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Plus de trente ans ont passé depuis que les...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1967


Plus de trente ans ont passé depuis que les médecins d'une clinique de réputation internationale m'informèrent que je n'avais tout au plus que quelques mois à vivre. J'avais été un enfant débile dès l'âge de six semaines et n'avais pas eu une enfance normale. Adolescent, je commençai à avoir de graves attaques d'épilepsie.

Je demeurais dans une localité où toute personne étudiant la Science Chrétienne était considérée comme bizarre. Mais ma fiancée avait fréquenté une école du dimanche non officielle de la Science Chrétienne dont les sessions avaient lieu chaque fois qu'il y avait dans la région assez d'enfants s'intéressant à la Science Chrétienne. Elle s'opposa à mon entrée à la clinique, mais ma famille et le docteur de la famille, qui avait atteint les limites de son savoir, me conseillaient de me faire examiner et de suivre le traitement éventuellement indiqué.

Ma sœur téléphona à ma fiancée la veille de mon entrée en clinique, lui demandant de me parler, car j'étais très abattu. Ma mère m'avait préparé au pire, me disant que je ne reviendrais pas vivant de la clinique. Ma fiancée essaya de me sortir de mon découragement en me faisant part de quelques vérités spirituelles de la Science Chrétienne. Pendant mon absence, une monitrice aida par la prière ma fiancée à maintenir dans sa conscience la vérité au sujet de l'homme.

Après plusieurs examens approfondis, on me dit que je n'avais plus que de un à six mois à vivre. On me recommanda pour seul remède des calmants, dont on me permit de prendre autant que je le désirais.

A mon retour à la maison, j'étais désireux de partager l'enthousiasme de ma fiancée et d'accepter que Dieu ne veut que le bien pour Ses enfants bien-aimés. J'avais toujours été pieux et j'aimais Dieu. Je jetai tous les calmants et résolus de faire confiance à l'Éternel. Notre connaissance de la Science Chrétienne était minime, mais pendant les cinq années qui suivirent notre mariage, nous allâmes à l'église de temps à autre et assistâmes deux fois à une conférence.

Je n'eus plus d'autre crise après mon retour de la clinique. Mon épaule ne se démit plus jamais, alors que cela arrivait fréquemment auparavant jusqu'à deux fois par jour.

Mais ce n'est que lorsque ma femme souffrit d'une maladie de la peau, déplaisante et prétendue incurable, que nous empruntâmes Science et Santé, de Mrs. Eddy, et que nous cherchâmes sérieusement à acquérir une meilleure compréhension de la vérité, car nous sentions que c'était là notre dernière chance de guérison. Et ma femme fut guérie.

C'est à cette époque que nous prîmes vraiment conscience, avec une grande reconnaissance, du fait que j'avais été guéri de l'épilepsie, guérison qui s'était produite instantanément quelques années auparavant. Nous nous rendîmes compte combien de fausses lois ou croyances mortelles avaient été rejetées et abandonnées entre-temps. Plus tard, les commentaires et les questions de parents et amis nous firent reconnaître les bénédictions dont nous avions joui.

Lorsque la Science Chrétienne me permit de continuer à vivre, quel genre de vie était-ce ? Était-ce une vie limitée et restreinte ? Qu'est- ce que la Science m'avait donné ? Ce n'était pas une vie pleine de restrictions, mais une vie riche et utile. J'ai exercé une activité — que j'exerce toujours d'ailleurs exigeant une aptitude physique parfaite. J'ai pratiqué tous les sports que j'ai voulu. Je me suis marié, j'ai élevé une famille et j'ai eu une vie de famille heureuse et joyeuse. Nous avons tous participé aux activités de l'église et de la localité. Je peux vraiment dire que j'ai reçu une vie riche et inspirée par l'Ame.

Je ne voudrais pas manquer d'exprimer ma gratitude pour l'efficacité de la Science à résoudre des problèmes concernant le travail. On me fit remarquer il y a de nombreuses années que c'est Dieu, le bien, et non un salaire, qui est la source du bien-être de l'homme et de ses ressources.

Ce sont là les raisons pour lesquelles je suis reconnaissant à Mrs. Eddy de la vérité qu'elle a révélée au monde. Je suis infiniment reconnaissant d'avoir suivi le cours d'instruction, qui a amélioré ma compréhension de cette vérité.


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