'autre. Un tel sentiment d'apparentement peut apporter dans la vie la satisfaction que produisent la confiance mutuelle, un intérêt sincère et l'amitié.

Mais pourquoi être jamais privé d'une telle satisfaction ? Il est indubitable que le sentiment d'être aimé et estimé nous rend heureux; mais avoir des amis que nous estimons et aimons véritablement, n'est-ce pas tout aussi satisfaisant ? Qu'est-ce donc qui pourrait nous empêcher de nous faire des amis sincères et de jouir de cette amitié ?

Celui qui se plaint d'être seul et se demande quelle en est la raison pourrait bien se poser certaines questions pertinentes. Par exemple: Est-ce que j'estime et aime vraiment mon prochain, ou est-ce que je m'attends simplement à me laisser absorber dans son amitié ? Est-ce que je reconnais, spontanément et librement, grâce à l'intelligence que dispense l'Amour, les belles qualités qui rendent à mes yeux les autres si sympathiques et agréables ? Ou bien ne suis-je disposé à reconnaître et heureux d'apprécier moi-même le caractère d'un autre qu'en échange du fait qu'il apprécie le mien ? Bref: Est-ce que j'attends d'admettre dans mon for intérieur le bien que je vois chez un autre, jusqu'à ce que mon expression de ce bien ne soit qu'un reflet mesquin, un simple écho faible de son attitude spontanée et généreuse envers moi ?

L'étude sincère de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce. incitera à un tel examen de soi-même. Grâce à cette étude nous arrivons à comprendre que le discernement spirituel du bien authentique, n'importe où, est une capacité que nous possédons tous; elle fait partie, en effet, de notre réflexion de l'Entendement infini, l'Amour divin. Par conséquent, la disposition qui permet de reconnaître dans son for intérieur le bien qu'exprime un autre, et la bonne volonté de manifester l'appréciation de ce bien, est un signe d'acceptation de la réalité scientifique du caractère de l'homme — le nôtre et celui des autres — en tant que reflet de Dieu. Agissant ainsi, nous prenons part nous-mêmes, dans notre existence quotidienne, aux multiples bénédictions de l'Amour. Mais il faut que nous ayons nous-mêmes l'initiative de maintenir une telle attitude.

Si, par contre, nous laissons le sens personnel calculateur, avec ses précautions exagérées et sa crainte, nous priver de reconnaître joyeusement la démonstration de bien et de dignité que fait un autre, cela nous ravira alors les bénédictions qui découlent d'une acceptation spontanée et libre de la réalité du bien. Cette importante leçon nous est rendue claire par Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures lorsqu'elle dit: « Dans la Science Chrétienne, il est funeste de nier la Vérité, tandis qu'une juste reconnaissance de la Vérité et de ce qu'elle a fait pour nous, est un secours efficace. Si l'orgueil, la superstition, ou toute autre erreur empêche de reconnaître franchement les bienfaits reçus, cela sera un obstacle au rétablissement du malade et au succès du disciple. » Science et Santé, p. 372;

La réponse à la question posée, à savoir, quelle est la raison pour laquelle nous sommes insatisfaits de la vie, pourrait bien alors se résumer ainsi: Contribuons-nous aux satisfactions de la vie d'autrui ? S'il en est ainsi, nous bénéficierons nous-mêmes abondamment de ces satisfactions. Toutefois, donner ainsi ne doit jamais revêtir un caractère émotionnel ou irréfléchi, mais doit toujours être provoqué et contrôlé par l'Entendement divin. Alors ni l'impulsion purement humaine ni l'inimitié de l'entendement charnel envers le bien ne contrecarrera ou ne contrariera les merveilleux effets si satisfaisants de notre disposition spirituelle à reconnaître et à accueillir le bien spirituel, et partant d'en bénéficier.

Refléter fidèlement l'Amour divin développe une appréciation accrue du bien et nous donne la joie de l'exprimer. Parce que l'Amour est toujours actif, l'expression humaine de cet Amour ne doit jamais s'attendre à recevoir quelque chose en retour. L'astuce humaine et les calculs égoïstes tenteraient parfois d'empêcher l'amour de s'exprimer spontanément et d'en ravir ainsi la douceur ainsi que la satisfaction quelle apporterait aussi bien à celui qui la donne qu'à celui qui la reçoit. Mrs. Eddy nous donne cette assurance: « L'Amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. C'est la fontaine jaillissante qui crie: “O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux.” » p. 13;

Nous devons, cependant, accepter et être heureux d'aller à ces eaux de Vérité et d'Amour et d'en boire — d'y prendre part — en faisant un usage approprié de ce que nous avons acquis. Nous ne pouvons pas nous montrer peu disposés à en faire part; cela ferait tarir pour nous les eaux de la guérison. Si nous sommes peu disposés à le faire, ne nous plaignons donc pas que notre vie est vide, alors que nous sommes en présence même du bien infini de l'Amour.

La vie de quelqu'un ne lui a-t-elle apporté aucune satisfaction dans le domaine des affaires ? Ne se pourrait-il que ce soit dû au fait que sa pensée se soit concentrée sur la poursuite de son seul intérêt ? Ceux qui ont affaire à lui sont tout à fait susceptibles de ressentir, inconsciemment peut-être, cette conception de son travail, et d'instinct, ils y résisteront. De part et d'autre les affaires prendront alors un caractère de rétention mutuelle, tandis qu'au sens véritable, ou spirituel, les affaires représentent un échange de service, les deux parties donnant et recevant satisfaction mutuelle.

Une attitude renfermée et froide envers les autres s'accompagne souvent de critiques sévères et de condamnation. Si l'on est tenté de s'en tenir à pareille attitude envers autrui, il est bon de se rappeler qu'en agissant ainsi, on attirera sur soi-même le chagrin dont cette attitude est la source. Dans le Sermon sur la Montagne, qui est la base même de la morale chrétienne et d'une vie vraiment satisfaisante et réussie, Christ Jésus enseigna: « Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. » Luc 6:37, 38. Combien est vrai l'ancien dicton qui conseille de ne pas réchauffer un serpent dans son sein de peur d'en être mordu le premier.

Quiconque ressent et exprime une bienveillance active et sincère, qui témoigne d'un intérêt plein d'amour et de bonne volonté envers son frère, celui-là peut se réjouir de l'amour que lui porte son frère. Il ne se sentira jamais seul ou délaissé, il n'aura jamais l'impression que le présent est vide et que l'avenir s'annonce mal. Il ne manquera jamais de ressentir dans la vie les vives satisfactions qu'apportent de chaleureuses amitiés humaines.

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