Un jour on livra chez moi un colis. En en examinant l’emballage, je compris qu’il s’agissait de quelque chose que je n’avais pas commandé et dont je ne voulais pas. Je rendis le paquet au bureau de poste avec l’inscription suivante: « Colis refusé ». Comme c’était simple ! Je n’avais eu nul besoin de déballer le paquet, d’en examiner le contenu, de m’en soucier ni d’écrire pour expliquer pourquoi je n’en voulais pas. Je n’avais eu simplement qu’à le refuser parce qu’il s’agissait d’une marchandise dont je ne voulais pas.
Comme nous nous en laissons souvent imposer par des suggestions dont nous ne voulons point et qui s’offrent mentalement à notre acceptation ! L’entendement mortel, ce menteur, présente constamment à la porte de notre conscience de faux modes d’information et de penser. C’est seulement quand on ne le reconnaît pas et qu’on l’accepte que cet entendement peut accomplir ses mauvais desseins. Il nous est toujours loisible de refuser d’admettre dans notre conscience ce qui ne vient pas de l’Entendement divin, Dieu, la seule et unique source de pensée véridique.
Il faut faire preuve d’une vigilance constante pour examiner chaque pensée et n’accepter que ce qui est valable. Puisque la pensée détermine l’existence, on ne saurait être trop difficile sur ce qu’on accepte ou non en tant que sa propre pensée. Puisque la porte de la conscience ne s’ouvre que de l’intérieur, chacun est responsable de ce qu’il pense.
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