La Science Chrétienne révèle que Dieu est le créateur de l’homme et que l’homme est l’image de Dieu. Elle confirme le récit spirituel de la création, le premier, qui déclare (Gen. 1:27): « Dieu créa l’homme à son image; il le créa à l’image de Dieu. »
Comme reflet de l’Esprit, l’homme est aussi indissolublement uni à sa source que l’image sur un miroir l’est à son original. Cependant, l’unité indissoluble de l’homme avec Dieu n’implique pas que l’homme soit absorbé en Dieu, Dieu en l’homme, ou que l’homme soit Dieu. La Science Chrétienne révèle la relation de Dieu et de l’homme comme celle du Principe et de l’idée, de la cause et de l’effet, du créateur et de la création. Dieu, l’Entendement, demeure à jamais la source de l’homme et l’homme demeure à jamais l’émanation de sa source divine. Comme cause et effet, toutefois, Dieu et l’homme sont éternellement unis et inséparables.
Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (pp. 465, 466): « Le Principe ne fait qu’un avec son idée, et cet un est Dieu, Être omnipotent, omniscient et omniprésent, et Son reflet est l’homme et l’univers. »
Dieu est infini et renferme en Lui-même tout l’être véritable, car Dieu est Tout-en-tout. Cette totalité de Dieu, de l’Esprit, embrasse toute la création, l’homme créé à l’image de Dieu et l’univers spirituel. Il ne saurait y avoir plus que tout. Ce qui semble excéder la totalité est une illusion, une simple supposition, que le deuxième chapitre de la Genèse décrit très bien comme une vapeur qui « montait de la terre et arrosait toute la surface du sol. »
Dans la Science Chrétienne, la mentalité mortelle et ses conceptions supposées ou illusoires s’appellent l’entendement mortel; c’est cet entendement mortel qui, se référant à l’évidence des cinq sens matériels, témoigne d’une existence séparée de Dieu et semble ainsi susciter la dissension et la dissolution. Par ses sombres arguments, il tente de persuader les hommes qu’ils sont séparés de Dieu et à la merci des caprices du corps matériel, capable de développer des symptômes de maladie et de décomposition sur lesquels ils n’ont aucun contrôle.
La Science Chrétienne réfute ces suggestions de l’entendement mortel en révélant que Dieu, l’Esprit, est le seul créateur et la seule substance. Nous lisons à la page 335 de Science et Santé: « L’Esprit est la seule substance, l’infini Dieu invisible et indivisible. » Et à la page 468: « La substance est ce qui est éternel et incapable de discordance et de décomposition. »
La dissolution et la décomposition caractérisent la mortalité, car tout ce qui est matériel leur est soumis. Tout semble se passer comme si l’affirmation biblique (Gen. 3:19): « Tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière », était suspendue sur l’existence humaine comme l’épée de Damoclès. Le processus de la dissolution présuppose l’existence de la substance divisible et matérielle et la formation de l’homme à partir de cette substance. S’il en était ainsi, il en résulterait que l’homme est à la merci de maladies accompagnées de symptômes de dissolution.
En réalité, cependant, il n’y a pas de dissolution. Le royaume de la Vérité ne connaît aucun processus de dissolution; c’est pourquoi une idée spirituelle ne saurait y être soumise. Selon la révélation de la Science Chrétienne, il n’y a pas de substance en décomposition; car l’être tout entier, c’est Dieu, l’Esprit, et Dieu est reflété dans Sa création parfaite et spirituelle.
Dieu remplit tout l’espace et l’homme coexiste avec Dieu. L’homme ne peut donc être isolé, négligé, solitaire ou abandonné; il est toujours entouré par l’amour de Dieu, uni avec son créateur par les liens spirituels de la bonté et de la sagesse.
Christ Jésus, notre Guide, enseigna l’unité de l’homme avec Dieu. La compréhension spirituelle de cette unité indissoluble de l’homme avec son créateur a pour effet de guérir et de libérer: c’est ce dont un Scientiste Chrétien eut la preuve. Son fils âgé de deux ans avait souffert durant quelque temps d’une éruption cutanée. Dans le cas d’un petit enfant, Mrs. Eddy enjoint aux parents de corriger leur propre pensée; les parents de cet enfant obéirent à ces instructions, ils s’efforcèrent d’éliminer de leur pensée l’image de la maladie et travaillèrent métaphysiquement pour l’enfant. Il n’y eut cependant qu’une amélioration passagère.
Un matin, l’enfant semblait beaucoup souffrir. Selon les apparences matérielles, son état avait empiré. Son père, cependant, venait de finir la Leçon-Sermon de cette semaine, contenue dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne ; il fut si convaincu de cette glorieuse vérité, selon laquelle Dieu, le divin Principe de l’homme, et l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu sont indissolublement unis l’un à l’autre, qu’il put aussitôt chasser mentalement l’évidence matérielle de la maladie. Il comprit clairement à ce moment qu’aucune image de maladie ne pouvait être imposée à une idée de Dieu; l’homme était une identité spirituelle indestructible, à jamais soutenue dans sa pureté et sa perfection par la loi divine. L’image de la maladie n’avait donc jamais fait partie de l’identité spirituelle de l’enfant et ne l’avait jamais touchée.
Un sentiment de joie et de gratitude envers Dieu envahit la conscience du père. L’enfant se calma aussitôt. On l’habilla et il se mit à jouer. Le même soir, les plaies étaient fermées et, trois jours après, tout symptôme de maladie avait disparu.
Chaque fois que les sens matériels affirment la présence d’une substance décomposable, périssable et malade, il nous faut considérer cette affirmation pour ce qu’elle est, pour une suggestion agressive, pour un effort de nier la totalité et l’unité de Dieu et de Sa création. Nous pouvons vaincre cette suggestion et démontrer la présence de la santé en comprenant que l’homme et son créateur sont inséparables.
