Donner toutes les raisons que j’ai d’être reconnaissante prendrait trop de place. Laissez-moi cependant mentionner tout d’abord que la compréhension spirituelle croissante que j’ai acquise au cours de mon étude de la Science Chrétienne m’éloigne peu à peu des pensées égoïstes et de la propre justice. A maintes reprises les pensées justes m’ont guérie de l’anxiété et d’un sens erroné de responsabilité. J’ai appris à accepter cette promesse de Dieu: « Je marcherai devant toi, j’aplanirai les chemins montueux » (Ésaïe 45:2).
Dieu a été mon seul médecin, et j’ai prouvé que « l’Entendement divin est le guérisseur scientifique » comme le dit Mrs. Eddy dans Miscellaneous Writings (p. 59).
A une certaine période, il semblait que j’avais perdu toute énergie et je souffrais beaucoup. Je me rendis compte que je m’étais beaucoup offensée d’une remarque faite par une amie. Je m’efforçai sincèrement de corriger ma façon de penser, me servant de versets bibliques tels que: « O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé » (Ps. 51:12) et « Pardonne-moi [les égarements] que j’ignore » (Ps. 19:13). Une praticienne de la Science Chrétienne, figurant dans The Christian Science Journal me traitait par la prière. Je compris que dans le royaume de Dieu, nul ne pouvait me faire du mal. J’acceptai la leçon avec humilité, et au fur et à mesure que je persévérais, j’appris de nouveau à marcher et à utiliser mes membres de façon naturelle. Je pus reprendre mes fonctions dans mon église filiale.
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