Le Manuel de L'Église Mère, écrit par notre Leader, Mrs. Eddy, comprend un Statut permettant aux enfants et aux jeunes gens de prendre part à l'enseignement de l'école du dimanche jusqu'à l'âge de vingt ans.
L'école du dimanche de la Science Chrétienne donne aux élèves une idée correcte de Dieu, du Principe divin, et leur apprend à utiliser leur compréhension du fait que Dieu est l'Amour qui embrasse tout, le seul législateur, Celui qui commande: « Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. » Ex. 20:3; En effet, ils apprennent que « Dieu est partout, et [que] rien en dehors de Lui n'est présent ni puissant » Science et Santé, p. 473; ainsi que nous le dit Mrs. Eddy.
Notre Leader, qui percevait nettement que la compréhension de cette religion bénirait toute l'humanité, voyait la nécessité de répandre les enseignements de la Science Chrétienne. Son discernement et sa prévoyance mirent en relief l'importance du rôle que l'établissement de l'école du dimanche de la Science Chrétienne peut jouer pour aider le monde.
Les enfants acceptent fréquemment les vérités de l'être avec plus de facilité et moins d'arrière-pensées que les adultes, ils les aiment et leur font davantage confiance. Le grand fait que l'Entendement, Dieu, confère la pureté, et non l'impureté, à la pensée aussi bien qu'au corps, est expliqué à chaque élève de l'école du dimanche. On explique également aux enfants comment l'application des vérités qu'ils apprennent chasse la maladie et les craintes de toute sorte.
L'école du dimanche met les élèves, même les plus jeunes, en contact avec la Vérité, l'élément guérisseur. En conséquence, elle libère les énergies cachées et les développe dans la pensée des élèves. Elle guide leur aptitude à faire le bien dans les voies appropriées. Elle éveille chez l'élève de l'intérêt pour tout ce qui se rapporte à Dieu et le mène à poursuivre l'étude de la Science Chrétienne. Elle lui montre les possibilités de l'individu pourvu de compréhension spirituelle.
L'essentiel du travail de l'école du dimanche consiste à réveiller la pensée des stupéfiantes illusions du monde matériel, et cela jusque chez les plus jeunes penseurs. Ce travail montre à chaque élève que le sens humain ne lui présente pas les vérités de l'être mais que le sens spirituel, tel qu'il nous est transmis par la Bible et par Science et Santé, élève la conscience humaine. Les élèves apprennent à reconnaître la différence entre une répétition théorique de mots et une compréhension ferme de la vérité. Ils apprennent que les qualités divines sont susceptibles de développement, et qu'elles sont puissantes.
L'auteur est profondément reconnaissant que l'école du dimanche ait largement contribué à séparer l'ivraie du froment dans ses pensées. C'est grâce à elle qu'il découvrit la fausseté de la coexistence supposée du bien et du mal, et que l'unité et la réalité des concepts divins furent révélées à sa conscience. Même à un âge très tendre, le désir de l'auteur avait été que seules se développent en lui les qualités qui caractérisaient tous les grands hommes de la Bible. Il pouvait sentir sans cesse la chaude et sincère cordialité que ses moniteurs de l'école du dimanche lui exprimaient, et qui élevait et enrichissait sa vie. Il peut entendre encore nettement l'avertissement de l'un de ses moniteurs disant que la moindre perception de la Science Chrétienne doit être correcte pour être démontrée.
Soutenu par l'école du dimanche il se souleva, quoique très faible au début, pour déployer ses ailes vers le ciel. Chaque heure d'enseignement montrait à l'auteur qu'il ne devait pas permettre à sa compréhension du Christ rédempteur de perdre de sa force. Il peut affirmer ici avec gratitude que, depuis que la vérité contenue dans ce passage de la Bible: « Je suis l'Éternel qui te guérit ! » Ex. 15:26; commença de se révéler à lui, il s'en remit complètement à Dieu aux heures de besoin. La pensée ne lui vint même jamais de recourir à la médecine matérielle.
Dans Science et Santé, sous la note marginale: « Déroulement des pensées », Mrs. Eddy signale un fait qui rendit l'auteur reconnaissant que ce soit l'école du dimanche qui ait, pour une large part, conduit ses pensées dans les voies qui leur convenaient, alors que ses conceptions d'un Dieu pourvoyant à tous les besoins étaient encore bien informes. Mrs. Eddy écrit: « L'Esprit, Dieu, rassemble les pensées informes dans les canaux qui leur conviennent, et déroule ces pensées, de même qu'Il ouvre les pétales d'une sainte intention, afin que cette intention puisse se manifester. » Science et Santé, p. 506. C'est à l'école du dimanche que s'établit la base d'où pouvaient s'épanouir des pensées divines d'harmonieuse sollicitude. Les réalités divines s'ouvrirent comme les pétales d'une fleur.
Dès sa plus tendre enfance l'auteur souffrit beaucoup parce qu'il croyait que posséder de l'argent était ce qu'il y avait de plus important pour lui. Il croyait que sa sécurité en dépendait entièrement. A douze ans, ses sources de revenu n'étant pas très abondantes, il vendit quelques-uns de ses livres et de ses jouets pour de l'argent ! Plus tard, adulte et marié, sa profession lui permit d'amasser beaucoup d'argent, mais la croyance ne cédait pas; de fait, elle s'accrut même. Il était toujours obsédé par la crainte de n'avoir pas ce qu'il lui fallait et très préoccupé par la possibilité de perdre ce qu'il avait.
Cependant il gardait intacte la confiance en Dieu, et en l'efficacité du soutien de Sa loi, que l'école du dimanche avait implantée en lui. La sainte intention de trouver sa sécurité et ses ressources dans la loi de Dieu qui soutient se développa en lui lorsqu'il fut prêt à abandonner toute foi dans les ressources matérielles. A partir de ce moment il fut libéré de l'anxiété et de la crainte.
Dans l'expérience relatée ci-dessus, nous voyons que l'école du dimanche donne à l'enfant la possibilité de comprendre Dieu et de bénir l'humanité. La condition fondamentale est que l'élève apprenne à avoir un seul Dieu, un seul Entendement. Le résultat est qu'il éprouve alors par lui-même la vérité du fait que Dieu le guérit. Reconnaître un unique Entendement, Dieu, comme la source intelligente de l'univers et de l'homme, amène à une fraternité universelle embrassant tout et ne connaissant aucune espèce de conflit.
J'ai planté, A pollos s a arrosé,
mais c'est Dieu qui a fait croître...
En effet, nous sommes collaborateurs de Dieu.
Vous êtes le champ que Dieu cultive. Vous êtes la maison que Dieu édifie.
I Corinthiens 3:6, 9
