« Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données par surcroît » (Bible anglaise, Matth. 6:33). La vérité de ces paroles de Christ Jésus m'a été prouvée.
Au commencement de 1949, lorsque j'entendis pour la première fois parler de la Science Chrétienne, j'étais malade et incapable de subvenir à mes besoins depuis cinq ans. Je souffrais de maux nombreux et les docteurs avaient perdu l'espoir de me guérir. Je ne pouvais marcher qu'avec l'aide d'une canne, et j'avais été déclaré par le service de la santé publique à cent pour cent d'incapacité.
Ma femme et moi avions perdu tout ce que nous avions, notre foyer et notre position dans les affaires. Néanmoins, j'avais pris mon parti de cette perte. Je soupirais après la paix. Mon seul désir était de me sentir plus près de Dieu et de comprendre davantage l'être. Souvent je lisais ma Bible; mais je ne faisais guère de progrès dans cette étude car j'étais trop tourmenté par les pensées matérielles avec leur « si » et leur « mais ».
A peu près à cette époque des personnes aimables attirèrent mon attention sur la Science Chrétienne. Elles me donnèrent quelques exemplaires du Héraut de la Science Chrétienne (Édition allemande) et dirent: « Voici quelque chose qui vous intéressera certainement. » Je ne voulus pas refuser, donc je pris les périodiques avec moi.
Lorsque j'en commençai la lecture à la maison, je trouvai un article qui me toucha particulièrement. Il mentionnait le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Les mots « la Clef des Écritures » me firent espérer que je pourrais acquérir une meilleure compréhension de la Bible et je demandai le livre.
D'abord je ne pouvais pas comprendre le livre de texte, et je le mis de côté. Un soir, alors que je me sentais calme et détendu, j'eus l'intuition que je pourrais le comprendre. J'ouvris le livre au hasard et lus pendant environ une heure dans mon lit. Le soir suivant je fis de même. Le troisième soir, ce que je lisais devint très clair dans ma pensée. Pendant que je méditais ce que je venais de lire, je ressentis une paix profonde et je m'endormis.
Lorsque je m'éveillai le lendemain matin, bien reposé, je n'avais aucun des malaises qui me faisaient souffrir — pas de troubles cardiaques, pas de douleurs sciatiques, pas de faiblesse dans mes jambes. Il me semblait que tous ces maux s'étaient envolés. Quand je commençai à m'habiller, je remarquai le bandage herniaire que je portais depuis dix ans. Je me dis alors: « Si tu es bien, tu n'en as plus besoin. » Et je ne le portai pas. Je retirai également les cambrures qui se trouvaient dans mes chaussures, sans lesquelles je n'avais jamais pu marcher, et depuis, je les ai complètement abandonnées.
Je me sentais de si bonne humeur et mon bonheur augmenta lorsque je m'approchai de la fenêtre. Tout ce que je voyais — les gens, les animaux, les arbres, les arbrisseaux — tout semblait différent. Ils étaient tellement plus jolis et brillants. Je n'oublierai jamais ce matin-là. J'aurais voulu que tous ceux qui sont chargés de leur fardeau puissent avoir un tel réveil.
Dans ma joie de pouvoir faire mon travail pendant toute la journée, je me demandais comment je pourrais prouver ma gratitude envers mon créateur pour ce grand bonheur. Bientôt je réalisai que la bonne volonté de servir était le meilleur moyen d'exprimer ma gratitude envers Dieu. Une activité complètement satisfaisante m'a apporté l'abondance à nouveau et les premières difficultés ne sont jamais revenues.
Je suis infiniment reconnaissant envers Dieu pour la grâce dont Il m'a comblé et pour la Science que Mrs. Eddy nous a donnée, une Science qui m'a apporté tant de merveilleuses expériences, depuis que j'en ai commencé l'étude. J'exprime aussi ma gratitude sans bornes pour le privilège d'être membre de L'Église Mère et pour la bénédiction du cours d'instruction. — Bremen, Allemagne.