Il était un temps où tout étudiant qui se respectait évitait d’assister au cours consacré à l’étude des religions... Maintenant, dans des douzaines d’universités la section religieuse est la section dans le vent...
« Il est évident que les temps ont changé », dit le professeur Robert S. Mischaelsen, président de la section des études religieuses à l’université de Santa Barbara de l’Académie de Californie, pasteur méthodiste, ancien étudiant de Yale où il a obtenu son doctorat, et un homme dans le vent. Le professeur Michaelsen rappelle « les années sombres » de la dépression où la vue d’un costume écclésiastique suscitait « un bâillement poli ou méprisant », et où l’on considérait la théologie comme « rigoureusement anachronique ».
Mais il n’en est plus ainsi. La société américaine a abordé une nouvelle ère dans l’étude de la religion. Le professeur Michaelsen et d’autres l’appellent « la révolution silencieuse du monde universitaire »...