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L'Homme libéré de la Souffrance

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1958


La liberté, la liberté absolue est l'héritage précieux de l'homme en tant qu'enfant de Dieu. La liberté, non seulement à l'égard de tout mal, mais la liberté d'être l'homme parfait créé par Dieu, à Sa ressemblance. La perfection spirituelle de l'homme inclut l'exemption de toute souffrance mentale ou physique, aussi sûrement que l'exemption de tout esclavage social ou civil.

La famille humaine tout entière cherche à être libérée de la souffrance. Personne n'en voudrait, mais chacun, à un moment donné et dans une certaine mesure, doit l'affronter. Celui qui souffre se demande: « Qu'est-ce que la souffrance? D'où vient-elle? Pourquoi dois-je souffrir? »

A ces questions des milliers de personnes, littéralement, ont trouvé la réponse dans les enseignements et la pratique de la Science Chrétienne. Non seulement cette Science démasque la nature et l'origine chimériques de la peine et de la souffrance, mais, ce qui est plus important encore, elle a révélé leur remède spirituel — vrai et permanent — en expliquant à l'humanité la vérité concernant Dieu et l'homme à Son image. « Si nous sommes chrétiens en ce qui concerne toute question morale, » écrit Mary Baker Eddy, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 373), « mais si nous ignorons l'exemption physique que renferme le christianisme, alors il nous faut avoir à cet égard plus de foi en Dieu et être plus vivement pénétrés de Ses promesses. »

La Bible contient beaucoup d'exemples très clairs de l'irréconciliabilité des opposés: Jaillit-il d'une même fontaine de l'eau douce et de l'eau amère? Un figuier peut-il donner des olives ou une vigne des figues? Beaucoup ne comprennent pas que la souffrance et l'harmonie puissent être classées en tant qu'opposés. Cependant, la souffrance et l'harmonie sont contraires l'une à l'autre. Elles ne peuvent se mélanger ni se confondre. L'une est vraie, l'autre est fausse.

La base de cette logique est le fait, ainsi que l'enseigne la Science Chrétienne, que Dieu est le bien infini, sans opposé ni égal. Dieu, l'Esprit infini, renfermant tout, remplissant tout l'espace et étant toute substance, ne peut ni engendrer, ni tolérer un opposé, ni être confondu avec lui. Le mal, par conséquent, ne peut être qu'une supposition.

Puisque le bien est tout — la seule réalité — le mal, bien que semblant réel, ne peut en vérité exister dans la totalité de son opposé, l'Esprit infini, Dieu. Amenant ce raisonnement à sa conclusion logique, Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 186): « Si la douleur est aussi réelle que l'absence de douleur, toutes deux sont forcément immortelles; et s'il en est ainsi, l'harmonie ne peut être la loi de l'être. »

Ici, Mrs. Eddy tire clairement la conclusion: laquelle est vraie, l'harmonie ou la souffrance? Et, avec sa clarté habituelle, elle ne laisse aucun doute que non seulement la souffrance est fausse, mais que l'harmonie est la loi de Dieu. Pensez à ce qu'implique cet énoncé! Lorsqu'il est compris, que ne peut-il pas faire pour annihiler l'ennemi de l'humanité le plus craint, le plus honoré et le plus pénible!

D'un point de vue matériel, les théories concernant l'origine et la nature de la souffrance humaine sont simplement conjecturales. Les méthodes matérielles de traitement tiennent compte de la souffrance comme étant une réalité. Des siècles de fausse éducation et la crainte, ont développé le concept erroné que l'homme est mortel et sujet à la peine et à la souffrance; que l'entendement est dans la matière et que les sens sont matériels. D'énormes sommes d'argent et des milliers d'heures ont été consacrées à la recherche de remèdes matériels pour soulager la misère humaine. Cependant la souffrance humaine continue à défier les hommes et à les confondre.

La souffrance étant une non-entité, une irréalité au sens exact et divin du mot, elle n'existe pas là où les investigations matérielles la cherchent, et elle n'a pas la substance que les sens matériels lui accordent. Elle est une illusion, le produit de la croyance mortelle et ne peut être comprise que comme telle. Donc les recherches faites en la tenant pour quelque chose — une réalité — sont vaines et sans espoir. Sur ce point vital Mrs. Eddy écrit (ibid., p. 86): « L'entendement mortel voit ce qu'il croit aussi certainement qu'il croit ce qu'il voit. »

Presque tout le monde s'accorde à reconnaître qu'un rêve n'a pas d'entité, c'est-à-dire qu'il ne possède ni substance, ni intelligence, ni loi, ni réalité. En thérapeutique physique les soi-disant maladies mentales sont classées sans hésitation en tant que délusion et elles sont placées dans leur propre catégorie d'irréalités. De plus en plus, à mesure que tous les maux humains, physiques et mentaux seront reconnus comme étant de la même nature que les rêves, ils seront correctement classés et traités avec succès par la thérapeutique spirituelle seulement.

La Science Chrétienne démontre aujourd'hui, d'une façon pratique que tous les maux humains avec les peines et les souffrances qu'ils entraînent, ne peuvent être guéris que s'ils sont reconnus pour n'avoir aucune origine dans la réalité — Dieu et Sa création parfaite.

La vie et les enseignements de Christ Jésus incitent le cœur humain à lutter contre la peine et la souffrance, les ennemis du progrès humain, sur la base de la logique spirituelle, de la raison et de la démonstration. Jésus dit (Jean 14:6): « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Et il prouva ses paroles par ses œuvres, guérissant les malades, ressuscitant les morts et consolant les affligés.

