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Depuis mon enfance, la Science Chrétienne...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1971


Depuis mon enfance, la Science Chrétienne a été pour moi le chemin de la Vie. Mes parents étaient de fervents étudiants, et la façon consciencieuse dont ils vivaient cette magnifique religion a été pour moi un guide et une protection durant ma tendre enfance et mes années d'adolescence. Je leur suis très reconnaissante pour leur consécration à la Science Chrétienne et leur dévouement patient et inlassable envers moi. J'ai eu dans ma propre existence de nombreuses et belles guérisons en Science Chrétienne, et j'ai été le témoin de plusieurs autres, mais une expérience que j'ai eue il y a quelques années m'a été utile d'une façon si continue, que je me sens poussée à en faire profiter d'autres personnes.

Au début de la seconde guerre mondiale, nous avons été obligés, comme beaucoup d'autres, de modifier notre façon de vivre confortable et heureuse. Nous avons dû déménager dans une autre ville, vendre notre maison, quitter notre église filiale et nos nombreux amis, et trouver un nouveau home, tout cela dans un laps de temps très court. Tout semblait un grand problème, et je me vis devenir très tendue et malheureuse. En tant qu'étudiante de la Science Chrétienne je savais ce que je devais faire à ce sujet et je me mis à me donner un traitement par la prière, englobant toute la situation dans ce traitement. Nous trouvâmes un appartement dans une autre ville, mais bien que le déménagement ait été harmonieux, je me sentais toujours tendue, révoltée et malheureuse.

Peu de temps après notre emménagement dans notre nouveau home, j'assistai à une conférence de la Science Chrétienne donnée dans le voisinage. Une pensée exprimée par le conférencier au début de sa causerie, retint complètement mon attention. Il déclara qu'il était bon de prendre quelques moments chaque jour pour rechercher en tous lieux des signes de la présence de Dieu, de laisser nos propres problèmes, ceux de notre famille et de nos patients et de ne contempler que Dieu.

Je pensai à cela pendant la nuit et le lendemain matin, lorsque je me rendis au marché, je décidai de suivre la recommandation du conférencier. Comme je sortais dans la rue, un petit chine vint vers moi, joyeux et amical. Puis, obéissant à un coup de sifflet strident, il courut rejoindre son maître. Je pensai à la joie, l'amour et l'obéissance qui étaient exprimés — toutes qualités de Dieu dénotant Sa présence. Au coin, je vis un beau bébé dans une voiture d'enfant. Il sourit et je vis, exprimés à cet instant, l'amour, l'innocence, la pureté et la beauté de l'Amour. Je conservai la même attitude tout en continuant ma route. Le monde semblait très amical; chacun souriait.

J'arrivai finalement au marché aux poissons. J'allai à l'éventaire des huîtres pour acheter des huîtres et fus consternée d'y être accueillie par un homme renfrogné qui déclara sur-le-champ qu'il était très malade. Je murmurai quelques paroles compatissantes, mais il les repoussa et me demanda ce que je voulais. Je lui donnai ma commande et il déclara alors que le prix des huîtres avait augmenté. J'acceptai cela et lui demandai d'ouvrir les huîtres. Il dit qu'il le ferait, mais qu'il lui faudrait maintenant faire payer ce service (qui était gratui auparavant). Je donnai mon accord et lui dis que j'étais reconnaissante de pouvoir acheter chaque fois de si bonnes huîtres. A cela il répliqua en faisant la remarque pessimiste que je n'en aurais pas la semaine suivante parce que l'hiver était mauvais — il y avait trop de glace. Pour un instant, je ne trouvai rien à répondre. Le défi était grand pourtant, et je sentis qu'il me fallait absolument trouver une preuve de la présence de Dieu, quelque part dans ce marché.

Je jetai de nouveau un coup d'œil à cet homme et le vis qui commençait à ouvrir les huîtres. Je remarquai la dextérité et l'aisance avec lesquelles il accomplissait la tâche et notai tout particulièrement un grand sens de rythme. Ma pensée était dans l'expectative et le mot « rythme » l'envahit. Je me détournai et réalisai que c'était une qualité de Dieu dont Mrs. Eddy parlait fréquemment. Beaucoup de ses déclarations contenant ce mot me vinrent à la pensée et j'oubliai l'endroit où je me trouvais, y compris cet homme malade. Voici l'une des phrases dont je me souviens (Science et Santé, p. 510): « Combien plus devrions-nous chercher à percevoir les idées spirituelles de Dieu, que de nous arrêter aux objets des sens ! Pour discerner le rythme de l'Ésprit et pour être saint, il faut que la pensée soit purement spirituelle. » Un autre énoncé de Mrs. Eddy, aux pages 82 et 83 de Misscellaneous Writings faisant ressortir la signification spirituelle de rythme, est: « L'Entendement immortel est Dieu, le bien immortel; dans lequel, ainsi que le dit l'Écriture “nous avons la vie, le mouvement, et l'être”. Cet Entendement, donc, n'est pas sujet à la croissance, au changement ou à la diminution, mais il est l'intelligence divine, ou Principe, de tout être réel; maintenant l'homme pour toujours dans le cycle rythmique de la félicité qui se révèle, en tant que témoin vivant et idée perpétuelle du bien inépuisable. »

Je m'absorbai dans les vérités glorieuses qui submergeaient ma conscience. Elles étaient réellement des pensées angéliques indiquant la présence de Dieu, et je les ressentais dans toutes les fibres de mon être. J'avais oublié tout ce qui était apparent aux sens matériels, y compris le marchand d'huîtres souffrant. Soudain, j'entendis quelqu'un m'appeler et c'était lui, mais quel changement ! Il était tout sourire et déclara aussitôt: « Madame, je ne sais pas ce qui m'arrive, mais je me suis très bien, mieux que je ne me suis jamais senti de ma vie. » J'étais si reconnaissante que je ne pouvais pas parler, mais seulement sourire. Tandis que je payais, il dit: « Les huîtres ont augmenté, oui, mais pas avant midi et puisqu'il n'est que 1 1 h 45, vous bénéficiez de l'ancien prix. » Je le remerciai et m'enquis du prix de l'écaillage. Il répondit que cela serait gratuit. « C'était seulement ma maladie qui parlait. J'ai des pleins paniers d'huîtres à ouvrir, alors pourquoi devrais-je vous faire payer pour deux douzaines ? » Puis il se pencha au-dessus de comptoir et dit: « Et pour ce qui est d'avoir des huîtres la semaine prochaine et durant tout l'hiver, vous n'avez qu'à venir me trouver. Vous en aurez. »

Avec quelle exactitude scientifique la Vérité avait renversé chaque énoncé erroné !

Je fus profondément reconnaissante pour cette expérience et tandis que, quotidiennement, je me soumettais à la présence de Dieu, tout sens de tension dû au changement intervenu dans ma propre existence disparut et la joie revint.

Mon cœur est plein d'amour et de gratitude pour la révélatrice de la Vérité à cet âge, Mrs. Eddy, pour le travail qu'elle a accompli et pour sa grande révélation, la Science Chrétienne.


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