La Science Chrétienne [Christian Science] est entrée dans ma vie quand j'étais enfant et que ma mère m'emmena chez un praticien. Mes parents n'étaient pas scientistes, mais ils décidèrent de se tourner vers Dieu lorsque je fus atteinte d'une maladie qui déconcerta complètement les médecins. Je fus guérie, et le praticien me donna un exemplaire de Science et Santé, de Mrs. Eddy afin d'encourager mon intérêt pour cette merveilleuse religion. Il n'y avait pas d'église de la Science Chrétienne assez proche pour que je puisse en fréquenter l'école du dimanche, mais depuis lors la Science a été ma seule religion.
Elle fut l'influence prépondérante qui m'a soutenue à l'université et au cours de mes voyages occasionnés par mes activités professionnelles, parfois très délicates. Heureusement, partout où m'emmenait mon travail, j'y trouvais une église ou une société de la Science Chrétienne, ainsi qu'une salle de lecture où je pouvais étudier et méditer.
Après mon mariage, pour diverses raisons, entre autres l'éducation médicale qu'avait reçue mon mari, et plus tard les voyages occasionnés par le poste qu'il occupait dans le gouvernement, je montrai moins d'enthousiasme dans mon étude et fréquentai l'église moins régulièrement. Cependant, lorsque mon mari fut atteint d'une maladie prétendue incurable, il se tourna sans réserve vers cette Science pour être guéri. A la suite de cette guérison, nous devînmes membres de L'Église Mère et d'une église filiale proche de notre domicile.
Vers cette époque, mon mari rentra un jour alors que je venais de me coucher pour me reposer, et il me trouva inerte sur mon lit. Selon ses connaissances médicales, j'étais dans un profond coma approchant de la mort. Ses efforts pour me ranimer furent vains.
Mrs. Eddy écrit (Science et Santé, p. 427): «Appelé au chevet d'un mourant, quels remèdes matériels l'homme a-t-il, alors que tous ces remèdes ont déjà échoué? Il a recours à l'Esprit en dernier ressort, tandis que l'Esprit aurait dû être sa première et unique ressource.» Mon mari réalisa soudain qu'il n'y avait pas d'espoir de me ramener à la vie humainement. En proie à la plus vive anxiété, il téléphona à un praticien de la Science Chrétienne.
Le praticien lui dit qu'il allait immédiatement prier pour moi et demanda à mon mari de rappeler une demi-heure plus tard. Il lui donna à lire quelques passages de Science et Santé pour calmer sa crainte. Au bout d'une demi-heure mon mari revint me voir, mais il n'y avait aucun changement visible.
Il appela le praticien comme celui-ci l'avait demandé, et cette fois le praticien lui donna d'autres passages à me lire à haute voix. C'étaient des cantiques de l'Hymnaire de Christian Science, des passages de Science et Santé, et le Psaume quatre-vingt-onze en entier. Le praticien dit qu'il continuerait son travail jusqu'à ce que mon mari le rappelle.
Selon mon mari, les premiers signes de vie apparurent pendant qu'il me lisait le psaume. Je pus parler pour la première fois lorsqu'il eut fini de lire et demandai: « Où suis-je? » Aussitôt que je pus m'exprimer, je demandai le nom du poème qu'il avait lu. Le psaume m'avait fait une impression toute autre que jamais auparavant. Après cela ma guérison fut rapide et complète.
Pendant les quatre années qui suivirent cette guérison, beaucoup d'autres eurent lieu qui peuvent y être rattachées: ce fut comme un processus de régénération.
C'est une joie de servir dans le mouvement de la Science Chrétienne, une joie d'étudier les Leçons-Sermons du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et une joie de lire tous les périodiques, et parmi eux l'un de nos grands missionnaires, The Christian Science Monitor. — New York, États-Unis.
