Il y a de cela plusieurs années, je ressentis soudain une douleur très vive dans un sein et des grosseurs externes se développèrent. Lorsque je me rendis chez un praticien de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce. j'avais une telle crainte d'avoir un cancer que, tout d'abord, je ne prononçai même pas ce mot. Je demandai de l'aide et seulement à la fin de l'entretien je parlai au praticien de mes craintes. Celui-ci me rassura et me rendit espoir.
Pendant les semaines qui suivirent, le praticien attira mon attention sur certains passages tirés du livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. L'un d'eux se trouve à la page 476: «Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades.» Un autre énoncé (p. 261): «Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées. »
Divers passages de la Bible et d'autres passages des œuvres de Mrs. Eddy me furent signalés et donnés à étudier.
Un soir, pendant cette période de travail très sérieux, je pris le journal local. Il y était dit, en manchette, qu'un homme d'état bien connu se mourait d'un cancer. Je jetai le journal à terre et allai me coucher. Je me réveillai le lendemain matin avec des symptômes alarmants. En pensant à ce que j'avais lu la veille et à la façon dont j'avais agi, je me souvins de l'histoire de Moïse et du serpent (voir Exode 4). Je me rendis compte que j'avais eu en main le serpent de la peur, que je l'avais jeté et que je m'étais enfuie. Il me fallait revenir en arrière, le ramasser et voir qu'il est impuissant et irréel. Ceci me remit sur le chemin de la guérison.
En deux ou trois mois les grosseurs séchèrent une à une et se détachèrent de ma poitrine. Bien que les manifestations extérieures de la maladie eussent disparu, je ne me sentais pas totalement guérie intérieurement.
Le praticien continuait à travailler consciencieusement et je faisais tout mon possible pour coopérer, mais la crainte et la douleur ne cédaient pas. Enfin, le travail du praticien et un article du Christian Science Sentinel m'amenèrent à constater que, bien que j'aie connu la Science Chrétienne depuis longtemps, que j'aie étudié chaque jour la Leçon-Sermon donnée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, que j'aie souscrit aux périodiques et que je les aie lus, que j'aie pris largement part au activités de l'église et de l'école du dimanche, je n'avais pas réussi à mieux comprendre Dieu et l'homme, ce dont j'était capable. Je fis un effort sincère pour obtenir cette plus grande compréhension de Dieu et du lien qui L'unit à l'homme. Le praticien m'aida dans cette voie. Tandis que je priais ainsi, la douleur dans ma poitrine disparut complètement.
Je suis sincèrement reconnaissante à Dieu pour cette guérison, pour Christ Jésus qui nous montra le chemin et pour Mrs. Eddy qui nous donna la Science Chrétienne. Je suis aussi reconnaissante pour nos praticiens qui sont toujours prêts à nous aider et pour le cours d'instruction en Science Chrétienne qui a été l'expérience la plus heureuse, la plus appréciée et la plus utile de ma vie.
Belleville (Illinois), E. U. A.
