Ne connaissons-nous pas tous quelqu'un qui, bien que connaissant toutes les merveilles de la mécanique moderne et tous les secrets de la biochimie, ne soit pourtant très malheureux? Il a peut-être la santé, la fortune, des amis et la célébrité, et cependant il est triste. Comme Antonio, le marchand de Venise, sans savoir pourquoi, il se sent atteint d'une profonde mélancolie.
Peut-être est-il comme John Stuart Mill, le philosophe et l'économiste, qui fut victime du système d'éducation de son père. A l'âge de huit ans Mill étudia le latin, Euclide et l'algèbre. A dix ans il pouvait lire Platon, à douze ans il commença l'étude de la logique scholastique et continua en absorbant les lois et l'économie politique jusqu'à l'âge de vingt ans. Puis il fut mis en échec par une mélancolie insurmontable et se demanda s'il pourrait continuer de vivre.
Le cas de Mill n'a rien de surprenant lorsque nous apprenons qu'il était sans croyance religieuse. Il avait été constamment l'élève de son père terrestre, mais il ignorait tout de son Père céleste. Il est un exemple vivant de ce que dit Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 196): « Quand même la connaissance matérialiste serait pouvoir, elle n'est certes pas sagesse. »
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