Devant une décision difficile à prendre, trop souvent l'entendement humain cherche une solution facile en découvrant quelque terrain intermédiaire entre ce qu'il admet être bien et ce qu'il admet être tout à fait mal mais que le sens personnel à courte vue lui suggère comme étant pratique. Ce qu'enseigne Mrs. Eddy à ce propos est significatif: « La sagesse dans l'action humaine commence, en l'occurrence, avec ce qui est le plus juste; de là elle atteint l'absolu. » Miscellaneous Writings, p. 288; Elle dit clairement que ce plan d'action n'est pas un compromis, mais un premier pas vers l'accomplissement de ce qui est tout à fait bien.
Il y a néanmoins des questions qui exigent quelque chose de tout autre que les demimesures d'une compromission même provisoire: par exemple, quand il faut choisir entre suivre les directives de notre propre conscience ou les faire taire, entre obéir aux commandements ou les enfreindre; bref, entre résister au mal ou essayer d'en arriver à un compromis avec lui en acceptant une partie de ses prétentions.
La Science Chrétienne enseigne que, fondamentalement parlant, il n'y a aucun compromis possible entre le spirituel et le matériel, entre la vérité et l'erreur, entre la générosité et l'égocentrisme, c'est-à-dire, entre le réel et l'irréel. Notre Leader énonce ceci en termes très simples dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: «L'Esprit et la matière ne se confondent pas plus que la lumière et les ténèbres. Lorsque l'un apparaît, l'autre disparaît. » Science et Santé, p. 281;
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