Dans l’article précédent, il a été fait mention de la source première souvent appelée « J », rédigée dans le royaume de Juda, et mettant en relief le terme Jéhovah, l’une des orthographes employées pour Yahvé, Jahvé ou Iahvé, et souvent traduit Éternel. C’est là le nom de la Divinité qui est si caractéristique du récit de la création, récit qui commence au second chapitre de la Genèse, versets 4 et suivants. On retrouve ce terme au chapitre 3 et dans d’autres passages suivants.
La source dont il est question maintenant est généralement désignée par « E ». On pense que ce document a été écrit dans le royaume septentrional d’Éphraïm, ou Israël. On préféra y insister sur le mot Elohim, mot hébreu d’une signification profonde, traduit maintes et maintes fois par « Dieu ».
Dans un chapitre qui est familier et que l’on aime profondément, le premier chapitre de la Genèse, considéré à juste titre comme présentant le récit spirituel de la création, Elohim est le terme utilisé pour désigner « Dieu » — le Dieu qui « créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu » (verset 27). Toutefois, on considère généralement que le premier chapitre de la Genèse appartient encore à un autre ensemble de documents, souvent appelé « P », et qu’un écrivain ou des écrivains ayant une formation sacerdotale rédigèrent ses belles et inoubliables expressions à une date ultérieure, probablement peu de temps après l’exil à Babylone.
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