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La Lumière du Monde

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1958

The Christian Science Monitor


Quand Jésus était encore très petit, Joseph et Marie l'emmenèrent à Jérusalem pour offrir un sacrifice dans le temple, conformément à la loi. Lorsqu'ils entrèrent dans le temple, Siméon qui apparemment les attendait, vint à leur rencontre. Il avait été révélé à Siméon qu'un jour il verrait le Messie. Ainsi, lorsqu'il rencontra Joseph et Marie, il prit l'enfant Jésus dans ses bras et, au grand étonnement de ses parents, il dit (Luc 2: 29–32): « Seigneur... mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé pour être, à la face de tous les peuples, la lumière qui doit éclairer les nations ». Puis il dit à Marie: « Voici que cet enfant est destiné à être une cause de chute et de relèvement pour beaucoup en Israël... C'est ainsi que les pensées du cœur de plusieurs seront dévoilées. »

Siméon discernait au-delà et au-dessus de l'enfant humain, le pouvoir qui serait à même de guérir et de sauver l'humanité. Quelques années plus tard Jésus dit en parlant de lui-même (Jean 8:12): « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres; mais il aura la lumière de la vie. »

Plusieurs siècles plus tard, Mary Baker Eddy qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, écrivait Science et Santé avec la Clef des Écritures. Les explications inspirées qu'elle donne dans ce livre de texte jettent une lumière nouvelle sur la Bible, apportant l'inspiration à ceux qui la lisent avec le désir sincère de la comprendre. A la page 333 Mrs. Eddy fait une distinction entre Jésus et Christ. Elle dit que Jésus était un nom humain que lui avait donné ses parents. « D'autre part, » écrit-elle, « Christ n'est pas tant un nom que le titre divin de Jésus. Christ exprime la nature spirituelle, éternelle de Dieu. »

Mrs. Eddy explique aussi que le Christ n'est pas restreint à une certaine période ou à des circonstances quelconques, mais qu'il est toujours présent pour bénir et sauver. Ainsi le Christ, « la nature spirituelle, éternelle de Dieu, » est le pouvoir guérisseur qui était accessible même avant l'époque de Jésus et qui l'est encore aujourd'hui.

La Science Chrétienne dont les enseignements sont conformes à ceux de la Bible, explique que les contemporains de Jésus pouvaient le voir, mais que le Christ ne peut être perçu par l'œil humain. Jésus exprimait plus que tout autre le Christ invisible, et ceci lui permit d'accomplir ses grandes œuvres. Ses pensées, ses paroles et ses actions n'étaient jamais en opposition avec les directives divines. Il savait que l'homme n'est pas un mortel pécheur, victime des circonstances matérielles, mais qu'il est « l'image de Dieu », ainsi qu'il est dit au premier chapitre de la Genèse. L'image ne peut exprimer l'imperfection, puisque Dieu, l'original, est parfait. L'image ne peut exprimer la haine, la maladie et la mort, puisque Dieu est Amour et Vie. L'image ne peut exprimer le péché ou un mensonge, puisque Dieu est Vérité. L'image ne voit pas avec les yeux matériels, ni n'entend avec les oreilles, puisque Dieu est Ame, l'Entendement qui voit et entend tout. Dieu n'est conscient que de Lui-même et de Sa propre création qui exprime la perfection. L'image, l'homme réel, ne peut jamais être séparé de Dieu. Jésus dit (Jean 10:30): « Moi et le Père, nous sommes un. » Cette compréhension permit au Maître de guérir la maladie et le péché, et de ressusciter les morts.

Une jeune mère avait laissé sa fillette de trois ans jouer par terre dans sa salle de séjour. Quelques minutes plus tard lorsqu'elle revint, elle trouva l'enfant étendue, incapable d'articuler un son. La mère prit l'enfant dans ses bras et se mit à répéter l'oraison dominicale. Elle ne laissa entrer aucune autre pensée dans sa conscience, et elle essaya de mieux comprendre la signification de chacun des mots. Peu de temps après, le corps de l'enfant se détendit, sa figure reprit sa couleur naturelle, et ses yeux se fermèrent. Elle s'était endormie.

La mère continua à répéter l'oraison dominicale et à déclarer des vérités spirituelles. Bientôt l'enfant se réveilla, complètement libérée, et elle allait tout à fait bien. Pendant que la mère exprimait sa profonde reconnaissance envers Dieu, elle se rendit compte tout à coup qu'elle avait senti la présence du Christ, qu'elle avait vu « la lumière qui doit éclairer les nations ». En ce moment difficile elle avait cherché et trouvé le Christ, le pouvoir guérisseur de Dieu.

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