C'est avec grande joie que j'ai vu la Science Chrétienne guérir une maladie mentale. Ma mère devint profondément découragée, indifférente et inactive, physiquement et mentalement. Étant sa parente la plus proche, je devins sa gardienne, et à cette époque environ elle fut admise dans une maison de repos pour Scientistes Chrétiens.
Peu de temps après, je demandai à une praticienne de la Science Chrétienne d'aider ma mère. Je parlais moi-même tous les jours avec la praticienne, et elle exprima de nombreuses vérités pour me soutenir lorsque la crainte m'emparait. Elle m'encouragea à garder en pensée ces paroles de Mrs. Eddy dans Pulpit and Press (p. 3): « Sachez donc que vous possédez le souverain pouvoir de penser et d'agir correctement, et que rien ne peut vous déposséder de cet héritage et empiéter sur l'Amour. »
A différentes époques, la maladie se manifestait sous la forme de crainte, de haine, de refus de parler, d'insultes, de belligérance, et d'hallucinations. Toutefois, nous continuâmes, la praticienne et moi, à prier et à nous affermir dans la Vérité. La praticienne m'assura que chaque prière scientifique a un effet bienfaisant.
Une des étapes importantes de progrès dans l'état de ma mère se manifesta par l'usage qu'elle fit à nouveau de couverts pour manger et par un désir de se vêtir. A partir de ce moment-là, elle abandonna ce qui était anormal et exprima le souhait de lire un magazine, d'aller au cinéma, de se faire faire une permanente. En même temps, elle se remit à rire et reprit l'étude journalière des Leçons-Sermons dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne qu'elle avait interrompue depuis quatre mois. Elle manifesta de l'intérêt dans les affaires de famille et les événements du monde, retrouva son aimable contenance et retourna à l'église — cela à un âge que l'on considère comme avancé. Elle a été complètement guérie.
Ma mère est libre de « l'odeur du feu » (Dan. 3:27), à tel point qu'elle n'est pas consciente de l'épreuve par laquelle elle a passé. J'ai vu la Vérité triompher. Je suis profondément reconnaissante pour la fermeté dont fit preuve la praticienne, tout particulièrement parce qu'elle n'eut pas d'aide apparente de la part de la patiente elle-même. Je suis sincèrement reconnaissante à Dieu pour le Christ guérisseur.
Fort Worth (Texas), États-Unis
Je suis sincèrement reconnaissante pour la guérison décrite ci-dessus par ma fille. Je n'étais pas entièrement consciente de l'expérience par laquelle je passais, jusqu'au moment où ma fille m'en parla beaucoup plus tard. Je me suis rendu compte, cependant, que mes impressions quant à mon entourage, la crainte et le ressentiment que j'entretenais dans ma pensée se sont graduellement transformés en gratitude pour mes bénédictions.
« Il est beau de louer l'Éternel, et de célébrer ton nom, ô Très-Haut ! » (Ps. 92:2.)