Le premier vers de l’hymne 278, dans l’Hymnaire de Christian Science, « Ton ciel, ton bien, pèlerin sur la terre, ils sont en toi », exprime une vérité que j’ai démontrée dans le cours de mon existence. J’avais été longtemps déçue dans ma recherche d’un foyer. Je finis par prier un praticien de la Science Chrétienne de m’aider à en trouver et à en établir un. Il commença immédiatement à travailler pour moi par la prière et il me demanda de méditer cette affirmation de Mrs. Eddy à la page 254 de Science et Santé: « Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel; étranger, tu es l’hôte de Dieu. »
A mon réveil, le lendemain matin, je sentis mes pensées illuminées spirituellement et les paroles du poème de Mrs. Eddy « Aube joyeuse de Noël » (Hymnaire de Christian Science, N° 23) me vinrent clairement à l’esprit. Celles de la deuxième strophe me donnèrent l’assurance que le Christ, la Vérité, était toujours présent. Les voici:
Christ bien-aimé, Christ éternel
Tu ne connais
Ni larmes ni chants maternels
Quand tu parais.
Je compris clairement que le foyer de l’homme était spirituel puisqu’il existait en Dieu et qu’en réalité j’étais déjà établie dans mon foyer. Je sus alors que je n’avais rien à craindre et que grâce à ma compréhension de la vraie nature du foyer je serais guidée vers une demeure confortable.
Il en fut ainsi. Je trouvai une petite maison ne nécessitant qu’un entretien plein d’amour pour la rendre attrayante. Pendant les travaux de réfection et de rénovation, l’entrepreneur manifesta une grande bienveillance envers mes désirs, ce dont je fus très reconnaissante à Dieu. Quand tout fut fini, je remerciai l’entrepreneur et lui dis combien j’avais apprécié sa réponse immédiate à ma demande urgente. « Pour être tout à fait franc, me répondit-il, j’ai renoncé à deux autres contrats pour exécuter le vôtre. Je ne sais pourquoi. »
Durant cette expérience, j’eus deux guérisons physiques. Je portai une fois ma montre à l’oreille pour voir si elle marchait. J’entendis très bien le tic-tac. Je m’aperçus alors que j’avais porté la montre à l’oreille qui, depuis de longues années, était sourde et qui maintenant était normale. Puis, quelques jours plus tard, je fus consciente d’être libérée d’une douleur à l’aine gauche. Une grosseur, apparue quelque temps auparavant, s’était dissoute.
Je suis très reconnaissante de ce que Dieu nous a donné la Science Chrétienne et envoyé Christ Jésus, notre Guide, et Mrs. Eddy, qui nous a donné cette Science. Je dis avec David: « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! » (Ps. 103:1). — Melbourne (Victoria), Australie.
