Là où il y a de la vie, il y a de l’action, un mouvement mental. Et quand nous nous rendons compte que la vie véritable commence avec la Vie divine, ou Dieu, ainsi que la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. l’explique, nous voyons combien il est faux de nous relâcher dans notre activité mentale ou d’accepter la croyance mondiale que ceci est inévitable au fur et à mesure que les années passent. Soit qu’ils vivent d’une façon primitive dans la jungle ou bien d’une façon plus compliquée dans les grandes villes, nos aînés dans la société ne résistent pas en général à la suggestion de l’inertie mentale qui se présente à eux, parce qu’ils ne savent pas comment y résister. Si bien qu’ils se laissent leurrer par la croyance mortelle à la détérioration, asservir par elle, vaincre par elle.
Mais la défaite ne devrait pas avoir lieu. La Science Chrétienne montre que personne n’est obligé de se relâcher dans ses activités utiles et qu’il existe un moyen d’éviter cela. Mentalement, aussi bien que physiquement, l’action peut continuer à se manifester de façon vigoureuse et spontanée. Toutefois, ceci exige une obéissance toute consacrée au Premier Commandement: « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » Ex. 20:3;
N’avoir d’autres dieux que le seul Dieu, c’est n’avoir d’autre entendement que le seul Entendement qui est Esprit, Amour, Vérité. L’homme de Dieu, qui est Son image spirituelle, personnifie les activités de l’Entendement. Il reflète constamment l’intelligence, la capacité et la puissance de l’Entendement; et sa vitalité ne diminue jamais, puisque sa source est infinie, inépuisable. Voilà le modèle de la vie véritable qui peut être démontré grâce à la Science divine. Peut-être Christ Jésus avait-il en pensée la preuve que l’activité est perpétuelle quand il dit à ses disciples: « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle. » Jean 4:36;
L’énergie et la fraîcheur caractérisent l’être humain qui se reconnaît correctement en Science Chrétienne en tant que reflet de l’Entendement. Il ne ralentit pas ses activités mentales après une vie d’utilité, car il ne relâche pas l’intérêt qu’il porte à la vie. La contribution intelligente qu’il fait à l’humanité donne un démenti formel aux sollicitations pressantes selon lesquelles il est à la fin de sa vie et ferait mieux d’abandonner et d’attendre la mort. S’il acquiesce à tout cela, alors vraisemblablement il végétera, il mènera une existence passive sans effort physique ou mental.
En Science, nous apprenons que l’intelligence ne connaît pas d’âge; c’est l’attribut principal de l’Être sans âge que l’homme reflète. La sentence cruelle de l’entendement charnel, ou mortel, selon laquelle les capacités mentales peuvent se détériorer, est fausse, parce qu’elle s’érige contre la loi de Dieu, la vérité que l’homme est la ressemblance perpétuelle de son Créateur. Et, par le même raisonnement, cette sentence peut être rejetée. A mesure qu’un nombre toujours plus grand de personnes résiste aux convictions de l’entendement mortel quant à la détérioration, les humains verront qu’il devient plus facile de conserver les énergies et les talents dont Dieu les a doués. Ils demeureront actifs parce qu’ils comprendront que leur vie émane de l’Entendement plutôt que de la matière et que, comme telle, elle coule d’un flot ininterrompu.
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit: « L’Entendement est la source de tout mouvement, et il n’y a pas d’inertie qui en retarde ou arrête l’action perpétuelle et harmonieuse. » Science et Santé, p. 283; Dans le même paragraphe ces mots sont suivis de manière significative par cette déclaration contrastante: « La matière et ses effets — le péché, la maladie et la mort — sont des états de l’entendement mortel qui agissent, réagissent, et puis s’arrêtent. »
Un des moyens qui permet de déjouer le modèle de détérioration suivi par l’entendement mortel — modèle qui n’est ni légal, ni réel — c’est de continuer à progresser spirituellement, intellectuellement et de façon pratique. On peut décider de ne jamais relâcher son utilité, mais de l’accroître. On peut s’attendre à atteindre des accomplissements spirituels plus élevés, à une compréhension plus profonde du pouvoir guérisseur tel que la Science Chrétienne l’applique, à un intérêt d’une portée plus large en ce qui concerne les problèmes du monde et à un plus grand effort en vue de les résoudre. Et on peut marcher de pair avec l’époque et les changements qu’elle apporte et comprendre les développements en cours.
La retraite procure souvent une occasion de sortir de l’ornière et de trouver de verts pâturages et de nouveaux sentiers de productivité. Quelqu’un me dit un jour: « Si votre occupation actuelle ne développe pas vos capacités, mieux vaut changer d’occupation. » C’est le développement, l’effort conscient fait pour atteindre au-delà de ce que nous avons déjà accompli, qui conserve à notre concept de la vie sa fraîcheur. Et la retraite peut offrir maintes occasions de développer notre démonstration de l’intelligence.
Le Psalmiste voyait juste quand il disait: « O Dieu ! tu m’as instruit dès ma jeunesse, et jusqu’à présent j’annonce tes merveilles. Ne m’abandonne pas, ô Dieu ! même dans la blanche vieillesse, afin que j’annonce ta force à la génération présente, ta puissance à la génération future ! » Ps. 71:17, 18;
Voilà un exposé de la manière dont on peut accroître ses capacités. L’expérience est tout aussi nécessaire que l’enthousiasme de la jeunesse, et l’étudiant de la Science Chrétienne qui est expérimenté peut démontrer la force de Dieu et Sa puissance aux étudiants qui ont encore beaucoup à apprendre à propos de l’application de la Science aux problèmes humains. C’est avec la maturité spirituelle que vient la capacité de détruire le magnétisme animal ou le prétendu entendement mauvais qui attaque les humains. Il faut que les méthodes trompeuses de l’erreur soient exposées, que ses prétentions à gouverner la pensée soient annulées et que son influence soit réduite à néant.
Celui qui avance en âge peut donc faire beaucoup qui lui permette de demeurer actif. Qu’il se souvienne que chaque fois qu’il surmonte l’indolence, l’indifférence envers la vie, une faiblesse de mémoire, de la vue ou de l’ouïe, il est alors en train de vaincre le sens mortel de l’existence et d’aider la race à rejeter la suggestion insidieuse de la détérioration. Mrs. Eddy dit: « La Vie et la bonté sont immortelles. Alors modelons nos vues concernant l’existence sur la beauté, la fraîcheur et la continuité, plutôt que sur la vieillesse et la décrépitude. » Science et Santé, p. 246.
