Dans son épître au Romains, Paul nous dit que la création attend avec un ardent désir que les enfants de Dieu soient manifestés (voir Rom. 8:19). Une anticipation perpétuelle du bien, une expectative constante de voir Sa bonté s'exprimer et bénir toute l'humanité, est tout le contraire d'un vague optimisme plus ou moins mécanique qui est destiné de par sa nature même à demeurer stérile. Le Scientiste Chrétien comprend donc, grâce à cet « ardent désir », que c'est à lui-même, à chaque homme, que la promesse de Dieu est faite: « Vous me chercherez et vous me trouverez, parce que vous m'aurez recherché de tout votre cœur » (Jér. 29:13).
Nombreux sont ceux qui se rappellent encore les joies de leur première bicyclette. Mes frères avaient reçu chacun la sienne; quand vint mon tour, j'y croyais à peine, si grande était mon attente. Le grand moment arriva tout de même, et je fus poussé en avant, tenu, guidé par l'un ou l'autre de mes frères. Il me fallut participer pendant un certain temps à cette sorte d'entraînement, d'apprentissage qui me conduisit enfin à l'équilibre tant désiré. Une fois ceci atteint, il me semblait que j'avais des ailes, que j'étais enfin libre et que mon émancipation de ces entraves me mettait dans cette catégorie où temps, limites et distances disparaissaient.
De même, sur le plan spirituel, la Science Chrétienne [Christian Science] enseigne à l'étudiant désireux de se libérer, comment atteindre ce stade de l'être où les limites du sens mortel disparaissent peu à peu. Pour y arriver, deux points sont importants: maintenir une expectative du bien sans défaillance, et puis apprendre à progresser, à aller de l'avant grâce à la prière qui conduit à la démonstration du christianisme scientifique.
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