« Il est bon de célébrer l'Éternel et de psalmodier à la gloire de ton nom, ô Très-Haut » (Ps. 92:2). Quand notre fille était un bébé de quatre mois, elle eut une bronchopneumonie. Le docteur de notre famille vint plusieurs fois, mais la condition de l'enfant s'aggravait au lieu de s'améliorer. Alors le docteur, le plus gentiment possible, me fit comprendre que rien de plus ne pourrait être fait pour sauver le bébé. Récemment une voisine avait été guérie par la Science Chrétienne; en dernière ressource, je décidai de l'appeler. Elle me donna le numéro de téléphone de la praticienne de la Science Chrétienne qui l'avait aidée.
Quand j'appelai la praticienne, elle dit avec confiance: « Je serai heureuse d'aider. » En moins d'une demi-heure, le bébé dormait profondément et respirait normalement. Six heures plus tard, elle se réveilla n'ayant plus de fièvre; elle était parfaitement bien. Pour moi, cette expérience fut un miracle, et j'empruntai un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mary Baker Eddy et en commençai la lecture afin de trouver comment ma fille avait été guérie. Après avoir lu la première phrase du chapitre sur La Prière, j'étais certaine d'avoir trouvé la religion pratique que je désirais depuis si longtemps.
Dans ma famille, en élevant quatre enfants, j'ai vu des guérisons rapides et permanentes de rougeole, de varicelle, de croup, d'impétigo. Une fois notre jeune fils rentra de l'école avec la scarlatine et je dus en faire le rapport à la commission sanitaire de la ville. Le docteur qui diagnostiqua le cas désirait lui faire une piqûre sous-cutanée. Avec douceur, mais aussi énergiquement, je refusai de le laisser faire. Quand le signe de quarantaine fut retiré de notre maison le même docteur vint et demanda d'examiner l'enfant avant de lui permettre de retourner à l'école. Il l'examina très attentivement et remplissant la carte que l'enfant devait remettre à l'école, il dit: « Je me demande si vous savez combien vous devriez être reconnaissante. » Je l'assurai que j'en étais consciente, et il continua: « Je n'ai jamais vu un cas aussi sérieux que celui-ci sans constater des suites difficiles, mais votre enfant est parfaitement bien. »
Pendant qu'il était au cours complémentaire, le même fils fut ramené à la maison souffrant d'une attaque d'appendicite aiguë. Immédiatement j'appelai une praticienne et en l'espace de quelques heures il reposait confortablement. Un autre traitement fut donné le matin suivant, surtout parce qu'il y avait encore un peu de crainte dans sa pensée et dans la mienne. Bientôt il était debout et allait et venait dans la maison. Le jour suivant il retourna à l'école et se présenta pour jouer au football. Ceci se passait il y a onze ans et le mal n'est jamais revenu.
Pendant que ma sœur était dans notre foyer, elle eut des troubles cardiaques. Un éminent docteur, spécialisé dans cette branche, lui avait dit qu'elle ne pourrait jamais plus travailler; dans cette extrémité elle me demanda d'appeler une praticienne de la Science Chrétienne. Le résultat de l'aide qu'elle reçut fut excellent, elle a joui d'une très bonne santé depuis vingt et un ans et elle est extrêmement active. Les mots seulement ne peuvent exprimer ma gratitude envers Mrs. Eddy qui nous a donné la Science Chrétienne. Devenir de jour en jour plus digne d'être appelée une Scientiste Chrétienne, telle est ma prière. — Seattle (Washington), États-Unis.