Une si grande publicité a été faite au sujet de la maladie appelée dystrophie musculaire que je voudrais en relater la guérison en Science Chrétienne de notre fils. Il avait deux ans lorsqu'il devint soudainement malade. Il avait été un enfant joueur et plein d'entrain, mais à présent il ne voulait plus jouer, et peu à peu il cessa de marcher.
Mon mari qui n'était pas un Scientiste Chrétien pensait que je ne devrais pas, ni pour lui ni pour l'enfant, refuser une aide médicale; alors notre fils fut traité par un docteur. Cependant, malgré ses soins la condition de l'enfant s'aggrava et il devint même impossible de l'asseoir dans sa haute chaise sans le maintenir avec des liens. Le docteur devint alarmé et nous recommanda de le conduire à l'hôpital pour qu'il y soit en observation et pour qu'il soit soumis à certaines épreuves.
Mon mari choisit alors un autre docteur, mais après avoir examiné complètement l'enfant, il nous dit aussi qu'il était absolument nécessaire de le mettre dans un hôpital, et il recommanda une grande clinique très connue. Après deux semaines d'observation et divers tests les docteurs nous informèrent que notre fils était atteint de dystrophie musculaire pour laquelle ils admirent franchement que la science médicale ne connaissait aucun remède. Un neurologiste éminent fut appelé en consultation et il confirma le diagnostic. Très aimablement, il conseilla à mon mari de cesser d'emmener l'enfant de docteur en docteur et l'assura qu'il n'y avait pas de remède connu pour guérir cette maladie.
Je serai toujours très reconnaissante de ce que j'appris à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne, car ce fut une grande aide à ce moment-là. Je me rappelai l'énoncé de la Bible (Actes 17:28): « Car c'est en lui [Dieu] que nous avons la vie, le mouvement et l'être. »
Je me souvins également d'un passage de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany par Mary Baker Eddy (pp. 149, 150): « Souviens-toi que tu ne peux être placé dans aucune situation, si pénible soit-elle, où l'Amour ne t'ait précédé et où ne t'attende sa douce leçon. Aussi ne désespère pas, ne murmure point; car ce qui cherche à sauver, à guérir, à délivrer, te guidera, si tu as recours à ces directions. »
Pendant cette période d'épreuve je me procurai le livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mrs. Eddy, et je commençai à le lire. Des énoncés que j'avais lus souvent prirent une signification nouvelle, et il me semblait qu'ils avaient été écrits exprès pour moi et pour mon cas particulier. J'avais toujours attribué une grande valeur au livre de texte, mais maintenant j'apprenais à l'aimer et à l'apprécier.
A ce moment je demandai à mon mari la permission d'avoir des traitements en Science Chrétienne, et n'ayant rien d'autre, il accepta. Je me souviens de sa réponse: « Je suppose que si la Science ne l'aide pas, elle ne lui fera pas de mal. » Nous rendîmes visite à un praticien le lendemain, une véritable explication de la Science Chrétienne fut donnée à mon mari, et les impressions erronées furent dissipées. Le praticien lui demanda de lire le livre de texte du commencement à la fin; et il me demanda de reprendre l'étude quotidienne des Leçons-Sermons indiquées dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Nous devions également maintenir l'harmonie absolue dans notre foyer à chaque instant, et mettre en pratique ce que nous lisions.
Le jour suivant notre visite au praticien, l'enfant souleva les pieds sans avoir besoin d'aide, ce qu'il n'avait pu faire avant, et immédiatement manifesta une si grande amélioration que mon mari continua de lire le livre de texte. Le praticien donnait un traitement chaque jour, et nous nous rendions dans son bureau ensemble une fois par semaine. En l'espace de six semaines le jeune garçon était complètement guéri, gambadait à travers la maison, et jouait comme avant. Il a maintenant vingt-cinq ans et est en excellente santé.
Je suis extrêmement reconnaissante envers Dieu pour Christ Jésus, notre Guide, pour la vérité qu'il enseigna et pratiqua et qu'il nous laissa comme un exemple; et pour notre chère Leader, Mary Baker Eddy, qui fut inspirée en écrivant le livre de texte. Le travail plein d'amour des praticiens, l'École du Dimanche, nos périodiques, être membre de L'Église Mère et d'une église filiale ont été, pour moi, de grandes bénédictions. — Wheaton (Illinois), États-Unis.