Comme le Psalmiste, je puis dire avec joie ( Ps. 2 7:1): « L'Éternel est ma lumière et ma délivrance; de qui aurais-je peur ? L'Éternel est le rempart de ma vie; de qui aurais-je de la crainte ? »
Un jour, alors que je travaillais, j'éprouvai un très violent mal de tête qui ne voulut pas céder malgré mes affirmations silencieuses de la vérité. Finalement je téléphonai à ma femme qui vint me chercher au bureau et me ramena à la maison. J'allai au lit, presque incapable de rester conscient à cause de la douleur. Ma tête et mon corps se paralysèrent complètement d'un côté.
Aidés de ma sœur, en visite chez nous à ce moment et étudiante très sérieuse de la Science Chrétienne, nous nous efforçâmes, ma femme et moi, de résoudre par la Science ce sévère problème, en lisant et en étudiant. Nous essayions de réaliser le néant de l'erreur et de démontrer la totalité de Dieu. Nous jouions sur un gramophone les cantiques de Mrs. Eddy: ils nous aidèrent beaucoup à garder la clarté mentale.
Durant cette période de grande épreuve, nous fûmes fortement soutenus par mon professeur de Science Chrétienne; nous étions en contact avec lui par téléphone, bien qu'il vécût dans une cité distante de centaines de kilomètres.
Une fois, on crut que j'avais passé, mais mon professeur nia l'évidence des sens mortels et déclara que Dieu était ma vie et me soutenait à cet instant et toujours, quelque évidente que semblât l'apparence physique. Soudain je remuai, j'ouvris les yeux, regardai ma femme et dis: « Maintenant nous pouvons avoir ensemble une vie longue et heureuse ! » La paralysie commença aussitôt à céder et la joie éclata quand je pus froncer le sourcil, ce qui avait été si longtemps impossible.
En peu de jours, je retournai travailler et seule subsista une légère paralysie partielle des muscles faciaux. Cette condition céda aussi à la Vérité.
Je suis profondément reconnaissant de cette guérison et de la compréhension plus claire de la Science Chrétienne qu'elle m'a donnée. J'ai appris depuis à résister plus fermement à l'erreur en essayant de suivre les enseignements de notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, qui écrit dans Science et Santé (pp. 232, 233): « Il n'y a dans la Science ni place ni occasion pour l'erreur, quelle qu'elle soit. Chaque jour exige de nous de plus hautes preuves, plutôt que des professions de pouvoir chrétien. Ces preuves consistent uniquement en la destruction du péché, de la maladie et de la mort par le pouvoir de l'Esprit, comme Jésus les détruisait. C'est là un élément de progrès, et le progrès est la loi de Dieu, laquelle loi n'exige de nous que ce que nous pouvons certainement accomplir. »
Il m'est agréable de pouvoir donner ce témoignage comme une preuve de l'extrême gratitude que j'éprouve envers la Science Chrétienne. — Darmstadt, Allemagne.