Le maître Chrétien démontra le pouvoir de Dieu sur toute phase de la souffrance humaine, et montra à ses disciples qu'ils pouvaient, et devaient, faire de même. Pendant les trois jours passés dans le sépulcre, Christ Jésus illustra, sans l'aide de remèdes matériels, l'efficacité du pouvoir spirituel, et démontra qu'il suffit pour surmonter les peines et les souffrances les plus graves et les plus sévères. Nombreux sont ceux qui, aujourd'hui, grâce à la compréhension qu'ils ont de Dieu et de Son gouvernement harmonieux de l'homme, prouvent que la peine et la souffrance sont promptement soumises au pouvoir et à l'amour de Dieu.

La réponse à toute souffrance est la compréhension que le bien, en tant que loi de Dieu gouvernant toute réalité, est actuel, naturel et normal. En aucun cas, l'homme en tant que reflet de Dieu, ne peut recevoir, inclure, posséder ou exprimer une condition ou une qualité qui soit l'opposé de son origine divine, l'Amour divin.

Parce que Dieu ne connaît ni maladie, ni douleur, ni souffrance, l'homme, l'image de Dieu, ne peut faire l'expérience de tels maux. La génération humaine, la croissance, le temps, l'espace, la mort, le soi-disant au-delà, ne peuvent changer ce fait spirituel de l'être.

L'homme n'a jamais été malade, infirme ou dans la peine, pas plus qu'il n'est passé par la mort, et n'a été transmué par quelque procédé mystérieux, et amené à l'état de perfection et il ne le sera jamais. En réalité l'homme, qui est créé par Dieu, manifeste à jamais l'état parfait de l'être et ne peut jamais sortir de cet état.

La reconnaissance de ce fait spirituel agit sur la conscience humaine en tant que loi de guérison infaillible et irrésistible. Elle dissipe la crainte, inculque la confiance dans la totalité de Dieu, chasse le doute et établit le calme et la tranquillité.

La loi divine de l'harmonie agit sur la conscience humaine et annule l'expectative de souffrance attribuée à certaines conditions, brise le mesmérisme de la crainte et met à même de démontrer avec une fermeté inébranlable la domination spirituelle sur les mensonges de la peine et de la souffrance.

La pensée spirituellement illuminée regarde, sans crainte, à travers le fantôme de la souffrance, le fait présent de la liberté et de l'harmonie de l'homme. L'inspiration n'est pas ébranlée par l'entendement mortel criant au danger, à la négligence et à l'indifférence, et elle demeure fermement sur les fondations de la compréhension spirituelle démontrable.

Un Scientiste Chrétien eut la preuve que le pouvoir de l'Amour divin sauve et guérit d'une façon pratique et sûre, dans une période où la souffrance et la peine semblaient humainement intolérables. Il apprit qu'il n'existe pas de souffrance intolérable, ni de souffrance d'aucune sorte, parce que pour chaque degré de croyance à la souffrance, il existe une plus grande mesure encore d'Amour divin.

Pendant plusieurs semaines il ne put trouver de répit dans aucune position. Des nuits et des jours sans sommeil se succédèrent. Il avait fait appel à un praticien de la Science Chrétienne dont il ressentait nettement l'aide métaphysique ferme et réconfortante, pendant qu'il luttait lui-même pour élever sa pensée au-dessus de la souffrance jusqu'à une plus claire réalisation de la seule présence du bien.

Finalement, une nuit après plusieurs semaines de souffrance, il décida de cesser de chercher le repos dans la matière ou une place confortable pour reposer son corps. Il se leva, s'assit sur une chaise et se mit à travailler fermement, et sans tenir compte du temps qui passait, pour établir dans sa conscience le fait que l'harmonie existe seulement au sens spirituel — le sens de l'être conféré par l'Ame, Dieu. Tout d'abord il lui parut impossible de se tenir tranquille et calme. Bientôt cependant il fut à même de contrôler sa pensée, puis son corps; et il lui fut alors possible de rester assis calmement et parfaitement en paix.

Vigoureusement, clairement, fermement il nia le témoignage du sens matériel, et affirma la présence, le pouvoir et l'action infaillible de la loi de l'Amour. Il réalisa que puisque Dieu, l'Ame, était sa vie, il ne pouvait avoir aucun sens de lui-même ou de son état qui ne provienne pas de l'Ame. Que là même où il se trouvait et à tout instant, alors que le sens matériel affirmait que seule la souffrance était présente, se trouvait la conscience de la santé, de l'harmonie, du pouvoir et de la liberté. Cette ligne de pensée fut maintenue pendant environ trois heures sans interruption.

Finalement la vérité devint si claire dans sa pensée, et la conviction de sa connaissance si ferme, que rien ne demeura dans sa conscience à quoi pût s'attacher un sens de souffrance. Presque littéralement il sentit le rêve de douleur s'évanouir, et l'influx d'harmonie le pénétrer mentalement et physiquement. Instantanément il fut complètement libéré; il se leva, se remit au lit et dormit profondément le reste de la nuit. Ceci fut la fin de son mal.

La Science Chrétienne démontre que l'état d'être sans souffrance est un fait présent, accessible ici, dès maintenant. Dans l'Apocalypse nous lisons (21:1–4): « Puis je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus... Et j'entendis une voix forte qui venait du trône, et qui disait: Voici le tabernacle de Dieu au milieu des hommes!... Il essuiera toute larme de leurs yeux; la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance; car les premières choses auront disparu. »

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