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S'engager en profondeur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1969

Christian Science Monitor


Un père normal aime son enfant. Cette affection peut s'exprimer, à l'occasion, par un cadeau ou par une câlinerie. Il s'agit là, simplement, de manifestations spontanées et supplémentaires d'amour. Mais, fondamentalement, l'amour d'un père se manifeste par les longues heures de travail qu'il passe régulièrement à son bureau ou à l'usine, afin de donner à sa famille le logement, la nourriture, l'habillement et l'éducation nécessaires. Ce qui compte réellement c'est cette affection solide, persévérante, journalière. Ceci est un engagement en profondeur.

Christ Jésus aimait l'humanité. Dans quelque endroit qu'il fût, les gens ressentaient son amour qui guérissait. Les enfants, les lépreux, les péagers, les femmes de mauvaise vie, les boiteux, les aveugles, les veufs et les veuves, tous ressentaient sa compassion. Ils savaient que Christ Jésus les aimait parce qu'il les guérissait. Jésus pouvait guérir grâce à sa réalisation consistante, persévérante, journalière — par la prière — de la paternité de Dieu et de la perfection de l'homme, Son enfant.

Un disciple du Maître au dix-neuvième siècle, Mary Baker Eddy, découvrit la Science sur laquelle repose le pouvoir curatif de Christ Jésus, et l'appela Christian ScienceChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce.. Elle fonda, ensuite, le mouvement de la Science Chrétienne. Elle écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » Science et Santé, p. 476;

Ceci c'était aimer en profondeur. Ce n'était pas sympathiser en surface avec la maladie d'une personne; c'était aimer suffisamment cette personne pour la voir parfaite. Cet amour et cette perception étaient le résultat d'une part des longues heures que Jésus passait en communion avec Dieu et d'autre part du fait qu'il vivait quotidiennement les vérités que lui révélait cette communion.

Afin de montrer clairement que si nous aimons suffisamment, nous pouvons nous aussi accomplir les œuvres qu'il faisait, Jésus déclara: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. » Jean 14:12; Et lorsque ses disciples ne purent guérir le jeune garçon épileptique, il leur dit: « Cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. » Matth. 17:21;

Dans quelle mesure voulons-nous réellement prier — dans quelle mesure voulons-nous réellement prendre le temps, faire l'effort, et accepter l'opportunité qui s'offre à nous, d'en apprendre davantage au sujet de Dieu, de Son omnipotence, de Sa perfection, de Dieu toujours prêt à nous aider, au sujet de la perfection de l'homme à Son image et à Sa ressemblance ? Et jusqu'à quel point sommes-nous réellement disposés à jeûner — à nous abstenir de voir les choses d'une façon matérielle ? Dans quelle mesure sommes-nous réellement disposés à montrer que nous croyons en Christ Jésus, non par des paroles, mais par une étude en profondeur de la Science qui le rendit capable de faire les œuvres qu'il faisait; et cela va-t-il jusqu'à faire l'impossible pour vivre conformément à l'exemple-Christ qu'il nous a fixé ? Cette façon d'aimer quotidienne, ici même, a bien plus de valeur qu'une simple affection émotionnelle. C'est aimer Dieu par-dessus tout, et notre prochain comme nous-mêmes.

Grâce à un tel engagement en profondeur, nous sommes prêts, lorsque le besoin s'en fait sentir, à aider notre semblable en lui témoignant un tout autre sentiment qu'une sympathie effrayée. Parce que nous avons, avec persévérance, fait des efforts pour comprendre la perfection de Dieu et de l'homme, et pour vivre conformément à notre compréhension, nous sommes capables de guérir notre frère en voyant en contrepartie de l'évidence matérielle qui est devant nous, le fait spirituel.

Au chapitre vingt-cinq de Matthieu, il est dit que Jésus compara le royaume des cieux à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles furent assez folles pour ne pas prendre d'huile. Lorsque l'époux arriva tout à coup, à minuit, les vierges folles avaient dû aller acheter de l'huile. Pendant qu'elles étaient parties les cinq vierges sages entrèrent avec l'époux dans la salle des noces, et la porte fut fermée.

Commentant cette parabole, Mrs. Eddy dit: « Cette parabole nous apprend que ni les soucis de ce monde, ni les prétendus plaisirs ou douleurs des sens matériels ne sont suffisants pour justifier la négligence à l'égard de la lumière spirituelle, qui doit absolument être entretenue afin de maintenir brillante la flamme de la dévotion par laquelle nous pénétrons dans la joie de la Science divine démontrée. » Miscellaneous Writings, p. 341.

Que notre amour ne soit pas juste bon à sympathiser avec les difficultés de l'humanité. Engageons-nous en profondeur. Aimons profondément et suffisamment pour guérir nos semblables.


Que tu es heureux, Israël ! Qui est comme toi,
Un peuple sauvé par l'Éternel,
Le bouclier de ton secours
Et l'épée de ta gloire ?

Deutéronome 33:29

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