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La substance incommensurable de l'Ame

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1962


La Bible nous parle de l'infinitude et de l'impartialité de Dieu, qui donne le bien incommensurable. La totalité de Dieu, le bien, n'est jamais ni plus ni moins que Tout. La totalité n'a pas de limites, pas de frontières, de commencement ni de fin. Elle ne contient ni épuisement, ni hésitations, ni excès, ni insuffisances. La totalité n'a aucun point d'anéantissement ou de cessation.

Les mortels non éclairés consacrent plus d'attention qu'il n'est nécessaire aux mesures matérielles. Ce qui semble réel et substantiel aux cinq sens physiques est frappé de limitations.

Une attention spéciale est apportée à l'évaluation des ressources matérielles. Le salaire, le revenu, et le compte en banque sont trop souvent les dictateurs souverains de l'existence humaine. La surveillance et l'évaluation constantes et attentives des sommes d'argent et des possessions matérielles peuvent fermer la porte à la libre affluence des ressources.

La libération de cette sujétion mesmérique est possible lorsque la pensée se détourne des limites de la matière pour se tourner vers Dieu, l'Esprit infini, ou Ame, comme étant la seule source inépuisable du bien illimité. Les ressources abondantes sont démontrables grâce à une compréhension de l'infinitude de Dieu et de Sa création illimitable.

Aux temps bibliques la grandeur de Dieu était évaluée selon des normes alors connues des hommes. Pour Tsophar, l'ami de Job, la terre et la mer étaient parmi les plus larges étendues compréhensibles. Il dit (Job 11: 7–9): « Peux-tu sonder les profondeurs de Dieu ? ... Leur étendue est plus vaste que la terre, plus large que la mer. »

Le Tsophar de l'âge interplanétaire actuel, avec ses vues étendues de l'immensité de l'univers matériel, pourrait tenter de considérer Dieu comme étant plus grand et plus large que les appréciations humaines insondables de l'espace interplanétaire. Mais il importe peu de savoir jusqu'où la notion humaine peut s'étendre, il n'y a encore aucune mesure mortelle qui puisse embrasser la grandeur incommensurable de l'Esprit et de son univers.

Mrs. Eddy déclare dans Miscellaneous Writings (p. 369): « La métaphysique, non la physique, nous permet de nous tenir droit sur les hauteurs sublimes, contemplant l'univers incommensurable de l'Entendement, sondant la cause qui gouverne tous les effets, forts dans l'unité de Dieu et de l'homme. »

La Science Chrétienne ouvre de nouvelles perspectives révélant l'Ame, ou l'Entendement, comme étant la cause incorporelle illimitée de l'être, la fontaine inépuisable de tout bien. Pour l'Entendement qui sait tout, il n'y a qu'une mesure. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 336): « La totalité est la mesure de l'infini, et rien de moindre ne peut exprimer Dieu. »

L'Entendement incommensurable ne peut être exprimé par des idées mesurables. L'Esprit, l'Ame, et ses idées représentent toute vraie substance. Les idées spirituelles constituent l'univers et l'homme spirituels; par conséquent la substance, ou les ressources, que l'homme possède en tant que reflet de Dieu et que l'homme renferme, est infinie et illimitable.

Naturellement il est absurde de présumer que les idées spirituelles, les ressources réelles de l'homme, peuvent être mesurées en centimètres, en livres, en années ou en francs. Les ressources de l'homme se révèlent d'une façon continue, sans fin. Elles ne peuvent pas être rationnées ou mesurées en portions finies. Elles ne peuvent pas diminuer, être dérobées ou épuisées. Le bien ne peut jamais tarir.

« Les mortels, ligués avec le sens matériel, ont des vues limitées de toutes choses » (ibid., p. 255). Les sens matériels, restreints à cinq en nombre, restreints aussi dans leur capacité de perception, ne peuvent témoigner que de ce qui est limité — susceptible d'avoir une fin.

La substance incommensurable de l'Ame ne prend jamais fin. A mesure que la conscience humaine saisit ce fait, elle sort d'un point de vue étroit, restreint, pour aller vers une conception plus libérée de l'infini, et partant, ouvre les portes qui laisseront entrer à flots le bien illimité.

Un exemple de la grande différence qui existe entre les points de vue matériel et spirituel, se trouve dans le récit de Matthieu, quand la multitude fut rassasiée. Lorsque Christ Jésus demanda à ses disciples de nourrir plus de cinq mille personnes, les disciples, encore attachés à un concept limité, comptèrent et mesurèrent les ressources, en disant (14:17): « Nous n'avons là que cinq pains et deux poissons. »

Mais Jésus, considérant l'Ame comme étant la source des ressources spirituelles infinies, reconnut sans aucun doute que le bien abondant est toujours à notre portée. Immédiatement le besoin humain fut plus que satisfait, et les multitudes furent nourries.

Aucun homme avisé ne limiterait intentionnellement ses ressources, et cependant nous faisons cela lorsque nous admettons la pénurie comme réelle, en surveillant et en comptant sans nécessité les ressources matérielles. Bien qu'il nous faille user de sagesse et d'économie dans la direction correcte des affaires, nous pouvons devenir trop familiers avec des suggestions telles que: Combien ai-je d'argent ? Combien puis-je dépenser ? Ces pensées continuellement limitatives peuvent conduire à une pénurie mentale et matérielle.

Un changement de concept s'est révélé pratique pour beaucoup de Scientistes Chrétiens. Une femme avait compté, pendant quelques années, sur un ample salaire mensuel comme moyen d'existence. Le temps vint où elle se sentit divinement conduite à abandonner sa place pour entrer dans une nouvelle profession, une situation indépendante.

A ce moment, une conférence de la Science Chrétienne l'aida à mieux voir la nature de la vraies substance: ce qu'elle est et d'où elle vient. Le conférencier expliqua que la vraie richesse est une qualité de l'Entendement, qu'elle est infinie, et que l'infini représente la qualité, non la mesure.

L'explication de la vraie richesse en tant que qualité spirituelle éleva le concept de la Scientiste Chrétienne au-dessus du matériel. Elle comprit pour la première fois que puisque l'infini représente la qualité qui est incommensurable, il est impossible de limiter les vraies richesses de l'homme.

A mesure que la Scientiste accepta sa richesse d'idées justes comme provenant perpétuellement de l'unique source, Dieu, refusant de considérer les sources matérielles et refusant de faire plus que les calculs indispensable, l'évidence d'une activité fructueuse continue se manifesta. Chaque besoin humain fut satisfait, et d'amples ressources démontrées.

Paul dit (Éph. 4:7): « A chacun de nous la grâce a été donnée, selon la mesure du don de Christ. » Notre vraie richesse de grâce spirituelle, l'expression de la beauté de l'Ame, se déroule à jamais. Lorsque nous continuons à accepter, avec gratitude, le don incommensurable de l'Ame, et investissons notre substance d'idées spirituelles dans notre expression quotidienne du bien, notre bien-être est assuré pour toujours.


Jésus... répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif. L'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source qui jaillira jusque dans la vie éternelle. — Jean 4:13, 14.

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