A la page 15 de Science et Santé de Mrs. Eddy, nous lisons ceci: « Pour bien prier, il nous faut entrer dans la chambre et en fermer la porte. Nous devons fermer les lèvres et imposer silence aux sens matériels. Dans le tranquille sanctuaire des aspirations ferventes, nous devons nier le péché et affirmer que Dieu est tout. »
Depuis plus de trente ans la Science Chrétienne a été mon seul médecin et a pourvu à tous mes besoins humains. Un matin, il y a environ quatre ans, je descendais en sortant de chez moi le petit sentier qui mène à la rue, et je rencontrai ma voisine, une jeune femme mariée. Elle m'accueillit en disant: « Eh bien, je crois que nous avons un bon rhume ! » J'étais enrhumé depuis plusieurs jours. A quoi je répondis: « Ne me mettez donc pas ça sur le dos ! » Elle savait que je m'intéressais à la Science Chrétienne et me grondait de temps à autre parce que je n'employais pas de médicaments pour me soigner. Elle me regarda, puis sourit. Quant à moi je vaquai à mes occupations tout en maintenant ma pensée au royaume de la totalité de Dieu. Le lendemain matin au réveil, tous symptômes de rhume avaient complètement disparu. Depuis, les rhumes m'ont beaucoup moins dérangé. J'en avais eu chaque année jusque-là.
Et maintenant une autre guérison qui, à mes yeux, fut remarquable, instantanée et permanente. Elle eut lieu il y a à peu près huit ans; j'espère qu'elle pourra aider quelqu'un à suivre le chemin.
Un matin, au réveil, il me fallut environ un quart d'heure pour poser les pieds par terre. Tout mon côté gauche était inerte. Pour m'habiller, il me fallut encore trois quarts d'heure. Alors, je me regardai dans la glace et dis à voix haute: « Mais qu'est-ce donc qui m'arrive ? » Je me rendis compte que je pouvais à peine parler. La pensée me vint que j'étais paralysé. Mais avant de compléter dans ma pensée ce que signifiait le mot « paralysé », je m'écriai le plus fort possible: « Non ! Non ! Non ! » et ce avec une grande conviction basée sur la compréhension que j'avais de Dieu. A l'instant même la désolante image que j'avais vue dans le miroir disparut et elle n'est jamais réapparue.
Au Psaume quatre-vingt-onze (verset 10) nous lisons qu'aucun fléau « n'approchera de ta tente »; et dans Science et Santé (p. 390): « Quand les premiers symptômes de la maladie apparaissent, combattez le témoignage des sens matériels par la Science divine. »
Pour ces guérisons et pour les autres, très nombreuses, que j'ai eues depuis, ma gratitude est sans borne.
Baltimore (Maryland), U.S.A.
