Le but de l’Église est de servir l’humanité. Dans la mesure où l’Église a abandonné ce rôle de servante pour un concept autoritaire et ritualiste d’elle-même, elle a perdu de vue la fonction pour laquelle Christ Jésus l’avait établie. Le fait que la croyance à l’importance des cérémonies cède le pas à un profond désir de servir est un signe de progrès chrétien. Mais comment servir mieux l’humanité, est une question importante.
De plus en plus, la leçon qu’apporte la parabole du bon samaritain, parabole que nous donna Jésus, se grave dans la pensée contemporaine. Aimer suffisamment notre prochain pour l’aider à sortir d’embarras, que ce soit en le nourrissant s’il est affamé, en l’aidant à acquérir les droits qui sont les siens en tant que citoyen, en lui fournissant un logement décent, ou en étendant en sa faveur la liberté économique, cela montre l’influence qu’a, sur les individus et les collectivités, l’éthique de la bonne espèce, enseignée par l’Église. Les mesures humanitaires prouvent que la compassion, semblable à celle du Christ, et qui habite le cœur des gens, accomplit le devoir découlant de la leçon que donna le Maître dans la parabole du bon samaritain. En enseignant l’amour pour Dieu et le prochain, l’Église pénètre dans la vie de la communauté et l’élève.
Il existe différents degrés d’humanité et le plus haut degré consiste à donner aux gens une compréhension de Dieu qui les mette à même de surmonter leurs habitudes pécheresses, leurs maladies, leur pauvreté, et le sens mortel de vie dans son ensemble, sens qui semble les séparer de Dieu. Le but principal de l’Église du Christ, Scientiste, est justement de servir l’humanité de toutes ces façons.
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