On s’est probablement toujours interrogé sur l’origine des choses. L’humanité, aux temps primitifs, a souvent considéré, par superstition, les mauvais esprits comme une cause, mais de nos jours, avec le développement de moyens qui permettent un raisonnement plus éclairé, l’humanité tend à être plus scientifique ou plus pratique.
Mrs. Eddy écrit: « La raison est la faculté humaine la plus active. » Science et Santé, p. 327; Mais le raisonnement doit s’appuyer sur des prémisses justes. Le raisonnement qui s’appuie sur les prémisses de la loi et la substance matérielles, ainsi que sur la réalité du mal, ne constitue pas le véritable raisonnement et ne peut aider l’humanité à se dépouiller des limitations inhérentes à la vision matérielle de l’univers. Il lui est impossible de le faire, parce qu’il ne réussit pas à s’élever au-dessus de ces limitations. La Science Chrétienne enseigne qu’un bon raisonnement commence avec Dieu en tant que créateur et gouverneur de l’univers. Ce processus découvre à notre vue la nature réelle et spirituelle de toute substance, vie, intelligence, loi et causalité qui, à leur tour, doivent manifester la nature et le caractère de Dieu, l’Esprit, l’Entendement, le bien. Mrs. Eddy déclare: « La réalité est spirituelle, harmonieuse, immuable, immortelle, divine, éternelle. » p. 335; Rien de ce qui prétend avoir des qualités contraires ne peut être réel.
Les penseurs ont toujours été intrigués par l’origine du mal; mais l’humanité en demeure la proie, justement parce qu’elle s’efforce de trouver la cause du mal ou irréalité. Selon la Science Chrétienne, tout ce qui n’est pas entièrement bon ne provient pas de Dieu et par conséquent n’est pas réel. La nature de cette illusion est semblable à celle d’une erreur mathématique. Peut-on dire d’une erreur mathématique qu’elle est réelle ? D’où vient-elle ? Une fois corrigée, où va-t-elle ? Si elle est réelle, elle doit être immuable; mais pourrait-on alors la corriger ? En fait, une erreur mathématique n’est jamais venue d’où que ce soit et ne va nulle part une fois corrigée. Elle disparaît tout simplement à la lumière de la vérité. Elle est simplement une erreur au sujet de la réalité mathématique, et elle ne peut constituer une source de difficultés qu’aussi longtemps qu’on la croit vraie.
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