« Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi », lisonsnous dans la parabole de l’enfant prodigue (Luc 15:31). Ainsi parla un père compréhensif à son fils aîné qui, croyant que son plus jeune frère était favorisé, se sentait envieux et délaissé. Et ainsi parle un Père-Mère Dieu aimant à chacun de nous, Ses enfants. Il s’adresse tendrement à nous en tant qu’ « enfant ». Il déclare que nous sommes à jamais inséparables de Son amour et de Sa protection. Et Il nous dit: « Tout ce que j’ai est à toi. » Que pouvons-nous demander de plus ?
C’est une tendance de l’entendement mortel de toujours demander plus — plus de ce qu’il croit nécessaire au confort et à la satisfaction. Un des désirs humains les plus persistants est celui d’être aimé et apprécié, chéri et protégé. Cependant, nous n’avons pas tous conscience de ce que nous avons à notre portée un grand amour qui est constant, satisfaisant et infaillible. Cet amour est l’amour de Dieu.
Trop souvent nous oublions l’amour que Dieu a pour nous, parce qu’il peut paraître intangible, éloigné, ou hors de portée. L’amour de Dieu est entièrement tangible au sens spirituel, et étant infini, il est présent en tous lieux. La chaleur de Son amour est aisément ressentie par tous ceux qui y sont préparés, soit par un pur désir du bien ou par les épreuves et les déceptions.
A la page 322 de Science et Santé par Mrs. Eddy nous lisons: « Les dures expériences que suscite la croyance à la prétendue vie de la matière, ainsi que nos déceptions et nos douleurs incessantes, nous jettent comme des enfants lassés dans les bras de l’Amour divin. Nous commençons dès lors à connaître la Vie dans la Science divine. »
Il n’est pas nécessaire de demander à Dieu Son amour. Nous n’avons pas besoin non plus d’essayer de nous faire aimer par Lui. Dieu est l’Amour lui-même. Christ Jésus enseigna cela, ainsi que le dit Jean le disciple (I Jean 4:16): « Nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour. »
« Combien Dieu m’aime-t-Il, et comment Son amour peut-il m’aider ? » pouvons-nous demander. Nous référant encore à Jean, nous trouvons la réponse (I Jean 3:1): « Voyez de quel amour le Père nous a aimés, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! » L’amour de Dieu nous donne la plus haute considération possible en nous appelant Ses enfants. Que pouvons-nous demander de plus que cela ?
Être un enfant de Dieu signifie être la plus haute idée de toute Sa création. Cela signifie être éternellement coexistant avec Lui, continuellement maintenu et soutenu par Son pouvoir. Être enfant de Dieu c’est être nourri, chéri, guidé et protégé par Lui. C’est être Son héritier — héritier de Son royaume illimité avec ses ressources de bien incommensurables et inépuisables.
L’amour accordé par notre Père-Mère n’est pas un sentimentalisme transcendantal. C’est un pouvoir curatif actif et puissant, auquel nulle erreur ne peut résister. L’Entendement omnipotent n’est conscient que du bien concernant sa création. Comprenant cela, nous surmontons l’erreur sous toutes ses formes, y compris les erreurs de la crainte, de la solitude et de l’imperfection.
Un rappel des paroles du père: « Mon enfant, tu es toujours avec moi », apporta la paix à une étudiante de la Science Chrétienne qui luttait contre la solitude alors qu’elle était séparée d’un être cher. Elle démontra que, malgré l’absence d’une personne, elle était pour toujours un avec l’Amour divin, satisfaite du bien toujours accessible de cet Amour. D’autres ont été libérés de l’envie et de la jalousie grâce à cette promesse: « Tout ce que j’ai est à toi. » Chacun des enfants de Dieu hérite et exprime autant Sa bonté que les autres. L’Entendement divin n’a pas de préférés.
Reconnaître l’amour de Dieu pour l’homme guérit également les problèmes physiques. La Seconde Lectrice d’une Église du Christ, Scientiste, se trouva en proie à une difficulté physique douloureuse un dimanche, deux heures avant le service du matin. Elle demanda de l’aide à un praticien de la Science Chrétienne, et au téléphone, il lui rappela l’amour que Dieu avait pour elle.
Bientôt la douleur diminua suffisamment pour permettre à la Lectrice de se rendre à l’église. Quand vint le moment d’aller sur l’estrade, elle se tourna vers Dieu en une communion tranquille. Instantanément elle pensa: « Dieu m’aime, naturellement. Il me soutient tendrement. Son amour infini ne reconnaît aucune opposition. Ce service d’église, la déclaration de la Parole de Dieu qui guérit, est sous Sa responsabilité. J’accepte Son amour maintenant ! » Les brumes de l’erreur se levèrent; elle alla sur l’estrade bien portante et libre, consciente seulement de son unité avec l’Amour omnipotent.
Depuis son enfance, Mrs. Eddy ne pouvait accepter la fausse doctrine selon laquelle Dieu punit les innocents en leur infligeant la maladie, la pauvreté, la mort et le désespoir. Elle discerna de bonne heure que Dieu est bon, bénissant à jamais au lieu de maudire. Sa compréhension de Dieu en tant qu’Amour tout-puissant et ne connaissant pas le mal, fut sa force et son bouclier infaillibles.
Ce même Amour impartial, qui comprend tout et qui inclut tout, est notre espérance, notre ami, notre Tout. Notre Père divin nous aime tant, qu’Il a donné à chacun de nous Son royaume, avec tout ce qu’il renferme. Pouvons-nous demander plus ? Notre Leader répond à cette question dans Science et Santé. Elle dit (p. 6): «“Dieu est Amour.” Impossible d’en demander davantage, de regarder plus haut, d’aller plus loin. »
Quelqu’un a rendu quelque part ce témoignage: « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Qu’est-ce que le Fils de l’homme, pour que tu en prennes soin ? Tu l’as fait pour un peu de temps inférieur aux anges; tu l’as couronné de gloire et d’honneur; tu as mis toutes choses sous ses pieds. » En lui soumettant ainsi toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui fût soumis. — Hébreux 2:6–8.
