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« Ma part m'est échue dans des lieux agréables;...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1956


« Ma part m'est échue dans des lieux agréables; oui, j'ai un bel héritage! » (Ps. 16:6.) Ces paroles expriment les bienfaits obtenus par l'étude et la mise en pratique de la Science Chrétienne.

Je fus conduit à me renseigner sur cette religion alors que pour moi la vie était loin d'être satisfaisante. La profession qui m'attirait n'offrait au point de vue pécuniaire que des perspectives décourageantes, et le genre de travail qu'il me fallait faire me semblait ingrat, déplaisant.

Quand j'étudiai la Science Chrétienne et en acceptai les enseignements, mon point de vue changea du tout au tout. Je vis qu'exprimer davantage les qualités divines était ce dont j'avais réellement besoin. Au lieu d'obéir à contrecœur, j'eus de la bonne volonté, de l'entrain; un sentiment d'amour et de bienveillance remplaça la tolérance passive. Bref, je ne me tracassai plus au sujet de mon sort censément misérable, et je me mis à exprimer davantage là où j'étais l'unique Entendement que nous appelons notre Père-Mère Dieu. Souvent je pensais aux paroles:

« Quoi qu'il advienne, que l'Amour
Seul te conduise! »

qui figurent dans un cantique que nous aimons (Poems, par Mrs. Eddy, p. 79): ces lignes m'aidèrent beaucoup.

Bientôt j'obtins une meilleure place, puis j'eus le désir de poursuivre mes études, ce qui devint possible. A l'université la Science Chrétienne me fut d'un grand secours. La crainte des examens soit oraux soit écrits fut surmontée, et je jouis beaucoup des cours que je trouvais intéressants. Ce fut une joie et c'est encore un bonheur de voir que dans les sphères des arts et des sciences, l'avant-garde des penseurs arrive parfois aux mêmes conclusions que Mrs. Eddy, qui s'appuyait sur l'étude de la Bible.

J'avais accepté depuis peu la Science Chrétienne comme étant la seule explication logique de l'existence, lorsque j'eus à la main un mal sérieux, un empoisonnement du sang. Comme mon travail métaphysique n'arrivait pas à guérir la chose, je sentis qu'il me fallait demander de l'aide soit à un docteur soit à un praticien de la Science Chrétienne. Heureusement je mis ma confiance dans le pouvoir guérisseur de la Vérité divine!

La praticienne à laquelle je téléphonai parlait avec calme, avec autorité. Elle m'expliqua que Dieu est le seul pouvoir, que la matière n'a point d'intelligence, point de force qui puisse créer un poison. Elle dit que si des pensées de crainte se présentaient, il me fallait avoir recours à l'oraison dominicale. En raccrochant l'appareil je me sentis déjà beaucoup mieux. Il fallut environ deux semaines pour que ma main fût tout à fait normale, car j'avais perdu l'ongle du pouce; mais sans aucun doute le premier traitement avait détruit le poison. Pour moi cette guérison fut importante; elle m'a souvent donné des forces quand je luttais pour vaincre une suggestion de l'entendement mortel.

Je suis persuadé que la Science Chrétienne est le Consolateur promis par Jésus le Christ, comme le rapporte l'Évangile de Jean, et que notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, fut choisie pour faire connaître la révélation de la Vérité. Je lui suis reconnaissant d'avoir travaillé sans relâche pour que sa découverte soit accessible à tous. —

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